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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 4ÎS —
population laitière dans la banlieue des villes et dans les régions où là tem-
pérature permet la fabrication du beurre et des fromages.
Si, comme producteur de travail, le bœuf malgache n'a pas, jusqu'à pré-
sent, donné tous les résultats qu'il est permis d'en attendre, la faute en est plus
à ceux qui l'ont employé qu'à lui-même. On a opposé ici le bœuf au mulet
en partant de ces deux données : 1° que le mulet coûte cher, alors que le bœuf
est d'un prix dérisoire ; 2° que le mulet demande une ration alors que le bœuf
ne coûte rien à nourrir. Partant de ces principes faux, on a employé des bœufs
bon marché, c'est-à-dire généralement petits et en mauvais état; on les a
attelés d'une façon économique, mais mauvaise, on leur a fait faire des étapes
de mulet, trop longues, à la fin desquelles, on leur laissait brouter l'herbe,
quand il y en avait sur les mamelons, ou quand ils n'avaient pas, dans le
nez, un anneau de dimension suffisante pour les empêcher de paître. Résultats :
certains convois ont perdu plus de la moitié de leur effectif sur 300 kilomètres ;
quant au rendement économique, il fut peu brillant. ",.'
Lorsque les bœufs seront choisis et employés par des gens ayant puisé leurs
connaissances ailleurs que dans les romans de voyage, sachant qu'en France,
par exemple, un bœuf fournissant un travail régulier touche une ration sensi-
blement égale à celle d'un cheval ou d'un mulet du même poids, que, quand
le bœuf se nourrit uniquement de fourrage, il est obligé d'en absorber au
moins deux fois par jour à satiété pour s'entretenir, qu'il faut environ trois
heures à ,un bœuf pour prendre son repas en pâture et autant pour le ruminer,
les résultats seront, sans doute, différents, mais on ne dira peut-être plus alors
que le bœuf est supérieur au mulet pour faire des convois à grande distance.
Pendant la guerre sud-africaine, lors de la marche des Anglais sur Bloëm-
fontein et Prétoria, la mortalité des bœufs de trait de leur convoi fut effrayante,
alors que la mortalité des mulets n'avait rien d'exagéré.
Est-ce à dire que notre bœuf estparfait et n'a besoin d'aucune amélioration ?
Evidemment non ; on peut souhaiter le voir plus près de terre, plus ample, plus
musclé dans son arrière-main, plus culotté, Ces améliorations seront la consé-
quence naturelle de son perfectionnement comme animal de boucherie, comme
producteur de viande.
La distinction établie entre les races de travail et les racés à viande ne
devrait, en effet, pas exister ; nos meilleurs animaux de boucherie, les limousins,
les nivernais-charollais, les garonnais, sont en même temps des animaux de
travail ; la destination finale du bœuf étant toujours la boucherie, on doit lé
former en vue de cette destination. D'ailleurs, les qualités du bœuf de boucherie :
rectitude du dessus, largeur, hauteur et profondeur de la poitrine, largeur du
bassin, grand développement des muscles de l'arrière-main, sont également les
qualités du bœuf de travail; aussi, tout perfectionnement au point de vue de
la boucherie se traduit par une augmentation de l'aptitude au travail.
Comment devrons-nous poursuivre le perfectionnement de nos bœufs à ce
double point de vue de la production de la viande et du travail ?
Y a-t-il une transformation radicale à opérer, ou simplement à développer
des qualités déjà existantes ?
Tout le monde s'accorde à reconnaître que le bœuf malgache fournit une
viande de bonne-qualité, l'aptitude de l'espece à l'engraissement est incontes-
table, le rapport du poids net au poids vif, le rendement, est raisonnable.
Les détracteurs du bœuf malgache lui reprochent trois choses : de ne pas
être précoce, de ne pas être assez volumineux, d'avoir une bosse.
Aucune race naturelle n'est précoce ; toutes les races précoces sont nées -
dans des régions d'agriculture très développée ; la précocité est un attribut que
la race perd en tombant dans un milieu défavorable; un troupeau de mérinos,
précoces, que l'on soumettrait au régime de la transhumance de la Crau aux
Alpes et des Alpes à la Crau, perdrait sa précocité tout comme des durham de
bonne famille que l'on mettrait au régime des bœufs de la province de Tamatave.
La précocité du bétail étant corrélative d'un certain développement de l'agri-
culture, il importe avant tout de réaliser ce développement, s'il n'est déjà
atteint.
Pour des raisons analogues ceux qui voudraient, ici, faire actuellement du
bœuf de très grande taille se berceraient d'illusions et dépenseraient leur
argent en pure perte. Il se passerait pour les bœufs ce qui s'est passé pour les
chevaux : toutes les races de chevaux ayant concouru à la formation de la race
chevaline malgache étaient plus grandes qu'elle; les conditions du milieu ont,
seules, déterminé la petite taille de la race locale.
