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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 31
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 123
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 229
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— oO —
duits que l'on peut obtenir de premier jet au tour des potiers. C'est la première
fois, croyons-nous, depuis la fermeture des usines de Jean Laborde, que des indi-
gènes ont été dressés à l'usage de cet outil ; il n'est pas même sûr qu'il en ait
introduit l'emploi ; quoi qu'il en soit, les jeunes élèves se sont montrés fort
aptes à recevoir l'enseignement nouveau. A leur arrivée à l'atelier, ils sont
dressés d'abord au pétrissage de la terre et, lorsqu'ils commencent à se rendre
compte des façons nécessaires pour la rendre bien homogène, ils abordent l'u-
sage du tour, sur lequel, par une gradation insensible, on les conduit à la fabri-
cation des objets de ménage tels que : assiettes, marmites, poêlons, pots à lait,
cafetières, etc., etc. Les élèves sont exercés, en outre, à la confection des pote-
ries de jardin qui comprennent les différentes catégories de pots à fleurs et les
tuyaux de drainage ; ils réussissent particulièrement, enfin, dans la préparation
de la céramique de bâtiment, carreaux de dallage, frises décoratives et éléments
vernissés divers, dont les motifs, assez heureux quelquefois, commencent à
égayer les facades d'un certain nombre de maisons à Tananarive.
C'est en deuxième année qu'ils abordent l'étude des vernis. Ceux-ci sont
obtenus exclusivement de produits du pays, et cela afin que les ouvriers formés,
quoique pauvres en général, puissent se tirer d'affaire, seuls où à peu près, à leur
sortie de l'école.
La plupart des vernis employés sont à base de plomb, ils proviennent de
l'oxydation à l'atelier des déchets de fabrication que l'on se procure en ville à
assez bon marché.
Des vernis verts, rouges et noirs, sont obtenus en mélangeant la litharge
avec de l'oxyde de cuivre ou des mâchefers de la forge. Aucun d'eux ne peut
être employé pour les ustensiles de ménage, car ils sont attaqués par les acides
faibles comme le vinaigre. Ici encore, le concours du laboratoire municipal de
Tananarive a été précieux ; on lui a soumis les premiers échantillons de pote-
ries vernissées produits et il a fourni l'analyse ci-dessous :
« Echantillon soumis à l'analyse : vase en terre vernissée au plomb. Ce
« vernis n'est pas attaquable à l'ébullition par l'eau distillée. De l'eau distillée
« additionnée de sel marin, après digestion d'une heure au contact du vernis,
« dissout des traces sensibles de plomb.
« De l'eau additionnée de 2 d'acide acétique attaque le vernis et donne,
« après digestion d'une heure, un précipité abondant de sulfure de plomb sous
« l'influence de l'hydrogène sulfure. » -,
Il fallut trouver autre chose que les compositions à base exclusive de plomb.
On s'est arrêté à la suivante :
Silicate de potasse alcalin à 50° Baumé, , , ,. 100 parties
Oxyde de plomb (Litharge) 25 —
Quartz en poudre.,. 15 —
Le résultat de ce mélange a été bon et il y a tout lieu d'espérer que l'école
professionnelle pourra, dans un assez court délai, répandre sur les marchés de
l'Imerina des poteries analogues à celles qui, en France, sont habituellement
employées pour la cuisine dans les ménages.
Une certaine difficulté naît du coût assez élevé des vernis au silicate de
potasse ; mais il n'est pas impossible peut-être de les fabriquer sur place, les
plantes à potasse abondant dans la région de Tananarive ; le quartz existe par-
tout, sa calcination en mélange avec la litharge dans les proportions voulues,
tout en donnant un produit impur, doit être suffisante pour l'usage dont nous
parlons. Il ne faut cependant rien préjuger, la question n'ayant pas encore reçu
la sanction de la pratique.
A part les tours qui constituent l'outillage fondamental de la poterie de
l'école, celle-ci n'est encore pourvue d'aucun des perfectionnements qui, en Eu-
rope, permettent de donner à la préparation des terres la finesse convenable.
