Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1915 01 janvier 1915
Description : 1915/01/01 (A18,N111)-1915/02/28. 1915/01/01 (A18,N111)-1915/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306825
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 112
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 161
- .......... Page(s) .......... 162
- .......... Page(s) .......... 163
- 39-
attribué par certains à la contraction monétaire provoquée parla suspension
effective de la frappe de roupies et cette idée, ainsi que celles qu'a fait naître la
théorie quanlilative, ont inspiré le système qui a été préconisé par M. Conant
en vue de stabiliser le change philippin. Suivant M. Conant, pour que le change
du peso philippin fût maintenu au pair, il suffisait que la circulation en fût
exactement adaptée aux besoins du commerce. Pour assurer ce résultat, on
constituait une réserve d'or préalable à l'aide de laquelle le Gouvernement
rachetait tous les pesos en excédent des besoins et les retirait de la circulation.
Il s'engageait en effet à délivrer au pair ou du moins à un taux fixé ne varietur
des traites sur New-York contre versement de pesos à Manille et les pesos ainsi
encaissés ne pouvaient être remis en circulation que pour le paiement de traites
tirées des Etats-Unis sur le Trésor colonial ou en échange de monnaies d'or
américaines, de barres d'or ou de billets de banque ou d'état américains. La
raréfaction du numéraire provoquée par ce retrait devait à elle seule assurer
le relèvement du change et son maintien au pair, de la même manière que dans
les pays à étalon d'or, la hausse de l'or résulte de sa sortie pour les réglements
de soldes internationaux. Pour assurer la stabilisation du change d'une monnaie
d'argent quelconque, il suffirait en conséquence de déterminer empiriquement
l'importance que doit avoir la réserve d'or qui permettra de raréfier suffisam-
ment la monnaie d'argent pour que le frein agisse.
Il n'y a pas lieu d'instituer ici une discussion académique sur la valeur de la
thèse soutenue par M. Conant. On doit seulement constater que l'application qui
en a été faite aux Philippines, malgré le succès de la réforme monétaire, n'a
pas confirmé pleinement la théorie sur laquelle elle s'appuyait, en ce sens que
la réussite de la réforme philippine peut très bien être attribuée à d'autres causes
que celle sur laquelle comptait M. Conant. La contraction du stock monétaire
en circulation résultant du retrait ou de la sortie des espèces métalliques,
est-elle susceptible à elle seule de renverser la situation des changes et de
transformer un change défavorable en un change favorable ? C'est un point qui
reste en discussion. La rareté ou au contraire l'abondance de la circulation in-
térieure peut bien avoir une influence sur les prix, elle n'en a pas, au moins
immédiatement, sur le change extérieur. La suspension de la frappe des espèces
libératoires n'a d'autre effet que d'enlever aux débiteurs étrangers les moyens
de remise qu'ils emploieraient si le change s'élevait de telle sorte qu'une remise
en espèces fût le procédé de réglement le moins coûteux. Elle empêche simple-
ment une offre éventuelle de remises de se produire. La raréfaction des espèces
ou au contraire leur abondance ne peut donc jamais qu'être relative aux
besoins de remises qui se présentent, lesquels dépendent eux-mêmes de la
situation de la balance des comptes. Ceci revient à dire que le système ne
peut fonctionner d'une manière efficace que si, d'une manière générale, la
balance des comptes du pays où il est appliqué est créditrice et non débitrice.
Toutefois, comme dans la pratique on ne constate jamais des soldes débiteurs
tels que leur règlement entraîne l'exportation de toutes les espèces métalliques
attribué par certains à la contraction monétaire provoquée parla suspension
effective de la frappe de roupies et cette idée, ainsi que celles qu'a fait naître la
théorie quanlilative, ont inspiré le système qui a été préconisé par M. Conant
en vue de stabiliser le change philippin. Suivant M. Conant, pour que le change
du peso philippin fût maintenu au pair, il suffisait que la circulation en fût
exactement adaptée aux besoins du commerce. Pour assurer ce résultat, on
constituait une réserve d'or préalable à l'aide de laquelle le Gouvernement
rachetait tous les pesos en excédent des besoins et les retirait de la circulation.
Il s'engageait en effet à délivrer au pair ou du moins à un taux fixé ne varietur
des traites sur New-York contre versement de pesos à Manille et les pesos ainsi
encaissés ne pouvaient être remis en circulation que pour le paiement de traites
tirées des Etats-Unis sur le Trésor colonial ou en échange de monnaies d'or
américaines, de barres d'or ou de billets de banque ou d'état américains. La
raréfaction du numéraire provoquée par ce retrait devait à elle seule assurer
le relèvement du change et son maintien au pair, de la même manière que dans
les pays à étalon d'or, la hausse de l'or résulte de sa sortie pour les réglements
de soldes internationaux. Pour assurer la stabilisation du change d'une monnaie
d'argent quelconque, il suffirait en conséquence de déterminer empiriquement
l'importance que doit avoir la réserve d'or qui permettra de raréfier suffisam-
ment la monnaie d'argent pour que le frein agisse.
Il n'y a pas lieu d'instituer ici une discussion académique sur la valeur de la
thèse soutenue par M. Conant. On doit seulement constater que l'application qui
en a été faite aux Philippines, malgré le succès de la réforme monétaire, n'a
pas confirmé pleinement la théorie sur laquelle elle s'appuyait, en ce sens que
la réussite de la réforme philippine peut très bien être attribuée à d'autres causes
que celle sur laquelle comptait M. Conant. La contraction du stock monétaire
en circulation résultant du retrait ou de la sortie des espèces métalliques,
est-elle susceptible à elle seule de renverser la situation des changes et de
transformer un change défavorable en un change favorable ? C'est un point qui
reste en discussion. La rareté ou au contraire l'abondance de la circulation in-
térieure peut bien avoir une influence sur les prix, elle n'en a pas, au moins
immédiatement, sur le change extérieur. La suspension de la frappe des espèces
libératoires n'a d'autre effet que d'enlever aux débiteurs étrangers les moyens
de remise qu'ils emploieraient si le change s'élevait de telle sorte qu'une remise
en espèces fût le procédé de réglement le moins coûteux. Elle empêche simple-
ment une offre éventuelle de remises de se produire. La raréfaction des espèces
ou au contraire leur abondance ne peut donc jamais qu'être relative aux
besoins de remises qui se présentent, lesquels dépendent eux-mêmes de la
situation de la balance des comptes. Ceci revient à dire que le système ne
peut fonctionner d'une manière efficace que si, d'une manière générale, la
balance des comptes du pays où il est appliqué est créditrice et non débitrice.
Toutefois, comme dans la pratique on ne constate jamais des soldes débiteurs
tels que leur règlement entraîne l'exportation de toutes les espèces métalliques
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 50/177
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65306825/f50.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65306825/f50.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65306825/f50.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65306825
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65306825
Facebook
Twitter