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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 267 —
La marge est, comme on peut le voir, très suffisante, même en faisant la
part du fret et d'un fort pourcentage de mortalité pendant la traversée.
Or, en Androy, la ponte dure toute l'année (expériences faites à Ambondro)
l'incubation est de 26 jours, et un mois et demi après, on a déjà de nouveaux
œufs. Avec des soins entendus, on peut donc tabler sur quatre couvées annuel-
les de 12 dindonneaux en moyenne, soit 48 produits par dinde femelle.
Un simple calcul montre que l'affaire n'est pas à dédaigner.
Les exportations pourraient également comporter d'autres volailles ; je cite-
rai, en particulier, les chapons, que les Antandroy réussissent très bien dès main-
tenant, puis les lapins, les porcs gras, etc.
A cela viendraient s'ajouter les gains de quelques transactions commercia-
les avec les indigènes: achat de cire, de caoutchouc, de peaux, car l'habitant de
l'Androy pourra, sans que cela soit toutefois sa préoccupation dominante,
servir d'intermédiaire, pour les articles d'exportation, aux maisons de Fort-Dau-
phin. f. 't" 'l' '1 d. d 1 b 1
Les frais généraux étant ainsi payés, l'élevage deviendra le but et la source
des bénéfices ; l'Européen, dans le Sud, s'y consacrera entièrement; il ne devra
donc pas, à mon avis, être l'agriculteur, mais bien le véritable pasteur des temps
bibliques.
En première ligne entreront les moutons et, si la chose est possible, les chèvres
« Angora ). La production de ces deux animaux de bon rapport offre de belles
chances de succès.
Le cheval, s'il vient bien, procurera plus tard de grosses satisfactions pécuniai-
res sur place et à l'exportation. Il trouvera, de plus, son emploi immédiat dans les
grandes randonnées nécessitées par les visites des troupeaux et la surveillance
des gardiens indigènes. Ces déplacements seront particulièrement fréquents aux
moments des disettes d'herbes, quand les groupes seront très morcelés.
Remarques importantes. — (Grâce au terrain, on se passe, en Androy, de maré-
chaux-ferrants ; les mulets du cercle non ferrés font actuellement un service pé-
nible, sans jamais présenter d'affections des pieds et sans usure rapide de la corne.)
Le porc, élevé en grand ou engraissé dans une porcherie proche de l'instal-
lation, paiera, je crois, très suffisamment. Toutefois, une surveillance sévère
sera nécessaire, car ces animaux sont grands amateurs des champs de manioc et
de patates.- Leurs congénères sauvages font déjà de terribles ravages dans les
cultures indigènes.
Les bœufs semblent, au premier abord, devoir constituer la principale des
préoccupations de l'éleveur. Tel n'est pourtant pas mon avis etil ne faudra pas, sur
ce point, essayer de lutter avec l'Antandroy. Jamais l'indigène gardien n'aura, pour
les bêtes du vazaha, la sollicitude et la patience qu'il montre pour celles qui lui
appartiennent. A la saison sèche, il nourrit ces dernières avec des raquettes,
souvent à la main, divisant ses troupeaux à l'infini. Pour les colons, il ne pren-
dra certainement pas pareille peine et laissera les troupeaux en fortes aggloméra-
tions et, dans ce cas, les premiers animaux, les plus vigoureux, mangent et res-
tent en bon état, tandis que les autres suivent, trouvent la table rase et, finale-
ment, parcourent, avec fatigue, de nombreux kilomètres sans absorber une quan-
tité suffisante de nourriture.
Le gardiennage, quand il s'agira de bœufs, sera donc très difficile à organi-
ser, tout en n'offrant que de bien faibles garanties d'honnêteté. On enregistrera,
en effet, à tout instant, des morts, et malgré les marques spéciales, des échanges
fréquents et peu avantageux auront souvent lieu.
En résumé, il me semble impossible de faire du bœuf à meilleur marché que
l'indigène ; ce serait peu rémunérateur et trop aléatoire.
Par contre, le colon, par sa situation, sera l'intermédiaire forcé entre le
Malgache et l'exportateur ; à la saison propice (fin des pluies) alors que les pâtu-
rages sont très bons, il pourra, en prévision d'achats, avoir sa réserve de coupés
(vositra) bien en forme.
Tout le monde trouvera son bénéfice à cette combinaison ; l'indigène,
l'exportateur qui évitera des pertes de temps et, par conséquent, d'argent; l'ache-
teur, qui recevra des envois de choix, etc.
Il est bien évident que l'éleveur se constituera un troupeau de vaches pour
avoir lait, beurre, voire même fromages.
Il devra également avoir quelques paires de bons bœufs de trait pour les
transports et pour les labourages des champs de manioc, patates, mil, maïs,
ararchides, etc.
