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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- .......... Page(s) .......... 117
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 265 —
mis à contribution et dans son entier, car des transhumances raisonnées seront
nécessaires.
Le Sud, avec son sol perméable, par conséquent sans flaques d'eau stagnantes,
conviendra tout particulièrement pendant la saison des pluies : comme cette
période coïncide avec les grandes chaleurs, la tonte sera commandée par
hygiène ; et les dégâts que pourraient causer à la toison les épines des régions
cactées seront, en somme, très réduits. Dès le mois d'avril, les migrations
s'orienteront vers le Nord : Tsivory et plus particulièrement les vallées du
Manambolo, dont les pâturages peuvent nourrir d'innombrables troupeaux ; à
cette époque, les quelques points marécageux, d'ailleurs rares, seront desséchés
et les herbages beaucoup plus abondants que dans le Sud.
Comment faudra-t-il opérer ? Là est la question et l'expérience seule nous
renseignera.
Pourtant, l'exemple d'Imanombo cité plus haut nous montre de quelle
merveilleuse façon le mâle importé a racé et quelle marque profonde il a laissé
dans la toison des produits.
C'est une indication pour l'utilisation des brebis malgaches, dont l'acclima-
tement offre déjà un facteur important de résistance pour les jeunes.
Nous n'avons jamais enregistré de mortalité imputable au climat. Un résultat
est donc acquis en ce qui concerne la résistance.
Il suffit, pour infuser rapidement du mouton de boucherie ou à laine, d'une
cinquantaine de béliers introduits par les soins de la Colonie. On les prêterait,
moyennant redevance pour rentrer dans les débours, aux colons qui, dès main-
tenant, ont acheté des brebis. On obtiendrait ainsi, sans grands frais, une amé-
lioration très sensible qu'on pourrait guider ensuite de façon raisonnée.
Comme expérience subséquente, il sera loisible d'essayer l'introduction
directe, par l'importation, de geniteurs étrangers des deux sexes.
Mais, à moins de se servir d'un nombre considérable d'animaux, les résul-
tats de chaque année, toujours très coûteux, seront faibles et les dangers d'accli-
matement plus grands.
En utilisant, au contraire, les ressources locales en brebis, les essais se feront
très vite sur un chiffre respectable d'individus avec quelques géniteurs mâles
seulement et, par conséquent, sans grands frais. En prenant soin de castrer les
agneaux et en introduisant, à intervalles peu éloignés, des étalons nouveaux,
on arrivera en peu de temps, tout en évitant la consanguinité, à obtenir un réel
rendement très près du sang.
La production de la laine sera le principal objectif des futurs éleveurs; il sera
donc nécessaire de déterminer la race dont l'adaptation, l'acclimatement, seront
les plus rapides et la production la plus satisfaisante. Il ne faut pas oublier que
les sujets auront à supporter l'inversion des saisons et que, par suite, l'activité de
la pousse de la laine sera profondément modifiée au début; je crois, toutefois,
que les transformations qui en résulteront seront rapides, si j'en juge par
1 exemple des chevaux et des mulets. Deux ans de séjour dans la Colonie suffi-
sent, chez certains, pour faire apparaître le poil d'hiver en juin (batteries de
Tananarive), c'est-à-dire à six mois de différence avec leur pays d'origine.
Une sélection entendue montrera donc très vite les races qui s'adapteront le
mieux.
Je n'entre pas ici dans les détails techniques de croisements et de métis-
sages que pourrait indiquer un cours de zootechnique.
Plus tard, alliés à une judicieuse pratique et à une surveillance intelligente,
ils pourront aider à une réussite complète.
Résultats. — Si l'élevage se généralise en Androy, le débouché de la viande
sera assuré dans l'Afrique du Sud, la Réunion, Maurice et Madagascar lui-même.
Le premier marché laisse déjà, dès maintenant, une marge très suffisante
pour l'envoi des produits actuels du pays ; mais cette question, comme tant d'au-
tres, mériterait d'être étudiée surplace.
Je n'insiste pas sur les espérances que peut donner la laine, n'ayant aucune
compétence à cet égard.
Chèvre. — La chèvre antandroy, propre, coquette et fort jolie, étonne et ravit
tous les voyageurs. Elle diffère totalement, par son pelage pie-rouge et son
embonpoint remarquable, des individus étiques que l'on est habitué à rencon-
trer ailleurs. Il est certain que l'intérieur de la circonscription convient mer-
veilleusement à cet animal.
