Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1915 01 juillet 1915
Description : 1915/07/01 (A18,N114)-1915/08/31. 1915/07/01 (A18,N114)-1915/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530685d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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— 564 —
bétail pour engraisser leurs champs. — A proximité des gîtes d'étapes ils
viennent recueillir soigneusement le crottin des chevaux.
Terrains humides ou secs. — Les meos n'irriguent pas leurs champs — pas
plus que les Laotiens leurs rizières, l'irrigation la plus facile demanderait encore
trop de travail au Laotien — mais ils se déclarent par contre fort heureux si, à la
suite d'une importante averse, l'eau du ciel traverse leur champ de pavots et y
séjourne le temps strictement nécessaire pour y déposer l'humus dont elle s'est
chargée. Le sol doit être sec et perméable. Pas de gros arroyos ou d'étangs qui
dénonceraient la présence à la surface du sol de terrain de faible perméabilité.
Depuis le jour où les semis ont été faits jusqu'au moment où la plante,
germée a atteint une hauteur de 6 à 8 centimètres le meo souhaite la pluie. -
Passé ce temps, la plante est tirée d'affaire et ne redoute plus la sécheresse. En
fait, dans cette région du Laos, de fin novembre à fin avril les pluies sont fort
rares. — A peine pourrait-on signaler chaque mois un orage amenant une courte
averse que sa violence même fait s'écouler à peu près tout entière à la surface.
— Quant au brouillard, il existe, chaque matin jusqu'à 9 ou 10 heures de fin
septembre à fin janvier; passé cette période il est nul ou insignifiant.
Superficie cultivée. — Seule les meos et, par exception, quelques Phu-Eun
de la région de Xieng-Det se livrent à la culture de l'opium. Une famille meo-
mari et femme — sème en moyenne le contenu de 20 tasses à riz annamite
(Cai bat). — La superficie ainsi couverte est de 1.600 mètres carrés. La graine
est jetée à la volée, les plants sont ensuite éclaircis. On conserve un pied tous
les 20 centimètres de terrain. La récolte moyenne est d'une cai bat d'opium brut
par cai bat de semence, chaque cai bat d'opium brut pesant 1 pông = 10 taëls.
Durée de culture d'un même champ. — Le meo sème le même champ en
pavot pendant deux années consécutives. La première récolte est la meilleure,
la 2e un peu moins bonne, la 3e serait fort inférieure.
La culture du maïs précède toujours celle du pavot. — Le maïs est semé
de deux en deux mètres par groupes de quatre pieds. Le rôle du maïs est
d'abriter la jeune plante. Le pavot est semé lorsque le maïs est presque mûr.
Lorsque commence la récolte du maïs le pavot est déjà germé. Seuls les épis de
maïs sont cueillis ; la tige entière est laissée en terre.
Proportion de l'opium hâtif. — Le meo est toujours à court d'opium. Si
la récolte a été mauvaise la chose est normale ; si elle a été bonne il a eu tôt
fait de vendre inconsidérément ce qu'il a cru avoir en excédent. Quoi qu'il en
soit, et parce que l'opium lui est encore plus nécessaire que le maïs, sa nourri-
ture habituelle, il a hâte de voir rentrer dans sa case une nouvelle provision. —
Dès que les pluies, diminuant d'intensité le lui permettent, il fait de nouvelles
semences. La graine, mise en terre dans le cours du 10e mois (septembre) fournit
sa récolte cinq mois après. C'est le « gia do » ou « opium hâtif ». Le « gia pi » ou
« opium de l'année » semé en novembre est recueilli en avril. La même espèce de
bétail pour engraisser leurs champs. — A proximité des gîtes d'étapes ils
viennent recueillir soigneusement le crottin des chevaux.
Terrains humides ou secs. — Les meos n'irriguent pas leurs champs — pas
plus que les Laotiens leurs rizières, l'irrigation la plus facile demanderait encore
trop de travail au Laotien — mais ils se déclarent par contre fort heureux si, à la
suite d'une importante averse, l'eau du ciel traverse leur champ de pavots et y
séjourne le temps strictement nécessaire pour y déposer l'humus dont elle s'est
chargée. Le sol doit être sec et perméable. Pas de gros arroyos ou d'étangs qui
dénonceraient la présence à la surface du sol de terrain de faible perméabilité.
Depuis le jour où les semis ont été faits jusqu'au moment où la plante,
germée a atteint une hauteur de 6 à 8 centimètres le meo souhaite la pluie. -
Passé ce temps, la plante est tirée d'affaire et ne redoute plus la sécheresse. En
fait, dans cette région du Laos, de fin novembre à fin avril les pluies sont fort
rares. — A peine pourrait-on signaler chaque mois un orage amenant une courte
averse que sa violence même fait s'écouler à peu près tout entière à la surface.
— Quant au brouillard, il existe, chaque matin jusqu'à 9 ou 10 heures de fin
septembre à fin janvier; passé cette période il est nul ou insignifiant.
Superficie cultivée. — Seule les meos et, par exception, quelques Phu-Eun
de la région de Xieng-Det se livrent à la culture de l'opium. Une famille meo-
mari et femme — sème en moyenne le contenu de 20 tasses à riz annamite
(Cai bat). — La superficie ainsi couverte est de 1.600 mètres carrés. La graine
est jetée à la volée, les plants sont ensuite éclaircis. On conserve un pied tous
les 20 centimètres de terrain. La récolte moyenne est d'une cai bat d'opium brut
par cai bat de semence, chaque cai bat d'opium brut pesant 1 pông = 10 taëls.
Durée de culture d'un même champ. — Le meo sème le même champ en
pavot pendant deux années consécutives. La première récolte est la meilleure,
la 2e un peu moins bonne, la 3e serait fort inférieure.
La culture du maïs précède toujours celle du pavot. — Le maïs est semé
de deux en deux mètres par groupes de quatre pieds. Le rôle du maïs est
d'abriter la jeune plante. Le pavot est semé lorsque le maïs est presque mûr.
Lorsque commence la récolte du maïs le pavot est déjà germé. Seuls les épis de
maïs sont cueillis ; la tige entière est laissée en terre.
Proportion de l'opium hâtif. — Le meo est toujours à court d'opium. Si
la récolte a été mauvaise la chose est normale ; si elle a été bonne il a eu tôt
fait de vendre inconsidérément ce qu'il a cru avoir en excédent. Quoi qu'il en
soit, et parce que l'opium lui est encore plus nécessaire que le maïs, sa nourri-
ture habituelle, il a hâte de voir rentrer dans sa case une nouvelle provision. —
Dès que les pluies, diminuant d'intensité le lui permettent, il fait de nouvelles
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sa récolte cinq mois après. C'est le « gia do » ou « opium hâtif ». Le « gia pi » ou
« opium de l'année » semé en novembre est recueilli en avril. La même espèce de
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