sucre, cigares, cigarettes, tabac en feuille, huile de coco, pour ne citer que les plus importants. Le prix moyen de tous ces produits, sauf celui du sucre, a subi une baisse notable.
N est un fait remarquable à noter, c'est le développement pris par la fabri- cation de l'huile de coco,, développement que j'avais fait entrevoir dans mon rapport commercial précédent. Ce produit est dirigé uniquement sur les Etats- Unis où la demande est sans cesse croissante, si bien qu'en une année la pro- motion a plus que doublé, passant de 5.010.429 kilogs. en 1913 à 11.943.329 kilogs. en 1914. Les prix se sont maintenus élevés, quoique un peu inférieurs f la cote de 1913, $ 22,01 les 100 kgs. au lieu de $ 22,08. C'est donc une Industrie qui a priori semble appelée à un avenir brillant : il ne faudrait pas cependant faire montre d'un optimisme excessif, non point que cette industrie ne soit pas en elle-même fort intéressante, mais comme elle absorbe des quantités considérables de coprah, elle se trouve en compétition avec, les exportateurs de ce produit, et il est bien évident que du jour où elle compro- , mettra leurs intérèts, il leur sera relativement facile de provoquer une hausse des cours, qui rendra l'exploitation locale beaucoup moins avantageuse. Avant e se prononcer définitivement, il y a donc lieu d'attendre ce que réserve avenir, car l'année passée ne peut servir de base de comparaison puisque les Pllx du coprah ont atteint des cotes excessivement basses, notamment en août et septembre, et que les industriels se sont trouvés dans des conditions particu- rèrement favorables.
ucre. - Si l'on se reporte aux statistiques, on constate que c'est le sucre n,l en 1914 a sauvé la situation de l'exportation philippine : non seulement il a ete exporté dans des quantités beaucoup plus considérables (236.498.001 kgs.
contre 167.333.707 kgs.), mais son prix moyen s'est maintenu plus élevé qu'en 1913,$ 4,66 les 100 kgs. au lieu de $ 4,45, grâce au débouché inespéré qu'il a trouvé aux Etats-Unis : cette exportation passait en effet de 30.716.889 kgs.
en 1913 à 169- 530.115 kgs. Par contre les exportations sur le Japon et Hong- ng diminuaient dans de très notables proportions.
ensemble de la situation pour ce produit, qui d'ailleurs est le seul à avoir 1 une hausse est donc très favorable, ce qui n'empêche pas que les planteurs a representent d'une manière générale sous un aspect des plus sombres.
Coprah. - L'exportation du coprah a subi une augmentation, peu impor- tante il est vrai, quant à la quantité(87.344.695 kgs. contre 82.219.36.3 kgs.), mais moins heureuse que celle du sucre, ses prix ont été atteints d'une baisse considérable, puisque, malgré son infériorité, l'exportation de 1913 présente o 1,914 un excédent de $ 2.565.454- Le prix moyen est passé de $ 114 à $ 8,60 la tonne : la cote nominale d'août était excessivement basse ; elle s'est yee dans les mois suivants, mais sans pouvoir reprendre son taux des pre- miers mois de l'année.
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