A première vue, cette constatation ne semble pas avoir grande importance
pratique, mais j'ai sous les yeux la copie d'un rapport du consul général du Cap
mis à contribution et dans son entier, car des transhumances raisonnées seront
nécessaires.
Le Sud, avec son sol perméable, par conséquent sans flaques d'eau stagnantes,
conviendra tout particulièrement pendant la saison des pluies : comme cette
période coïncide avec les grandes chaleurs, la tonte sera commandée par
hygiène ; et les dégâts que pourraient causer à la toison les épines des régions
cactées seront, en somme, très réduits. Dès le mois d'avril, les migrations
s'orienteront vers le Nord : Tsivory et plus particulièrement les vallées du
Manambolo, dont les pâturages peuvent nourrir d'innombrables troupeaux ; à
cette époque, les quelques points marécageux, d'ailleurs rares, seront desséchés
et les herbages beaucoup plus abondants que dans le Sud.
Comment faudra-t-il opérer ? Là est la question et l'expérience seule nous
renseignera.
Pourtant, l'exemple d'Imanombo cité plus haut nous montre de quelle
merveilleuse façon le mâle importé a racé et quelle marque profonde il a laissé
dans la toison des produits.
C'est une indication pour l'utilisation des brebis malgaches, dont l'acclima-
tement offre déjà un facteur important de résistance pour les jeunes.
Nous n'avons jamais enregistré de mortalité imputable au climat. Un résultat
est donc acquis en ce qui concerne la résistance.
Il suffit, pour infuser rapidement du mouton de boucherie ou à laine, d'une
cinquantaine de béliers introduits par les soins de la Colonie. On les prêterait,
moyennant redevance pour rentrer dans les débours, aux colons qui, dès main-
tenant, ont acheté des brebis. On obtiendrait ainsi, sans grands frais, une amé-
lioration très sensible qu'on pourrait guider ensuite de façon raisonnée.
Comme expérience subséquente, il sera loisible d'essayer l'introduction
directe, par l'importation, de geniteurs étrangers des deux sexes.
Mais, à moins de se servir d'un nombre considérable d'animaux, les résul-
tats de chaque année, toujours très coûteux, seront faibles et les dangers d'accli-
matement plus grands.
En utilisant, au contraire, les ressources locales en brebis, les essais se feront
très vite sur un chiffre respectable d'individus avec quelques géniteurs mâles
seulement et, par conséquent, sans grands frais. En prenant soin de castrer les
agneaux et en introduisant, à intervalles peu éloignés, des étalons nouveaux,
on arrivera en peu de temps, tout en évitant la consanguinité, à obtenir un réel
rendement très près du sang.
La production de la laine sera le principal objectif des futurs éleveurs; il sera
donc nécessaire de déterminer la race dont l'adaptation, l'acclimatement, seront
les plus rapides et la production la plus satisfaisante. Il ne faut pas oublier que
les sujets auront à supporter l'inversion des saisons et que, par suite, l'activité de
la pousse de la laine sera profondément modifiée au début; je crois, toutefois,
que les transformations qui en résulteront seront rapides, si j'en juge par
1 exemple des chevaux et des mulets. Deux ans de séjour dans la Colonie suffi-
sent, chez certains, pour faire apparaître le poil d'hiver en juin (batteries de
Tananarive), c'est-à-dire à six mois de différence avec leur pays d'origine.
Une sélection entendue montrera donc très vite les races qui s'adapteront le
mieux.
Je n'entre pas ici dans les détails techniques de croisements et de métis-
sages que pourrait indiquer un cours de zootechnique.
Plus tard, alliés à une judicieuse pratique et à une surveillance intelligente,
ils pourront aider à une réussite complète.
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sera assuré dans l'Afrique du Sud, la Réunion, Maurice et Madagascar lui-même.
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Je n'insiste pas sur les espérances que peut donner la laine, n'ayant aucune
compétence à cet égard.
Chèvre. — La chèvre antandroy, propre, coquette et fort jolie, étonne et ravit
tous les voyageurs. Elle diffère totalement, par son pelage pie-rouge et son
embonpoint remarquable, des individus étiques que l'on est habitué à rencon-
trer ailleurs. Il est certain que l'intérieur de la circonscription convient mer-
veilleusement à cet animal.
A première vue, cette constatation ne semble pas avoir grande importance
pratique, mais j'ai sous les yeux la copie d'un rapport du consul général du Cap
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