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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 131
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- .......... Page(s) .......... 145
- .......... Page(s) .......... 147
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 157
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- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 189
- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 229
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 259
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 381
- .......... Page(s) .......... 407
- .......... Page(s) .......... 411
- .......... Page(s) .......... 421
- .......... Page(s) .......... 429
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- XV. - Météorologie
— 29 —
employé lorsqu'il s'agissait de planter du manioc, des patates, du tabac, etc.;
on obtenait de la sorte des cendres qui servaient de fumier. On brûlait également
les herbes lorsque les sauterelles s'y installaient.
« Pendant l'insurrection, défense fut faite de brûler le bozaka, parce qu'on
avait constaté que les insurgés employaient les feux comme signaux pour
communiquer entre eux.
« Il y a actuellement une brousse épaisse en Imerina et nous nous deman-
dons si ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas bien compris les instructions données
que les indigènes ne brûlent que peu ou pas cette brousse, quand vient le
printemps.
« Quelques personnes et des médecins indigènes prétendent que cela
engendre la fièvre, et, depuis longtemps, les Malgaches assurent que c'est dans
les régions où se trouvent des hautes herbes et des « vero » que la fièvre sévit
le plus.
« Un médecin indigène a dit que les villages et les maisons indigènes sont
beaucoup plus propres qu'au temps du gouvernement malgache; d'après lui, la
fièvre proviendrait, aujourd'hui, de ce que la brousse n'est plus incendiée. Il y
a lieu de faire constater aussi la chose suivante provenant de la non destruction
de la brousse :
« Depuis ces quatre ou cinq dernières années, les sauterelles ont fait souvent
leur apparition et se sont montrées de plus en plus nombreuses; on les revoit
plusieurs fois par an dans presque tous les faritany. Suivant les indigènes, ce
fait tient à ce que la brousse n'est pas incendiée; les œufs que laissent les
sauterelles sur le sol éclosent pour donner naissance à de nouvelles sauterelles
dont la multitude obscurcit le soleil. »
Nous arrêterons là nos citations. Qu'il nous suffise de déclarer que les
opinions émises par les autorités locales ont toutes été concordantes. Quelle que
soit la région envisagée, il y a entente complète pour reconnaître que les feux
de brousse répondent à d'inéluctables nécessités. Dans ces conditions, il semble
difficile de ratifier la manière de voir exposée sur le même sujet par la direction
de l'agriculture de Madagascar dans un article publié au Bulletin économique
de l'Indo-Chine du mois de novembre 1903. L'incendie des pâturages y est
représenté comme « véritable fléau sous tous les rapports », qu'il « y a avantage,
mais dans des circonstances tout à fait exceptionnelles, à tolérer ou même à
encourager. » C'est là une théorie à laquelle le Gouvernement Général ne saurait
s'associer, surtout si l'on considère qu elle est en contradiction formelle avec les
éléments d'informations précis et dignes de foi qui ont été reproduits plus haut.
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employé lorsqu'il s'agissait de planter du manioc, des patates, du tabac, etc.;
on obtenait de la sorte des cendres qui servaient de fumier. On brûlait également
les herbes lorsque les sauterelles s'y installaient.
« Pendant l'insurrection, défense fut faite de brûler le bozaka, parce qu'on
avait constaté que les insurgés employaient les feux comme signaux pour
communiquer entre eux.
« Il y a actuellement une brousse épaisse en Imerina et nous nous deman-
dons si ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas bien compris les instructions données
que les indigènes ne brûlent que peu ou pas cette brousse, quand vient le
printemps.
« Quelques personnes et des médecins indigènes prétendent que cela
engendre la fièvre, et, depuis longtemps, les Malgaches assurent que c'est dans
les régions où se trouvent des hautes herbes et des « vero » que la fièvre sévit
le plus.
« Un médecin indigène a dit que les villages et les maisons indigènes sont
beaucoup plus propres qu'au temps du gouvernement malgache; d'après lui, la
fièvre proviendrait, aujourd'hui, de ce que la brousse n'est plus incendiée. Il y
a lieu de faire constater aussi la chose suivante provenant de la non destruction
de la brousse :
« Depuis ces quatre ou cinq dernières années, les sauterelles ont fait souvent
leur apparition et se sont montrées de plus en plus nombreuses; on les revoit
plusieurs fois par an dans presque tous les faritany. Suivant les indigènes, ce
fait tient à ce que la brousse n'est pas incendiée; les œufs que laissent les
sauterelles sur le sol éclosent pour donner naissance à de nouvelles sauterelles
dont la multitude obscurcit le soleil. »
Nous arrêterons là nos citations. Qu'il nous suffise de déclarer que les
opinions émises par les autorités locales ont toutes été concordantes. Quelle que
soit la région envisagée, il y a entente complète pour reconnaître que les feux
de brousse répondent à d'inéluctables nécessités. Dans ces conditions, il semble
difficile de ratifier la manière de voir exposée sur le même sujet par la direction
de l'agriculture de Madagascar dans un article publié au Bulletin économique
de l'Indo-Chine du mois de novembre 1903. L'incendie des pâturages y est
représenté comme « véritable fléau sous tous les rapports », qu'il « y a avantage,
mais dans des circonstances tout à fait exceptionnelles, à tolérer ou même à
encourager. » C'est là une théorie à laquelle le Gouvernement Général ne saurait
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