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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 33-
A Vatomandry, une maison de commerce étrangère achète toute la ramie
récoltée dans le pays, mais, malgré le prix élevé qu'elle paie, elle ne peut arriver
à en acquérir qu'une faible quantité; cela tient uniquement à ce que l'indigène
éprouve de grandes difficultés à la décortication de cette plante.
Bananier (Akondrosarika). — L'écorce du bananier est frappée dans
l'eau aussitôt après sa récolte. Un rouissage de 48 heures est nécessaire lorsque
l'écorce est sèche. Les fibres sont mises à bouillir dans une marmite en terre
pendant deux ou trois jours, elles prennent alors une couleur cendrée uniforme
et s'assouplissent.
La fibre a de deux à trois mètres ; très résistante, elle sert à faire des tissus
estimés pour leur solidité.
Il faut une semaine environ à un ouvrier diligent pour préparer la quantité
de fil nécessaire à la confection d'une pièce de 5 mètres sur 0 m. 80 et cinq jours
pour la tisser.
Urena lobata (Kiriza). — Des trois textiles cités précédemment, l'Urena
lobata, le Cryptostegia Madagascariensis et le Pachypodium Rutenbergianum,
l'Urena est le plus anciennement connu à Madagascar.
La fibre présente un aspect grisâtre avec un reflet brillant.
L'écorce est mise à tremper dans l'eau, puis filée.
Desséchée, la filasse perd 10,43 d'eau.
Incinérée, elle laisse 8,08 0/0' les cendres contenant des cristaux d'oxalate
de chaux.
Les cordes et ficelles fabriquées avec cette filasse offrent un aspect gris brun
brillant caractéristique.
Au peignage, 520 grammes de filasse ont laissé sur le peigne 350 grammês
d'étoupe, soit 67% environ.
Des 170 grammes restés dans la main de l'ouvrier, la moitié a fourni 26 mè-
tres de ficelle à deux fils de 2 millimètres de diamètre et l'autre moitié 18 m. 30
de corde à trois fils de 3 millimètres.
Les 350 grammes d'étoupe restés sur le peigne ont donné 18 m. 65 de corde à
quatre fils de 7 millimètres de diamètre.
L'expérience a déterminé la résistance de ces ficelles comparativement à
une ficelle de chanvre d'un même diamètre et de même longueur. Alors que les
ficelles de chanvre se sont cassées sous une charge moyenne de 40 kilos, celles
en filasse d'Urena lobata se sont rompues en moyenne sous 14 kilos, soit une
charge à peu près trois fois moindre.
Le résultat obtenu sur simple fil de caret de 2 mm. 5 de diamètre est ana-
logue, car ces fils se sont rompus sous le poids de 19 kil. 500 pour le chanvre
d'Italie et 6 kil. 800 pour la filasse d'Urena lobata.
Cryptostegia Madagascariensis (Lombiro indigène). — L'écorce de ce textile
est simplement décortiquée à la main par l'ouvrier qui dégage avec les ongles
les faisceaux fibreux.
Ces filaments présentent 55 à 60 centimètres de longueur, le diamètre
variant de 0 mm. 100 à 0 mm. 180.
Desséchée, la filasse du Cryptostegia perd 8,58 °/o d'eau.
Incinérée, elle laisse 1,83 °/o de cendres.
Au peignage, sur 210 grammes peignés, il est resté sur le peigne 92 gram-
mes d'étoupe, soit 43 °/o environ.
Avec la filasse de première qualité restée dans la main de l'ouvrier, il a été
fait 15 mètres de corde à trois fils de 3 millimètres de diamètre pesant 72 gram-
mes et 14 mètres de ficelle à deux fils de 2 millimètres pesant 35 grammes.
Les 92 grammes d'étoupe restés sur le peigne ont donné 5 m. 45 de corde à
4 fils de 6 millimètres de diamètre.
Tous ces cordages sont bien distincts de ceux en filasse d'urena par leur
très grande blancheur comparable à celle de la ramie.
La même expérience pour la résistance faite pour l'urena a donné les résul-
tats suivants : chanvre d'Italie, 40 kilos ; lombiro, 18 kilos ; urena, 14 kilos.
Le fil de caret de 2 mm. 5 de diamètre et long également de 1 m. 90 s'est rom-
pu sous le poids de 19 kil. 500 pour le chanvre d'Italie ; 10 kil. 300 pour la filasse
du lombiro ; 6 kil. 800 pour la filasse d'urena.
La résistance de la filasse du Cryptostegia Madagascariensis, tout en étant
inférieure de moitié à celle du chanvre d'Italie, serait donc sensiblement supé-
rieure à celle de l'Urena lobata de Madagascar.
