Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1904 01 janvier 1904
Description : 1904/01/01 (A7,N25)-1904/01/31. 1904/01/01 (A7,N25)-1904/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530760x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 25. - Janvier 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
- 120 —
Le vo dà xu-ong et le vÓ dà que se traitent à 7 $ 50 et 8 $ 50, également les 60 kilos,
autrement dit 16 et 18 fr. 50.
Nous ne pensons pas qu'il y aurait avantage à importer des écorces en France, le fret, déjà
élevé, étant augmenté de tout le prix du poids mort (environ 80 %) transporté. Mais rien
n'empêcherait, semble-t-il, de fabriquer sur place, à Saigon, des extraits du tannin contenu
dans les écorces de palétuviers. Ceux-ci peuvent contenir, d'après l'essai fait aux Indes par
deux chimistes anglais, MM. Hunt et Mackay de Leeds, jusqu'à 58 de tannin. Toute une
série d'essais, qui viennent de se poursuivre aux Indes, par divers chimistes, ont permis
d'obtenir des extraits contenant jusqu'à 69010 de tannin (d'après l'Agricultural ledger no 1,
année 1902).
L'extraction ne serait pas compliquée, d'après la même publication: une batterie de diffu-
seurs, à double fond, en cuivre, communiquant les uns avec les autres, au nombre de 7 à 9,
constituerait l'appareil. On y place simplement les écorces, en poudre grossière (une poudre
trop fine retarderait la percolation et favoriserait les fermentations) sur le fond percé de
trous et on amène l'eau chaude. Dès que le premier, cylindre est épuisé, on le détache pour
le remplir d'une nouvelle quantité d'écorce fraîche et on l'ajoute à la suite du dernier diffuseur.
Lorsqu'il est plein d'eau chaude, il contient la solution tannique la plus forte. Il n'est pas
nécessaire que l'eau soit bouillante ; les expériences faites aux Indes ont prouvé qu'une
température de 60° à 90° centigrades, suivant les substances, constituait l'optimum, et même
que celle de 60° à 70° suffisait généralement.
Les palétuviers sont de beaucoup la plus importante source de tannin de la Cochinchine.
Mais on y trouve aussi en petites quantités les Myrobolans ; ceux-ci sont représentés par le
Terminalia chebula (en annamite chiêu lieu) dont les fruits non mûrs contiennent de 31 à
43 ° 0 de tannin, dans l'Inde, et l'écorce de l'arbre jeune 34 ° o environ, et par le Termihalia
tomentosa (en annamite bàng làng khê (?)) très pauvre en tannin (4 à 5, 9 c/o dans les fruits,
l'écorce 6 à 13 o/.).
Les épicarpes du mangoustan (Garcinia mangostana) contiennent un peu de tannin, mais
en faible proportion (6,58 o/o). Le Xylia dolabriformis (en annamite cây cam xe) est dans le
même cas.
L'enquête à laquelle fait procéder actuellement la Direction de l'Agriculture et du Commerce
'sur les plantes tannifères de la colonie, nous permettra de donner dans quelque temps des
renseigneménts complémentaires. v
*
* If.
Un nouvel emploi du tannin. — Nous trouvons dans le Bulletin trimestriel de la
Société forestière de Franche-Comté et Belfort, no 4, décembre 1903, un renseignement
extrait de La Nature, sur un nouvel emploi du tannin, ainsi conçu: si dans la confection des
briques, on mélange à la terre glaise environ 1 ° o de tannin, on augmente, dans des propor-
tions considérables, la force de résistance de la brique, qui se déforme moins à la cuisson, ne
se craquelle pas, ne s'émiette pas. Ce procédé économise encore 13 d'eau pour le gâchage
de la terre. Enfin, si ces briques sont séchées au soleil, elles sont plus solides que celles cuites
au four. Cette méthode suivie jadis par les Egyptiens, qui mélangeaient la terre glaise avec
une eau dans laquelle on avait fait bouillir de la paille, vient d'être retrouvée et appliquée
par un ingénieur américain, M. Acheson.
