Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1915 01 septembre 1915
Description : 1915/09/01 (A18,N115)-1915/10/31. 1915/09/01 (A18,N115)-1915/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530686t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- Renseignements:
- 689 -
« M. le Président. — Pour résumer les débats, je vous soumets à nouveau la
proposition de M. Favier formulée ainsi :
(( Le décorticage en sec est immédiatement utilisable par la filature, mais
ne donne que des numéros moyens.
(< Adopté par 6 voix contre ( : nombreuses abstentions.
(< Cette filasse offre de grandes facilités pour l'acheteur.
« Adopté par 10 voix : nombreuses abstentions.
(( La ramie traitée en vert permet de faire des fils au-dessus des numéros.
moyens qu'on ne peut obtenir avec la décortication en sec.
« Adopté.
« M. Michotte revient sur les difficultés du séchage.
« Une longue discussion s'engage à nouveau sur ce sujet.
(< M. Lacote expose que, dans l'Anjou, on met le chanvre à rouir, et qu'ensuite on
'e transporte dans les fourneaux.
« M. Michotte. — L'assimilation n'est pas possible.
« On nous a dit aussi : nous séchons sur des fils de fer ; mais comment faire
Apporter à des fils de fer un poids aussi considérable que celui de la ramie
« On a dit : on sèche au soleil ; or, le lendemain, les tiges sont pourries.
« Dans des étuves ? Quelle étuve sera assez grande et quelle dépense de charbon ?
Sous des hangars ? Le résultat est 2 kilos pour 100 kilos.
« Sur le terrain ? Dans quel terrain, dans quel pays ?
« Les pays qui produisent la ramie sont, vous l'avez dit vous-mêmes, les pays
chauds et pluvieux, humides en somme ; est-ce sur ce terrain que vous ferez sécher
Votre ramie ?
« On a obtenu évidemment de la ramie sèche en séchoir, mais à quel prix? Songez
il faut 120 kilos de charbon pour évaporer un mètre cube d'eau théoriquement.
Le fabricant dépensera beaucoup plus !.
« Si la décortication en sec était facile, je serais le premier à la préconiser; j'aurais
Une machine beaucoup plus facile à manŒuvrer.
« Nulle part on ne pourra dire que la décortication à l'état sec est possible : ni en
gérie, ni au Tonkin, ni à Sumatra.
« NI* Favier proteste au nom de l'Algérie. Divers membres font remarquer que, du
Divers membres font remarquer que, du
n à Sumatra, on ne fait que le china-qrass.
* • Rivière reconnaît que les cultivateurs ont toujours été aux prises avec de
"ranes difficultés de manipulation pour le traitement en sec. JI rappelle que les po-
latlOns indochinoises ont toujours traité en vert. Pour lui, moins les tiges sont
eches, plus la décortication se fait mal pour le travail en sec. Pour faire sécher, il
faut des espaces immenses et des frais de manipulation énormes. Sans doute on a
bien essaye d'obtenir la dessiccation à l'air libre ; mais, dans ce système, la dessicca-
tion absolue est difficile, sinon impossible à obtenir. En somme, c'est là une question
d preclalion industrielle. La corderie dira, d'ailleurs qu'elle ne tient pas à une
défibration absolue. Chacun se place à son point de vue, mais M. Rivière pense que,
Pou arriver à mettre tout le monde d'accord, on doit arrivera déterminer les moyens
e: plus simples et les plus pratiques de production, dans un but déterminé, visant
telle ou telle industrie.
1 « M. Favier signale qu'il a séché de la ramie à Saint-Denis-du-Sig, en Egypte et
même en France.
« M. le Président. — Pour résumer les débats, je vous soumets à nouveau la
proposition de M. Favier formulée ainsi :
(( Le décorticage en sec est immédiatement utilisable par la filature, mais
ne donne que des numéros moyens.
(< Adopté par 6 voix contre ( : nombreuses abstentions.
(< Cette filasse offre de grandes facilités pour l'acheteur.
« Adopté par 10 voix : nombreuses abstentions.
(( La ramie traitée en vert permet de faire des fils au-dessus des numéros.
moyens qu'on ne peut obtenir avec la décortication en sec.
« Adopté.
« M. Michotte revient sur les difficultés du séchage.
« Une longue discussion s'engage à nouveau sur ce sujet.
(< M. Lacote expose que, dans l'Anjou, on met le chanvre à rouir, et qu'ensuite on
'e transporte dans les fourneaux.
« M. Michotte. — L'assimilation n'est pas possible.
« On nous a dit aussi : nous séchons sur des fils de fer ; mais comment faire
Apporter à des fils de fer un poids aussi considérable que celui de la ramie
« On a dit : on sèche au soleil ; or, le lendemain, les tiges sont pourries.
« Dans des étuves ? Quelle étuve sera assez grande et quelle dépense de charbon ?
Sous des hangars ? Le résultat est 2 kilos pour 100 kilos.
« Sur le terrain ? Dans quel terrain, dans quel pays ?
« Les pays qui produisent la ramie sont, vous l'avez dit vous-mêmes, les pays
chauds et pluvieux, humides en somme ; est-ce sur ce terrain que vous ferez sécher
Votre ramie ?
« On a obtenu évidemment de la ramie sèche en séchoir, mais à quel prix? Songez
il faut 120 kilos de charbon pour évaporer un mètre cube d'eau théoriquement.
Le fabricant dépensera beaucoup plus !.
« Si la décortication en sec était facile, je serais le premier à la préconiser; j'aurais
Une machine beaucoup plus facile à manŒuvrer.
« Nulle part on ne pourra dire que la décortication à l'état sec est possible : ni en
gérie, ni au Tonkin, ni à Sumatra.
« NI* Favier proteste au nom de l'Algérie. Divers membres font remarquer que, du
Divers membres font remarquer que, du
n à Sumatra, on ne fait que le china-qrass.
* • Rivière reconnaît que les cultivateurs ont toujours été aux prises avec de
"ranes difficultés de manipulation pour le traitement en sec. JI rappelle que les po-
latlOns indochinoises ont toujours traité en vert. Pour lui, moins les tiges sont
eches, plus la décortication se fait mal pour le travail en sec. Pour faire sécher, il
faut des espaces immenses et des frais de manipulation énormes. Sans doute on a
bien essaye d'obtenir la dessiccation à l'air libre ; mais, dans ce système, la dessicca-
tion absolue est difficile, sinon impossible à obtenir. En somme, c'est là une question
d preclalion industrielle. La corderie dira, d'ailleurs qu'elle ne tient pas à une
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e: plus simples et les plus pratiques de production, dans un but déterminé, visant
telle ou telle industrie.
1 « M. Favier signale qu'il a séché de la ramie à Saint-Denis-du-Sig, en Egypte et
même en France.
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