Ces cultures communes, à fort rendement alimentaire, seront consommées
La marge est, comme on peut le voir, très suffisante, même en faisant la
part du fret et d'un fort pourcentage de mortalité pendant la traversée.
Or, en Androy, la ponte dure toute l'année (expériences faites à Ambondro)
l'incubation est de 26 jours, et un mois et demi après, on a déjà de nouveaux
œufs. Avec des soins entendus, on peut donc tabler sur quatre couvées annuel-
les de 12 dindonneaux en moyenne, soit 48 produits par dinde femelle.
Un simple calcul montre que l'affaire n'est pas à dédaigner.
Les exportations pourraient également comporter d'autres volailles ; je cite-
rai, en particulier, les chapons, que les Antandroy réussissent très bien dès main-
tenant, puis les lapins, les porcs gras, etc.
A cela viendraient s'ajouter les gains de quelques transactions commercia-
les avec les indigènes: achat de cire, de caoutchouc, de peaux, car l'habitant de
l'Androy pourra, sans que cela soit toutefois sa préoccupation dominante,
servir d'intermédiaire, pour les articles d'exportation, aux maisons de Fort-Dau-
phin. f. 't" 'l' '1 d. d 1 b 1
Les frais généraux étant ainsi payés, l'élevage deviendra le but et la source
des bénéfices ; l'Européen, dans le Sud, s'y consacrera entièrement; il ne devra
donc pas, à mon avis, être l'agriculteur, mais bien le véritable pasteur des temps
bibliques.
En première ligne entreront les moutons et, si la chose est possible, les chèvres
« Angora ). La production de ces deux animaux de bon rapport offre de belles
chances de succès.
Le cheval, s'il vient bien, procurera plus tard de grosses satisfactions pécuniai-
res sur place et à l'exportation. Il trouvera, de plus, son emploi immédiat dans les
grandes randonnées nécessitées par les visites des troupeaux et la surveillance
des gardiens indigènes. Ces déplacements seront particulièrement fréquents aux
moments des disettes d'herbes, quand les groupes seront très morcelés.
Remarques importantes. — (Grâce au terrain, on se passe, en Androy, de maré-
chaux-ferrants ; les mulets du cercle non ferrés font actuellement un service pé-
nible, sans jamais présenter d'affections des pieds et sans usure rapide de la corne.)
Le porc, élevé en grand ou engraissé dans une porcherie proche de l'instal-
lation, paiera, je crois, très suffisamment. Toutefois, une surveillance sévère
sera nécessaire, car ces animaux sont grands amateurs des champs de manioc et
de patates.- Leurs congénères sauvages font déjà de terribles ravages dans les
cultures indigènes.
Les bœufs semblent, au premier abord, devoir constituer la principale des
préoccupations de l'éleveur. Tel n'est pourtant pas mon avis etil ne faudra pas, sur
ce point, essayer de lutter avec l'Antandroy. Jamais l'indigène gardien n'aura, pour
les bêtes du vazaha, la sollicitude et la patience qu'il montre pour celles qui lui
appartiennent. A la saison sèche, il nourrit ces dernières avec des raquettes,
souvent à la main, divisant ses troupeaux à l'infini. Pour les colons, il ne pren-
dra certainement pas pareille peine et laissera les troupeaux en fortes aggloméra-
tions et, dans ce cas, les premiers animaux, les plus vigoureux, mangent et res-
tent en bon état, tandis que les autres suivent, trouvent la table rase et, finale-
ment, parcourent, avec fatigue, de nombreux kilomètres sans absorber une quan-
tité suffisante de nourriture.
Le gardiennage, quand il s'agira de bœufs, sera donc très difficile à organi-
ser, tout en n'offrant que de bien faibles garanties d'honnêteté. On enregistrera,
en effet, à tout instant, des morts, et malgré les marques spéciales, des échanges
fréquents et peu avantageux auront souvent lieu.
En résumé, il me semble impossible de faire du bœuf à meilleur marché que
l'indigène ; ce serait peu rémunérateur et trop aléatoire.
Par contre, le colon, par sa situation, sera l'intermédiaire forcé entre le
Malgache et l'exportateur ; à la saison propice (fin des pluies) alors que les pâtu-
rages sont très bons, il pourra, en prévision d'achats, avoir sa réserve de coupés
(vositra) bien en forme.
Tout le monde trouvera son bénéfice à cette combinaison ; l'indigène,
l'exportateur qui évitera des pertes de temps et, par conséquent, d'argent; l'ache-
teur, qui recevra des envois de choix, etc.
Il est bien évident que l'éleveur se constituera un troupeau de vaches pour
avoir lait, beurre, voire même fromages.
Il devra également avoir quelques paires de bons bœufs de trait pour les
transports et pour les labourages des champs de manioc, patates, mil, maïs,
ararchides, etc.
Ces cultures communes, à fort rendement alimentaire, seront consommées
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