Pachypodium Rutenbergianum (Bontaka). — La filasse du Pachypodium
présente peu d'intérêt, sa résistance étant se nsiblement égale à cellede l'Urena:
A Vatomandry, une maison de commerce étrangère achète toute la ramie
récoltée dans le pays, mais, malgré le prix élevé qu'elle paie, elle ne peut arriver
à en acquérir qu'une faible quantité; cela tient uniquement à ce que l'indigène
éprouve de grandes difficultés à la décortication de cette plante.
Bananier (Akondrosarika). — L'écorce du bananier est frappée dans
l'eau aussitôt après sa récolte. Un rouissage de 48 heures est nécessaire lorsque
l'écorce est sèche. Les fibres sont mises à bouillir dans une marmite en terre
pendant deux ou trois jours, elles prennent alors une couleur cendrée uniforme
et s'assouplissent.
La fibre a de deux à trois mètres ; très résistante, elle sert à faire des tissus
estimés pour leur solidité.
Il faut une semaine environ à un ouvrier diligent pour préparer la quantité
de fil nécessaire à la confection d'une pièce de 5 mètres sur 0 m. 80 et cinq jours
pour la tisser.
Urena lobata (Kiriza). — Des trois textiles cités précédemment, l'Urena
lobata, le Cryptostegia Madagascariensis et le Pachypodium Rutenbergianum,
l'Urena est le plus anciennement connu à Madagascar.
La fibre présente un aspect grisâtre avec un reflet brillant.
L'écorce est mise à tremper dans l'eau, puis filée.
Desséchée, la filasse perd 10,43 d'eau.
Incinérée, elle laisse 8,08 0/0' les cendres contenant des cristaux d'oxalate
de chaux.
Les cordes et ficelles fabriquées avec cette filasse offrent un aspect gris brun
brillant caractéristique.
Au peignage, 520 grammes de filasse ont laissé sur le peigne 350 grammês
d'étoupe, soit 67% environ.
Des 170 grammes restés dans la main de l'ouvrier, la moitié a fourni 26 mè-
tres de ficelle à deux fils de 2 millimètres de diamètre et l'autre moitié 18 m. 30
de corde à trois fils de 3 millimètres.
Les 350 grammes d'étoupe restés sur le peigne ont donné 18 m. 65 de corde à
quatre fils de 7 millimètres de diamètre.
L'expérience a déterminé la résistance de ces ficelles comparativement à
une ficelle de chanvre d'un même diamètre et de même longueur. Alors que les
ficelles de chanvre se sont cassées sous une charge moyenne de 40 kilos, celles
en filasse d'Urena lobata se sont rompues en moyenne sous 14 kilos, soit une
charge à peu près trois fois moindre.
Le résultat obtenu sur simple fil de caret de 2 mm. 5 de diamètre est ana-
logue, car ces fils se sont rompus sous le poids de 19 kil. 500 pour le chanvre
d'Italie et 6 kil. 800 pour la filasse d'Urena lobata.
Cryptostegia Madagascariensis (Lombiro indigène). — L'écorce de ce textile
est simplement décortiquée à la main par l'ouvrier qui dégage avec les ongles
les faisceaux fibreux.
Ces filaments présentent 55 à 60 centimètres de longueur, le diamètre
variant de 0 mm. 100 à 0 mm. 180.
Desséchée, la filasse du Cryptostegia perd 8,58 °/o d'eau.
Incinérée, elle laisse 1,83 °/o de cendres.
Au peignage, sur 210 grammes peignés, il est resté sur le peigne 92 gram-
mes d'étoupe, soit 43 °/o environ.
Avec la filasse de première qualité restée dans la main de l'ouvrier, il a été
fait 15 mètres de corde à trois fils de 3 millimètres de diamètre pesant 72 gram-
mes et 14 mètres de ficelle à deux fils de 2 millimètres pesant 35 grammes.
Les 92 grammes d'étoupe restés sur le peigne ont donné 5 m. 45 de corde à
4 fils de 6 millimètres de diamètre.
Tous ces cordages sont bien distincts de ceux en filasse d'urena par leur
très grande blancheur comparable à celle de la ramie.
La même expérience pour la résistance faite pour l'urena a donné les résul-
tats suivants : chanvre d'Italie, 40 kilos ; lombiro, 18 kilos ; urena, 14 kilos.
Le fil de caret de 2 mm. 5 de diamètre et long également de 1 m. 90 s'est rom-
pu sous le poids de 19 kil. 500 pour le chanvre d'Italie ; 10 kil. 300 pour la filasse
du lombiro ; 6 kil. 800 pour la filasse d'urena.
La résistance de la filasse du Cryptostegia Madagascariensis, tout en étant
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Pachypodium Rutenbergianum (Bontaka). — La filasse du Pachypodium
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