Elle ne possède ni filtre à presse, ni moulin de broyage ; ce n'est que petit à
petit, chaque année, qu'elle pourra acquérir cet outillage ; déjà, cependant, elle
est en mesure d'assurer aux élèves un métier rémunérateur, car le besoin de
produits, tels que ceux que nous avons passés en revue, se fait plus vivement
sentir tous les jours.
L'expérience @ acquise pendant sept années à montré que, pour l'atelier de
poterie, il était nécessaire de subordonner l'entrée de l'élève, non pas seulement
duits que l'on peut obtenir de premier jet au tour des potiers. C'est la première
fois, croyons-nous, depuis la fermeture des usines de Jean Laborde, que des indi-
gènes ont été dressés à l'usage de cet outil ; il n'est pas même sûr qu'il en ait
introduit l'emploi ; quoi qu'il en soit, les jeunes élèves se sont montrés fort
aptes à recevoir l'enseignement nouveau. A leur arrivée à l'atelier, ils sont
dressés d'abord au pétrissage de la terre et, lorsqu'ils commencent à se rendre
compte des façons nécessaires pour la rendre bien homogène, ils abordent l'u-
sage du tour, sur lequel, par une gradation insensible, on les conduit à la fabri-
cation des objets de ménage tels que : assiettes, marmites, poêlons, pots à lait,
cafetières, etc., etc. Les élèves sont exercés, en outre, à la confection des pote-
ries de jardin qui comprennent les différentes catégories de pots à fleurs et les
tuyaux de drainage ; ils réussissent particulièrement, enfin, dans la préparation
de la céramique de bâtiment, carreaux de dallage, frises décoratives et éléments
vernissés divers, dont les motifs, assez heureux quelquefois, commencent à
égayer les facades d'un certain nombre de maisons à Tananarive.
C'est en deuxième année qu'ils abordent l'étude des vernis. Ceux-ci sont
obtenus exclusivement de produits du pays, et cela afin que les ouvriers formés,
quoique pauvres en général, puissent se tirer d'affaire, seuls où à peu près, à leur
sortie de l'école.
La plupart des vernis employés sont à base de plomb, ils proviennent de
l'oxydation à l'atelier des déchets de fabrication que l'on se procure en ville à
assez bon marché.
Des vernis verts, rouges et noirs, sont obtenus en mélangeant la litharge
avec de l'oxyde de cuivre ou des mâchefers de la forge. Aucun d'eux ne peut
être employé pour les ustensiles de ménage, car ils sont attaqués par les acides
faibles comme le vinaigre. Ici encore, le concours du laboratoire municipal de
Tananarive a été précieux ; on lui a soumis les premiers échantillons de pote-
ries vernissées produits et il a fourni l'analyse ci-dessous :
« Echantillon soumis à l'analyse : vase en terre vernissée au plomb. Ce
« vernis n'est pas attaquable à l'ébullition par l'eau distillée. De l'eau distillée
« additionnée de sel marin, après digestion d'une heure au contact du vernis,
« dissout des traces sensibles de plomb.
« De l'eau additionnée de 2 d'acide acétique attaque le vernis et donne,
« après digestion d'une heure, un précipité abondant de sulfure de plomb sous
« l'influence de l'hydrogène sulfure. » -,
Il fallut trouver autre chose que les compositions à base exclusive de plomb.
On s'est arrêté à la suivante :
Silicate de potasse alcalin à 50° Baumé, , , ,. 100 parties
Oxyde de plomb (Litharge) 25 —
Quartz en poudre.,. 15 —
Le résultat de ce mélange a été bon et il y a tout lieu d'espérer que l'école
professionnelle pourra, dans un assez court délai, répandre sur les marchés de
l'Imerina des poteries analogues à celles qui, en France, sont habituellement
employées pour la cuisine dans les ménages.
Une certaine difficulté naît du coût assez élevé des vernis au silicate de
potasse ; mais il n'est pas impossible peut-être de les fabriquer sur place, les
plantes à potasse abondant dans la région de Tananarive ; le quartz existe par-
tout, sa calcination en mélange avec la litharge dans les proportions voulues,
tout en donnant un produit impur, doit être suffisante pour l'usage dont nous
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A part les tours qui constituent l'outillage fondamental de la poterie de
l'école, celle-ci n'est encore pourvue d'aucun des perfectionnements qui, en Eu-
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