des autres 1. Cette plante atteint de douze à dix-huit mètres environ ; certains types vont jusque vingt-cinq mètres. Le diamètre de la tige varie de quatre à vingt centimètres.
On le. rencontre en .Chine en très grande abondance, notamment d-ans le Tchekiang, sous forme de forêts, et dans la région de Yong-tchou, province de Hounan
La pâte fournie par l'écorce, quoique très pauvre, représente une base d'exploitation, de toute sécurité, étant donné que la matière première est presqù'inépuisable.
Voici comment s'exprime Natalis Rondot sur la fabrication du papier, telle1 qu'elle est en usage dans certaines provinces de la Chine. Les tiges sont coupées au ras du sol et réunies en fagots ; les plus jeunes forment la meilleure qualité de pâte. On les fait tremper pendant quinze jours dans l'eau vaseuse, puis on les retire pour les couper en morceaux et les piler dans un mortier.
, On lave cette matière, que l'on place ensuite dans des cuves en maçonnerie, pleines d'eau, où elle reste en fermentation; on ajoute un lait de chaux et lorsque le tout est réduit à une pâte fine, on la fait blanchir par une exposition au soleil.
Les Chinois la coulent alors dans des cadres en bois, dont le fond est formé d'un châssis que l'on humecte d'alun.
Les feuilles sont ensuite sechées au soleil, puis collées et tissées., L'encollage consiste en une immersion dans une dissolution de colle de poisson et d'alun, soit pendant, soit après l'opération.
Pour lisser les feuilles, on emploie des brosses dtirès, que l'on promène sur le papier, ainsi que des plaques de grès rouge, bien lisses.
Le glaçage est obtenu par une légère couche de cire étendue et frottée avec beaucoup de soin, Le papier de bambou est ordinairement d'une couleur jaunâtre.
1 Birong, bambou à larges feuilles, atteint vingt mètres, sert pour la construction des cases annamites.
Danh hanh, petit bambou des forêts.
Trûc ~chl, petit bambou d'ornement.
Luông, bambou à longues feuilles. Le meilleur de tous les bambous ; inattaquable par les termites ; provient du Thanh-hoa. Employé dans la construction des maisons.
Nû-a bày, bambou mince, flexible, long de douze à quatorze mètres ; sert à faire des lattis.
Tre durô-ng ngà, haut de dix-huit mètres.
Tre giùng ,flexible, facile à polir, dure quatre-vingts ans; sert à fabriquer des engins de pêche.
Tre hoa, bambou à fleurs ; sert aux palanquins.
Tray, flexible, haut de sept mètres.
Voir aussi Bulletin Economique n° 14 (février 1903) p. 143 : Les bambous du Laos.
2 Natalis Rondot. (Etude pratique du commerce d'exportation de la Chine). - -
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