Comme l'augmentation de la précocité, l'augmentation importante de la
population laitière dans la banlieue des villes et dans les régions où là tem-
pérature permet la fabrication du beurre et des fromages.
Si, comme producteur de travail, le bœuf malgache n'a pas, jusqu'à pré-
sent, donné tous les résultats qu'il est permis d'en attendre, la faute en est plus
à ceux qui l'ont employé qu'à lui-même. On a opposé ici le bœuf au mulet
en partant de ces deux données : 1° que le mulet coûte cher, alors que le bœuf
est d'un prix dérisoire ; 2° que le mulet demande une ration alors que le bœuf
ne coûte rien à nourrir. Partant de ces principes faux, on a employé des bœufs
bon marché, c'est-à-dire généralement petits et en mauvais état; on les a
attelés d'une façon économique, mais mauvaise, on leur a fait faire des étapes
de mulet, trop longues, à la fin desquelles, on leur laissait brouter l'herbe,
quand il y en avait sur les mamelons, ou quand ils n'avaient pas, dans le
nez, un anneau de dimension suffisante pour les empêcher de paître. Résultats :
certains convois ont perdu plus de la moitié de leur effectif sur 300 kilomètres ;
quant au rendement économique, il fut peu brillant. ",.'
Lorsque les bœufs seront choisis et employés par des gens ayant puisé leurs
connaissances ailleurs que dans les romans de voyage, sachant qu'en France,
par exemple, un bœuf fournissant un travail régulier touche une ration sensi-
blement égale à celle d'un cheval ou d'un mulet du même poids, que, quand
le bœuf se nourrit uniquement de fourrage, il est obligé d'en absorber au
moins deux fois par jour à satiété pour s'entretenir, qu'il faut environ trois
heures à ,un bœuf pour prendre son repas en pâture et autant pour le ruminer,
les résultats seront, sans doute, différents, mais on ne dira peut-être plus alors
que le bœuf est supérieur au mulet pour faire des convois à grande distance.
Pendant la guerre sud-africaine, lors de la marche des Anglais sur Bloëm-
fontein et Prétoria, la mortalité des bœufs de trait de leur convoi fut effrayante,
alors que la mortalité des mulets n'avait rien d'exagéré.
Est-ce à dire que notre bœuf estparfait et n'a besoin d'aucune amélioration ?
Evidemment non ; on peut souhaiter le voir plus près de terre, plus ample, plus
musclé dans son arrière-main, plus culotté, Ces améliorations seront la consé-
quence naturelle de son perfectionnement comme animal de boucherie, comme
producteur de viande.
La distinction établie entre les races de travail et les racés à viande ne
devrait, en effet, pas exister ; nos meilleurs animaux de boucherie, les limousins,
les nivernais-charollais, les garonnais, sont en même temps des animaux de
travail ; la destination finale du bœuf étant toujours la boucherie, on doit lé
former en vue de cette destination. D'ailleurs, les qualités du bœuf de boucherie :
rectitude du dessus, largeur, hauteur et profondeur de la poitrine, largeur du
bassin, grand développement des muscles de l'arrière-main, sont également les
qualités du bœuf de travail; aussi, tout perfectionnement au point de vue de
la boucherie se traduit par une augmentation de l'aptitude au travail.
Comment devrons-nous poursuivre le perfectionnement de nos bœufs à ce
double point de vue de la production de la viande et du travail ?
Y a-t-il une transformation radicale à opérer, ou simplement à développer
des qualités déjà existantes ?
Tout le monde s'accorde à reconnaître que le bœuf malgache fournit une
viande de bonne-qualité, l'aptitude de l'espece à l'engraissement est incontes-
table, le rapport du poids net au poids vif, le rendement, est raisonnable.
Les détracteurs du bœuf malgache lui reprochent trois choses : de ne pas
être précoce, de ne pas être assez volumineux, d'avoir une bosse.
Aucune race naturelle n'est précoce ; toutes les races précoces sont nées -
dans des régions d'agriculture très développée ; la précocité est un attribut que
la race perd en tombant dans un milieu défavorable; un troupeau de mérinos,
précoces, que l'on soumettrait au régime de la transhumance de la Crau aux
Alpes et des Alpes à la Crau, perdrait sa précocité tout comme des durham de
bonne famille que l'on mettrait au régime des bœufs de la province de Tamatave.
La précocité du bétail étant corrélative d'un certain développement de l'agri-
culture, il importe avant tout de réaliser ce développement, s'il n'est déjà
atteint.
Pour des raisons analogues ceux qui voudraient, ici, faire actuellement du
bœuf de très grande taille se berceraient d'illusions et dépenseraient leur
argent en pure perte. Il se passerait pour les bœufs ce qui s'est passé pour les
chevaux : toutes les races de chevaux ayant concouru à la formation de la race
chevaline malgache étaient plus grandes qu'elle; les conditions du milieu ont,
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Comme l'augmentation de la précocité, l'augmentation importante de la
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