Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
nuelle qui devait progressivement s'élever à 18,000 ligatures, le concessionnaire s'engageait à signaler aux autorités provin- ciales les mines métalliques trouvées; il lui était, en outre, interdit de l'aire des fouilles à une profondeur supérieure à rîO mètres annamites ou Ihiioc. En revanche, le matériel né- cessaire à l'exploiiation et le charbon élaient exemptés de tout droit de douane, et il lui était permis, s'il le jugeait nécessaire, d'améliorer le cours de la rivière pour la rendre plus facilement navigable jusque Tourane.
Les Chinois ont commencé immédiatement à exploiter la couche aux affleurements, particulièrement dans le voisinage de la Cascade ; de nombreuses galeries, dont les entrées sont encore visibles, ont, comme point de départ, le pied de la chute; la branche Ouest, du ruisseau a été aussi très activement exploitée.
Les travaux mai dirigés ont donné lieu ultérieurement à d'énor- mes éboulements.
Signalons encore les deux systèmes de galeries conjuguées commencés dans la haute vallée de la rivière, sur la rive droite et à 600 ou 700 mètres du confluent du ruisseau de la Cascade.
Ce travail a probablement été rapidement abandonné, parce qu'il ne donnait pas de résultats immédiats; un puits creusé à 30 mètres de là, sur la rive gauche, a été arrêté à 7 ou 8 mètres, sans doute à cause de l'abondance des eaux : il est comme les galeries bien prés du lit de la rivière.
Nous avons trouvé également dans la plaine, près du Song- thu-Bong et au pied de la première montagne du massif qui sépare Nong-Son de Dai-Binh, une descenderie complètement inondée qui, d'après ce qui nous a été dit, a une dizaine de mètres.
Les résultats d'une exploitation aussi mal comprise ne de- vaient pas être brillants. La société manquait de capitaux et, en 1888, la mine était louée Ú une association qui se livrait à un glanage peu productif dans la couche connue. Elle fu t vendue le 12 janvier 1880 à MM. Cotton et Amok. Les nouveaux pro- priétaires, au moment de l'enregistrement de cet acte, ont obtenu la suppression des clauses qui pouvaient gêner une exploitation à l'européenne, en particulier, de celle qui interdisait de travailler au-dessous de 30 thuoc ; ils ont été admis à bénéficier des
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