Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1915 01 septembre 1915
Description : 1915/09/01 (A18,N115)-1915/10/31. 1915/09/01 (A18,N115)-1915/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530686t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- Renseignements:
— 690 -
« M. Promio, sans pouvoir rien nous dire encore, espère, d'ici au mois d'octobre,
être en mesure d'indiquer un moyen de dessiccation.
« M. Pümping craint que la dessiccation n'entraîne une fermentation inévitable.
« L'avis de M. Gavelle-Brière est que les tiges de ramie séchées et décortiquées
donnent une matière qui n'est pas comparable, au point de vue de l'utilisation indus-
trielle, aux tiges décortiquées en vert et affirme que, le jour où on apportera aux
filatures de lin du Nord, de la ramie décortiquée en sec, on trouvera un débouché
considérable.
<( On objecte qu'il reste de la gomme. Erreur. La contexture de la gomme est telle
qu'elle s'élimine par la décortication en sec.
« M. Pümping, représentant de la filature de ramie de Bellegarde (Ain), n'emploie
que de la ramie à l'état vert ; néanmoins il estime qu'il faut attacher une grande im-
portance aux déclarations de M. Gavelle.
« M. le Président pense aussi que ces déclarations ont une importance considérable.
« M. le Rapporteur général. — S'il ne s'agit, pour être absolument certain de trou-
ver le placement de tout ce qu'on peut produire en ramie, que de trouver un procédé
de dessiccation qui, facilitant la décortication, éviterait les incertitudes du dégommage,
la question se simplifierait.
« M. Gavelle-Brière. — Je prends note de ce que dit M. Rivière. Après la déclara-
tion que j'ai eu l'honneur de vous faire au début de cette séance, la sienne prend
une importance capitale.
« M. le Président. — M. Pümping, avec sa grande compétence, M. Gavelle, avec
toute l'autorité qui s'attache à sa qualité de secrétaire général du Comité linier du
Nord de la France, nous disent que cette industrie est prête à adopter la ramie quand
nous la lui fournirons à l'état de filasse traitée en sec ; M. Rivière pense qu'on peut
arriver à ce résultat ; ces diverses opinions ont une importance énorme ; à elles seules,
elles suffiraient à donner à notre Congrès le caractère sérieux et pratique qu'il doit
présenter. Je vous invite à préciser ces débats sous forme de motions : i - Le Congrès
est-il d'avis que la dessiccation des tiges soit possible ? 2° Le Congrès peut-il émettre
l'avis qu'il y a un grand nombre de pays où la dessiccation des tiges soit possible?
« M. Rivière expose que, dans la première phase d'utilisation de la ramie, tous les
eflorts se sont portés sur le traitement en sec, qui présentait des difficultés de toutes
sortes, par suite tout au moins de l'état peu avancé des procédés qui lui étaient
applicables. De là les recherches par le traitement en vert. Ce dernier traitement,
qui permet une décortication plus rapide et faciliterait le dégommage, ne corres-
pondrait pas exactement aux besoins de l'industrie et M. Gavelle indique une autre
voie. Suivant notre collègue autorisé, avec la lanière sèche, on obtient un produit qui
passerait immédiatement au peignage, sans dégommage, ce que l'état d'une lanière
corticale ne permet pas de comprendre, ajoute M. Rivière.
« M. Gavelle répond qu'il ne peut que s'en référer à ses déclarations précédentes
et que si M. Rivière conteste les déclarations faites en son nom personnel et comme
représentant de l'industrie linière, son concours n'a plus raison d'être dans le Congrès.
« M. Rivière n'entend pas mettre en.doute les dires de M. Gavelle, mais il pense
qu'il y a confusion au sujet des opérations applicables à la ramie dans le traitement
en sec qui, suivant lui, ne peut taire passer brusquement la lanière brute à un pei-
gnage économique sans opération intermédiaire. Tout en conservant son opinion, il
ne croit pas devoir insister devant l'autorité de son collègue.
« M. Promio, sans pouvoir rien nous dire encore, espère, d'ici au mois d'octobre,
être en mesure d'indiquer un moyen de dessiccation.
« M. Pümping craint que la dessiccation n'entraîne une fermentation inévitable.
« L'avis de M. Gavelle-Brière est que les tiges de ramie séchées et décortiquées
donnent une matière qui n'est pas comparable, au point de vue de l'utilisation indus-
trielle, aux tiges décortiquées en vert et affirme que, le jour où on apportera aux
filatures de lin du Nord, de la ramie décortiquée en sec, on trouvera un débouché
considérable.
<( On objecte qu'il reste de la gomme. Erreur. La contexture de la gomme est telle
qu'elle s'élimine par la décortication en sec.
« M. Pümping, représentant de la filature de ramie de Bellegarde (Ain), n'emploie
que de la ramie à l'état vert ; néanmoins il estime qu'il faut attacher une grande im-
portance aux déclarations de M. Gavelle.
« M. le Président pense aussi que ces déclarations ont une importance considérable.
« M. le Rapporteur général. — S'il ne s'agit, pour être absolument certain de trou-
ver le placement de tout ce qu'on peut produire en ramie, que de trouver un procédé
de dessiccation qui, facilitant la décortication, éviterait les incertitudes du dégommage,
la question se simplifierait.
« M. Gavelle-Brière. — Je prends note de ce que dit M. Rivière. Après la déclara-
tion que j'ai eu l'honneur de vous faire au début de cette séance, la sienne prend
une importance capitale.
« M. le Président. — M. Pümping, avec sa grande compétence, M. Gavelle, avec
toute l'autorité qui s'attache à sa qualité de secrétaire général du Comité linier du
Nord de la France, nous disent que cette industrie est prête à adopter la ramie quand
nous la lui fournirons à l'état de filasse traitée en sec ; M. Rivière pense qu'on peut
arriver à ce résultat ; ces diverses opinions ont une importance énorme ; à elles seules,
elles suffiraient à donner à notre Congrès le caractère sérieux et pratique qu'il doit
présenter. Je vous invite à préciser ces débats sous forme de motions : i - Le Congrès
est-il d'avis que la dessiccation des tiges soit possible ? 2° Le Congrès peut-il émettre
l'avis qu'il y a un grand nombre de pays où la dessiccation des tiges soit possible?
« M. Rivière expose que, dans la première phase d'utilisation de la ramie, tous les
eflorts se sont portés sur le traitement en sec, qui présentait des difficultés de toutes
sortes, par suite tout au moins de l'état peu avancé des procédés qui lui étaient
applicables. De là les recherches par le traitement en vert. Ce dernier traitement,
qui permet une décortication plus rapide et faciliterait le dégommage, ne corres-
pondrait pas exactement aux besoins de l'industrie et M. Gavelle indique une autre
voie. Suivant notre collègue autorisé, avec la lanière sèche, on obtient un produit qui
passerait immédiatement au peignage, sans dégommage, ce que l'état d'une lanière
corticale ne permet pas de comprendre, ajoute M. Rivière.
« M. Gavelle répond qu'il ne peut que s'en référer à ses déclarations précédentes
et que si M. Rivière conteste les déclarations faites en son nom personnel et comme
représentant de l'industrie linière, son concours n'a plus raison d'être dans le Congrès.
« M. Rivière n'entend pas mettre en.doute les dires de M. Gavelle, mais il pense
qu'il y a confusion au sujet des opérations applicables à la ramie dans le traitement
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