Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1900-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1900 01 janvier 1900
Description : 1900/01/01 (A3,N19)-1900/12/01 (A3,N30). 1900/01/01 (A3,N19)-1900/12/01 (A3,N30).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306892
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
- 7, -
poinU d'immersion de cette ligne sont signalés de distance en dis-
tance par des flotteurs en bambous ; cet engin est identique à celui
en usage dans la Méditerranée et connu sous le nom de palangre
ou de Palangrotte, selon que la ligne est plus ou moins longue.
La crevette et la seiche servent ordinairement d'amorces pour les
hameçons.
Sur certains points des rivières et dans les lagunes, on établit des
pêcheries parfaitement closes au moyen de claies en bambous ; on
y ménage des ouvertures exactement orientées pour que le courant
du fleuve ou la marée descendante s'y engouffrent et y entraînent
le poisson, qui est recueilli dans des nasses garnissant ces ouver-
tures. Ces pêcheries sont quelquefois un obstacle à la navigation et
une cause de destruction des canaux.
Sur les deux rivières de Hué et de Tourane, les pêcheurs utilisent un
engin assez ingénieux : un grand filet carré, suspendu à l'avant de
embarcation, s'immerge et se relève au moyen d'un système de
contre-poids; plusieurs petites pirogues, conduites par des femmes,
rament dans la direction du filet immergé, en tapant sans relâche
sur un tam-tam en bambous pour chasser le poisson devant elles ;
aussitôt que le but est atteint, le filet est relevé et le poisson capturé
est recueilli au moyen d'épuisettes.
Les Annamites se servent d'une quantité d'autres engins pour
faire- des pêches suffisant à leur consommation, mais trop peu im-
portants pour alimenter le commerce ou l'industrie ; il n'est pas
rare de rencontrer, sur les cours d'eau, des pêcheurs munis du car-
relet, d'autres se servant de l'épervier, en tout pareils à ceuxemployés
en Europe; le pêcheur de crevettes pousse devant lui, dans les bas-
fonds, une sorte de nasse à manche, raclant les fonds et ramassant
tout ce qu'il rencontre sur sa route ; enfin, le pêcheur à la ligne est
aussi commun que partout ailleurs.
Les réservoirs pour la conservation des poissons vivants sont in-
connus; ils ne seraient d'ailleurs d'aucune utilité, dans un pays où
tout le produit non consommé frais est immédiatement utilisé pour
la préparation des salaisons et des saumures.
(A suivre).
poinU d'immersion de cette ligne sont signalés de distance en dis-
tance par des flotteurs en bambous ; cet engin est identique à celui
en usage dans la Méditerranée et connu sous le nom de palangre
ou de Palangrotte, selon que la ligne est plus ou moins longue.
La crevette et la seiche servent ordinairement d'amorces pour les
hameçons.
Sur certains points des rivières et dans les lagunes, on établit des
pêcheries parfaitement closes au moyen de claies en bambous ; on
y ménage des ouvertures exactement orientées pour que le courant
du fleuve ou la marée descendante s'y engouffrent et y entraînent
le poisson, qui est recueilli dans des nasses garnissant ces ouver-
tures. Ces pêcheries sont quelquefois un obstacle à la navigation et
une cause de destruction des canaux.
Sur les deux rivières de Hué et de Tourane, les pêcheurs utilisent un
engin assez ingénieux : un grand filet carré, suspendu à l'avant de
embarcation, s'immerge et se relève au moyen d'un système de
contre-poids; plusieurs petites pirogues, conduites par des femmes,
rament dans la direction du filet immergé, en tapant sans relâche
sur un tam-tam en bambous pour chasser le poisson devant elles ;
aussitôt que le but est atteint, le filet est relevé et le poisson capturé
est recueilli au moyen d'épuisettes.
Les Annamites se servent d'une quantité d'autres engins pour
faire- des pêches suffisant à leur consommation, mais trop peu im-
portants pour alimenter le commerce ou l'industrie ; il n'est pas
rare de rencontrer, sur les cours d'eau, des pêcheurs munis du car-
relet, d'autres se servant de l'épervier, en tout pareils à ceuxemployés
en Europe; le pêcheur de crevettes pousse devant lui, dans les bas-
fonds, une sorte de nasse à manche, raclant les fonds et ramassant
tout ce qu'il rencontre sur sa route ; enfin, le pêcheur à la ligne est
aussi commun que partout ailleurs.
Les réservoirs pour la conservation des poissons vivants sont in-
connus; ils ne seraient d'ailleurs d'aucune utilité, dans un pays où
tout le produit non consommé frais est immédiatement utilisé pour
la préparation des salaisons et des saumures.
(A suivre).
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