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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 131
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 229
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 381
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- XV. - Météorologie
— m —
Les mûraies de fokon'olona sont généralement bien entretenues et se sont
développées normalement.
Les résultats les plus importants et les plus satisfaisants ont été obtenus
dans le Vakinankaratra, dans le district d'Arivonimamo et à Betatao (province
de l'Angavo-Mangoro).
Dans le district sihanaka (région d'Ambatondrazaka) le même succès aurait
été enregistré si l'administration de cette province n'avait pas rencontré, au
début, de très grandes difficultés pour se procurer les boutures nécessaires.
Enfin, la province de l'Itasy mérite aussi d'être citée à cause de l'existence
d'une belle mûraie dont la création, encore récente, est entièrement due, fait
assez rare jusqu'à maintenant, à l'initiative d'un riche indigène, Raininosy, éle-
veur renommé de la région de Miarinarivo.
On a expliqué, en parlant des tournées séricicoles, qu'il existait actuellement
167 mûraies de village bien entretenues, occupant une surface approximative de
115 hectares bien cultivés, sur laquelle on peut trouver environ 150.000 mû-
riers de belle venue.
Ce chiffre ne représente qu'une faible portion de la totalité des mûriers en
bon état existant à Madagascar, qui peuvent être évalnés à 1.250.000 plants,
mais les nouveaux sujets mis en place ont l'avantage d'être réunis par groupes
assez importants, avec lesquels on pourra faire des éducations vraiment bonnes,
tandis que tous les autres, disséminés de tous côtés, sur une étendue supérieure
à 160.000 kilomètres carrés, peuvent rarement servir à l'élevage de quantités
appréciabes de vers à soie.
Les mûriers plantés avant 1901 doivent donc surtout être considérés comme
-des porte-boutures ; ceux mis en place depuis cette époque seront, au contraire,
utilisés principalement comme producteurs de feuilles. - En un mot, à la pé-
riode de vulgarisation du mûrier va succéder, maintenant, la période d'exploita-
tion.
Nous n'abandonnerons pas cette question des mûriers indigènes sans
rappeler que cette culture doit être surtout encouragée et développée dans les
régions volcaniques. (Vakinankaratra et Itasy), dans les provinces d'Ambo-
sitra et de Fianarantsoa, ainsi que dans une grande partie de l'Angavo-Man-
goro, où les terres convenant bien au mûrier semblent particulièrement
abondantes;
Le mûrier et la sériciculture chez les colons. — Plusieurs Européens com-
mencent à s'occuper sérieusement de la plantation du mûrier et de la sérici-
culture dans le centre de Madagascar.
Dans le Vakinankaratra, deux colons paraissent disposés à monter une
exploitation séricicole dans la région de Betafo ; l'un d'eux est allé en France
pour étudier les différents systèmes de dévidage.
Dans la même province, on doit citer également les sœurs de Saint-Joseph
de Cluny, qui produisent déjà de beaux cocons. ,
Dans la province de l'Imerina du Nord, un colon possède environ un millier
..de très beaux mûriers, âgés de trois à quatre ans, et a déjà produit de très beaux
cocons qu'il a vendus à l'école professionnelle de Tananarive.
Dans la province de l'Angavo-Mangoro, deux colons ont commencé quelques
très bons essais. L'un d'eux, même, est arrivé à un résultat vraiment remar-
quable pour sa première éducation. En suivant exactement les conseils donnés
dans une brochure parue en 1903 sur l'élevage des vers à soie dans le Centre,
il est parvenu, du premier coup, avec des graines livrées par la station d'essais
de Nanisana, à produire 40 kilogrammes de cocons de qualité tout à fait supé-
rieure, aussi beaux que ceux de la Direction de l'Agriculture. Ce résultat est
très encourageant et montre que les conseils donnés par les agents techniques
sont de nature à aider d'une manière très efficace les colons disposés à s'occu-
per sérieusement de sériciculture.
Dans l'Imerina centrale et dans la commune de Tananarive on trouve :
1° .Madame X., qui possède au moins 3.000 mûriers en bonne voie qui
peuvent d'ores et déjà alimenter une magnanerie.
2° M. Y., qui a commencé tout dernièrement sa premiere éducation
et dont les plantations, encore toutes jeunes, comprennent environ 14.000
mûriers.
3° M. Z., qui possède quelques haies de mûriers en bon état et
paraît tout disposé à étendre ses cultures. n.
4° Les Frères des écoles chrétiennes, qui font des éducations déjà
depuis plusieurs mois et arrivent à de bons résultats.