*
il *
Les irrigations dans le Haut-Tonkin. — Le Chef de bataillon commandant le
cercle de Moncay, signale, dans son dernier rapport économique, la reprise des travaux
d'hydraulique agricole dans les secteurs de Ha-coï et de Tien-yen.
Le vo dà xu-ong et le vÓ dà que se traitent à 7 $ 50 et 8 $ 50, également les 60 kilos,
autrement dit 16 et 18 fr. 50.
Nous ne pensons pas qu'il y aurait avantage à importer des écorces en France, le fret, déjà
élevé, étant augmenté de tout le prix du poids mort (environ 80 %) transporté. Mais rien
n'empêcherait, semble-t-il, de fabriquer sur place, à Saigon, des extraits du tannin contenu
dans les écorces de palétuviers. Ceux-ci peuvent contenir, d'après l'essai fait aux Indes par
deux chimistes anglais, MM. Hunt et Mackay de Leeds, jusqu'à 58 de tannin. Toute une
série d'essais, qui viennent de se poursuivre aux Indes, par divers chimistes, ont permis
d'obtenir des extraits contenant jusqu'à 69010 de tannin (d'après l'Agricultural ledger no 1,
année 1902).
L'extraction ne serait pas compliquée, d'après la même publication: une batterie de diffu-
seurs, à double fond, en cuivre, communiquant les uns avec les autres, au nombre de 7 à 9,
constituerait l'appareil. On y place simplement les écorces, en poudre grossière (une poudre
trop fine retarderait la percolation et favoriserait les fermentations) sur le fond percé de
trous et on amène l'eau chaude. Dès que le premier, cylindre est épuisé, on le détache pour
le remplir d'une nouvelle quantité d'écorce fraîche et on l'ajoute à la suite du dernier diffuseur.
Lorsqu'il est plein d'eau chaude, il contient la solution tannique la plus forte. Il n'est pas
nécessaire que l'eau soit bouillante ; les expériences faites aux Indes ont prouvé qu'une
température de 60° à 90° centigrades, suivant les substances, constituait l'optimum, et même
que celle de 60° à 70° suffisait généralement.
Les palétuviers sont de beaucoup la plus importante source de tannin de la Cochinchine.
Mais on y trouve aussi en petites quantités les Myrobolans ; ceux-ci sont représentés par le
Terminalia chebula (en annamite chiêu lieu) dont les fruits non mûrs contiennent de 31 à
43 ° 0 de tannin, dans l'Inde, et l'écorce de l'arbre jeune 34 ° o environ, et par le Termihalia
tomentosa (en annamite bàng làng khê (?)) très pauvre en tannin (4 à 5, 9 c/o dans les fruits,
l'écorce 6 à 13 o/.).
Les épicarpes du mangoustan (Garcinia mangostana) contiennent un peu de tannin, mais
en faible proportion (6,58 o/o). Le Xylia dolabriformis (en annamite cây cam xe) est dans le
même cas.
L'enquête à laquelle fait procéder actuellement la Direction de l'Agriculture et du Commerce
'sur les plantes tannifères de la colonie, nous permettra de donner dans quelque temps des
renseigneménts complémentaires. v
*
* If.
Un nouvel emploi du tannin. — Nous trouvons dans le Bulletin trimestriel de la
Société forestière de Franche-Comté et Belfort, no 4, décembre 1903, un renseignement
extrait de La Nature, sur un nouvel emploi du tannin, ainsi conçu: si dans la confection des
briques, on mélange à la terre glaise environ 1 ° o de tannin, on augmente, dans des propor-
tions considérables, la force de résistance de la brique, qui se déforme moins à la cuisson, ne
se craquelle pas, ne s'émiette pas. Ce procédé économise encore 13 d'eau pour le gâchage
de la terre. Enfin, si ces briques sont séchées au soleil, elles sont plus solides que celles cuites
au four. Cette méthode suivie jadis par les Egyptiens, qui mélangeaient la terre glaise avec
une eau dans laquelle on avait fait bouillir de la paille, vient d'être retrouvée et appliquée
par un ingénieur américain, M. Acheson.
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Les irrigations dans le Haut-Tonkin. — Le Chef de bataillon commandant le
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