Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1915 01 mai 1915
Description : 1915/05/01 (A18,N113)-1915/06/30. 1915/05/01 (A18,N113)-1915/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306840
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- Renseignements:
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— 321 —
uniquement phosphaté, peu riche et d'une action nulle sur une première récolte,
tellement sa décomposition serait lente. Si ce terme désigne des déchets de
poisson, il en est tout autrement. On remarque toutefois, que son effet fut nul,
ce qui tend à montrer qu'il s'agit d'arêtes de poisson. Des débris carnés eussent
produit le coup de fouet de toutes les matières azotées.
Malgré l'insuffisance de la quantité apportée, c'est le fumier de vache,
fumier sans paille, répétons-le, qui produisit le plus d'effet. Reste à savoir si
son application paye, c'est-à-dire si le prix qu'a coûté son apport est remboursé
par l'augmentation de produit obtenue.
Au premier examen, l'augmentation paraît être d'un minimum de 400 kil.
de fibre à 35 fr. prix moyen, soit 140, fr. par hectare. Or, 6. 300 kil. de
fumier, n'ont pas coûté, même en tenant compte de la dépense de transport et
d'épandage, 140 francs. Toutefois, le prix d'achat du dit fumier ne peut guère
être estimé au-dessous de 5o francs ; son transport et son épandage ne peuvent
être évalués au-dessous de 3o francs. Il reste une marge, c'est-à-dire un profit
immédiat de 60 francs par hectare qui est faible, trop faible pour tenter les
cultivateurs, mais qui ne représente pas tout le bénéfice de l'opération, puisque
les récoltes qui succéderont au jute profiteront aussi de cet apport.
Les rapporteurs de ces expériences ont fait une omission assez grave en ne
nous l'assurant pas sur l'uniformité des conditions du sol ayant servi aux expé-
riences. Nous les croyons trop avisés pour renouveler des essais de fumure sur
des lots ayant déjà été employés au même objet et dans lesquels se rencontre-
l'aient, de manière très inégale, des éléments non épuisés par la précédente
récolte. Nous croyons bien qu'ils ont fait chaque essai en terre sinon vierge,
du moins n'ayant reçu depuis fort longtemps aucun apport d'engrais, ou, tout
au moins, en terrain très uniforme à ce point de vue. Mieux eût valu nous
rassurer par une déclaration.
Dailleurs, le rapporteur de 1906 nous présente un tableau des résultats
financiers obtenus pas l'apport des différentes fumures comparées.
Nous avons déjà donné ce tableau page 305; mais nous y revenons pour dire
notre inquiétude sur sa portée réelle.
Nous y voyons, en effet, que les 6 8 maunds 20 seers de fumier de vache y ont
été évalués à 2 roupies 13 annas (4 fr. 65) ce qui fait, pour nos 6. 300 kilos à
hectare une dépense de 11 fr. 60, — évaluation très insuffisante. L'expérimen-
tateur paraît avoir tenu compte de ses seules dépenses, le fumier, pris sur la
et me, n'ayant pas été estimé. Les 4 fr. 65 à l'acre ou II fr. 60 à l'hectare
doivent représenter simplement le transport et peut-être l'épandage.
Non seulement, il fallait tenir compte de la valeur du fumier, laquelle en
France ne serait pas moindre de 50 francs, — nous l'affirmons, pour en avoir
acheté très souvent. Il est vrai, nous l'avons déjà dit (page 305) que, dans l'Inde,
il n'y a pas de cours pour cette matière, et que, si l'emploi devait se généraliser,
Si la demande tendait à devenir constante, le prix s'élèverait d'autant plus vite
que cette matière est, dans certaines parties de l'Inde, l'unique combustible.
uniquement phosphaté, peu riche et d'une action nulle sur une première récolte,
tellement sa décomposition serait lente. Si ce terme désigne des déchets de
poisson, il en est tout autrement. On remarque toutefois, que son effet fut nul,
ce qui tend à montrer qu'il s'agit d'arêtes de poisson. Des débris carnés eussent
produit le coup de fouet de toutes les matières azotées.
Malgré l'insuffisance de la quantité apportée, c'est le fumier de vache,
fumier sans paille, répétons-le, qui produisit le plus d'effet. Reste à savoir si
son application paye, c'est-à-dire si le prix qu'a coûté son apport est remboursé
par l'augmentation de produit obtenue.
Au premier examen, l'augmentation paraît être d'un minimum de 400 kil.
de fibre à 35 fr. prix moyen, soit 140, fr. par hectare. Or, 6. 300 kil. de
fumier, n'ont pas coûté, même en tenant compte de la dépense de transport et
d'épandage, 140 francs. Toutefois, le prix d'achat du dit fumier ne peut guère
être estimé au-dessous de 5o francs ; son transport et son épandage ne peuvent
être évalués au-dessous de 3o francs. Il reste une marge, c'est-à-dire un profit
immédiat de 60 francs par hectare qui est faible, trop faible pour tenter les
cultivateurs, mais qui ne représente pas tout le bénéfice de l'opération, puisque
les récoltes qui succéderont au jute profiteront aussi de cet apport.
Les rapporteurs de ces expériences ont fait une omission assez grave en ne
nous l'assurant pas sur l'uniformité des conditions du sol ayant servi aux expé-
riences. Nous les croyons trop avisés pour renouveler des essais de fumure sur
des lots ayant déjà été employés au même objet et dans lesquels se rencontre-
l'aient, de manière très inégale, des éléments non épuisés par la précédente
récolte. Nous croyons bien qu'ils ont fait chaque essai en terre sinon vierge,
du moins n'ayant reçu depuis fort longtemps aucun apport d'engrais, ou, tout
au moins, en terrain très uniforme à ce point de vue. Mieux eût valu nous
rassurer par une déclaration.
Dailleurs, le rapporteur de 1906 nous présente un tableau des résultats
financiers obtenus pas l'apport des différentes fumures comparées.
Nous avons déjà donné ce tableau page 305; mais nous y revenons pour dire
notre inquiétude sur sa portée réelle.
Nous y voyons, en effet, que les 6 8 maunds 20 seers de fumier de vache y ont
été évalués à 2 roupies 13 annas (4 fr. 65) ce qui fait, pour nos 6. 300 kilos à
hectare une dépense de 11 fr. 60, — évaluation très insuffisante. L'expérimen-
tateur paraît avoir tenu compte de ses seules dépenses, le fumier, pris sur la
et me, n'ayant pas été estimé. Les 4 fr. 65 à l'acre ou II fr. 60 à l'hectare
doivent représenter simplement le transport et peut-être l'épandage.
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France ne serait pas moindre de 50 francs, — nous l'affirmons, pour en avoir
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que cette matière est, dans certaines parties de l'Inde, l'unique combustible.
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