Les mûraies de fokon'olona sont généralement bien entretenues et se sont
développées normalement.
Les résultats les plus importants et les plus satisfaisants ont été obtenus
dans le Vakinankaratra, dans le district d'Arivonimamo et à Betatao (province
de l'Angavo-Mangoro).
Dans le district sihanaka (région d'Ambatondrazaka) le même succès aurait
été enregistré si l'administration de cette province n'avait pas rencontré, au
début, de très grandes difficultés pour se procurer les boutures nécessaires.
Enfin, la province de l'Itasy mérite aussi d'être citée à cause de l'existence
d'une belle mûraie dont la création, encore récente, est entièrement due, fait
assez rare jusqu'à maintenant, à l'initiative d'un riche indigène, Raininosy, éle-
veur renommé de la région de Miarinarivo.
On a expliqué, en parlant des tournées séricicoles, qu'il existait actuellement
167 mûraies de village bien entretenues, occupant une surface approximative de
115 hectares bien cultivés, sur laquelle on peut trouver environ 150.000 mû-
riers de belle venue.
Ce chiffre ne représente qu'une faible portion de la totalité des mûriers en
bon état existant à Madagascar, qui peuvent être évalnés à 1.250.000 plants,
mais les nouveaux sujets mis en place ont l'avantage d'être réunis par groupes
assez importants, avec lesquels on pourra faire des éducations vraiment bonnes,
tandis que tous les autres, disséminés de tous côtés, sur une étendue supérieure
à 160.000 kilomètres carrés, peuvent rarement servir à l'élevage de quantités
appréciabes de vers à soie.
Les mûriers plantés avant 1901 doivent donc surtout être considérés comme
-des porte-boutures ; ceux mis en place depuis cette époque seront, au contraire,
utilisés principalement comme producteurs de feuilles. - En un mot, à la pé-
riode de vulgarisation du mûrier va succéder, maintenant, la période d'exploita-
tion.
Nous n'abandonnerons pas cette question des mûriers indigènes sans
rappeler que cette culture doit être surtout encouragée et développée dans les
régions volcaniques. (Vakinankaratra et Itasy), dans les provinces d'Ambo-
sitra et de Fianarantsoa, ainsi que dans une grande partie de l'Angavo-Man-
goro, où les terres convenant bien au mûrier semblent particulièrement
abondantes;
Le mûrier et la sériciculture chez les colons. — Plusieurs Européens com-
mencent à s'occuper sérieusement de la plantation du mûrier et de la sérici-
culture dans le centre de Madagascar.
Dans le Vakinankaratra, deux colons paraissent disposés à monter une
exploitation séricicole dans la région de Betafo ; l'un d'eux est allé en France
pour étudier les différents systèmes de dévidage.
Dans la même province, on doit citer également les sœurs de Saint-Joseph
de Cluny, qui produisent déjà de beaux cocons. ,
Dans la province de l'Imerina du Nord, un colon possède environ un millier
..de très beaux mûriers, âgés de trois à quatre ans, et a déjà produit de très beaux
cocons qu'il a vendus à l'école professionnelle de Tananarive.
Dans la province de l'Angavo-Mangoro, deux colons ont commencé quelques
très bons essais. L'un d'eux, même, est arrivé à un résultat vraiment remar-
quable pour sa première éducation. En suivant exactement les conseils donnés
dans une brochure parue en 1903 sur l'élevage des vers à soie dans le Centre,
il est parvenu, du premier coup, avec des graines livrées par la station d'essais
de Nanisana, à produire 40 kilogrammes de cocons de qualité tout à fait supé-
rieure, aussi beaux que ceux de la Direction de l'Agriculture. Ce résultat est
très encourageant et montre que les conseils donnés par les agents techniques
sont de nature à aider d'une manière très efficace les colons disposés à s'occu-
per sérieusement de sériciculture.
Dans l'Imerina centrale et dans la commune de Tananarive on trouve :
1° .Madame X., qui possède au moins 3.000 mûriers en bonne voie qui
peuvent d'ores et déjà alimenter une magnanerie.
2° M. Y., qui a commencé tout dernièrement sa premiere éducation
et dont les plantations, encore toutes jeunes, comprennent environ 14.000
mûriers.
3° M. Z., qui possède quelques haies de mûriers en bon état et
paraît tout disposé à étendre ses cultures. n.
4° Les Frères des écoles chrétiennes, qui font des éducations déjà
depuis plusieurs mois et arrivent à de bons résultats.
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