sont heurtés à des insuccès dans nombre de provinces : certains les attribuent à un défaut d'organisation du contrôle, mais il semble que l'incurie et la négli- gence de l'indigène y soient pour une bonne part.
Le Bureau, d'Agriculture a proposé l'immunisation générale des troupeaux.
C'est là une entreprise coûteuse et qui n'irait sans doute pas sans des difficul- tés d'exécution.
Cette question du bétail nous intéresse particulièrement puisqu'elle est susceptible d'influer sur nos échanges commerciaux entre le Cambodge et les Philippines.
Forêts. —La production forestière que l'on peut considérer comme illimitée n'a pas pris jusqu'à présent une notable extension, car l'exploitation des bois requiert des capitaux importants qu'il est difficile d'attirer aux Philippines.
Toutefois, une compagnie anglaise, la « Kolambugan Lumber and Development Co.», a reçu la concession de l'exploitation de 38.000 hectares pour une période de vingt années, situés dans l'île de Mindanao.
Il n'est pas douteux que son entreprise ne donne dans un avenir prochain des résultats appréciables et que cette industrie ne prenne un développement intéressant.
La plupart des bois de provenance philippine sont employés dans la cons- truction et l'industrie locale.
L'exportation est restée à peu près stationaire, $ 324.080 en 1913, contre $ 330.636, représentant respectivement 18.163 et 19.978 mètres cubes de bois divers.
Mines. — Bien qu'au dire des experts le sous-sol philippin doive être con- sidéré comme très riche, les progrès de l'industrie minière sont peu marqués.
Les capitaux américains et étrangers sont assez timorés à l'égard des philippines et il faut sans doute voir dans ce fait la cause du médiocre développement de leurs ressources minérales.
L'exploitation des gisements aurifères seule, a retenu particulièrement l'attention des capitalistes locaux, malgré certains insuccès dans l'île de Luzon.
Le centre producteur le plus important se trouve dans l'île de Masbate où plusieurs syndicats sont engagés dans cette région.
La production totale de l'or qui était en 1907 de 4.540 onces évaluées à $ 93.823 s'est élevée en 1914 à 58.235 onces évaluées $ 1.179.637.
Industrie. — L'industrie du pays s'est maintenue dans les limites que j'indiquais dans mon rapport pour l'année 1913.
Seule la fabrication de l'huile de coco a pris de l'extention. J'en parlerai plus longuement au chapitre de l'exportation.
Exportations.
Les exportations qui, comme on l'a vu plus haut, se sont élevées en 1914 à $48.689.634, sont limitées à un nombre restreint de produits : chanvre, coprah,
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