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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
- 139 -
La culture maraîchère à Nossi-Bé, Diego-Suarez et Vohemar
Il est intéressant de suivre le développement pris, en ces derniers temps,
par la culture maraîchère dans les différentes régions de la Grande Ile. Le
Bulletin économique du 1er trimestre a déjà publié sur ce sujet un article concer-
nant la province de Majunga. Nous consignons, ci-dessous, les renseignements
de même nature afférents aux circonscriptions de Nossi-Bé, Diego-Suarez et
Vohemar, qu'il nous a été donné de recueillir dans l'intervalle.
I. — Nossi-Bé
Les statistiques de cette province accusent, pour la culture maraîchère,
une superficie de 29 hectares. Dans ce chiffre, le district de la Grande Terre ne
figure que pour 19 ares ; l'exploitation des légumes a donc pris à Nossi-Bé,
depuis longtemps d'ailleurs, une notable extension.
Le marché qui se tient tous les jours à Hell-Ville est fort bien achalandé,
mais la capacité d'achat de la population est faible. Les Européens sont, en
effet, peu nombreux et les créoles produisent généralement eux-mêmes les
légumes dont ils ont besoin ; il n'est pas de maison ou de case qui n'ait son
jardin potager. De sorte que les colons se livrant sur une grande échelle à la
culture maraîchère ne peuvent écouler que difficilement leurs produits. Les
paquebots qui font escale à Hell-Ville constituent, il est vrai, un débouché
important, grâce aux achats qu'ils effectuent (environ 3|à 400 francs parjmois). Il
serait néanmoins prématuré de songer à développer cette culture qui procure
sans doute des bénéfices assez considérables, quand la vente est assurée, mais
exige des soins tout particuliers et assez coûteux. La situation ne sera plus la
même le jour où les ports de la côte Ouest seront reliés par un service de
navigation régulier aux ports de l'Afrique du Sud ; on sait combien les légumes
de toutes sortes y sont rares et chers.
Tous les légumes d'Europe viennent parfaitement à Nossi-Bé, surtout pen-
dant la saison sèche, d'avril à octobre ; et même pendant la période des grandes
pluies, il est possible de récolter de beaux produits si l'on installe des abris
et procède à des drainages, de manière à tempérer @ l'ardeur des rayons solaires
et à éviter l'excès d'humidité. L'expérience a révélé qu'en mélangeant, en
proportions voulues, du sable, de la cendre et du fumier, on obtient une terre
végétale, d'excellente qualité, qui se prête merveilleusement à la culture
maraîchère; en définitive, un choix judicieux du terrain, une préparation
appropriée du sol et un système ingénieux d'irrigation sont, pour réussir, les
principales conditions à satisfaire.
Les choux, carottes, navets, haricots, pommes de terre, salades diverses,
poussent rapidement et sont de très bonne qualité. La culture des crucifères et
des légumineuses (haricots, pois) est facile; celle des pommes de terre demande
plus de soins ; le plus souvent, la végétation de ces solanées est trop
puissante pour que les tubercules puissent se former en grand nombre.
C'est là, d'ailleurs, une remarque générale : tous les légumes ont une forte végé-
tation par rapport au rendement qui n'est pas aussi considérable qu'il devrait
l'être. Les salades (chicorée, laitue, céleri, scarole, romaine) sont de belle venue;
toutefois, on ne peut guère obtenir cette blancheur qui les fait tant apprécier
sur les marchés d'Europe. Le cresson se récolte en abondance. Les tomates, les
aubergines, cultivées en grande quantité, sont loin d'égaler, comme goût et
comme grosseur, celles d'Europe.
Les semis se font dès le commencement d'avril. La plupart des légumes
sont repiqués (choux, salades, etc.). Pour d'autres comme les navets, les carottes,
la transplantation n'offrirait aucun avantage. Un mois ou un mois et demi sont
suffisants pour la maturité. Ces semis nécessitent une surveillance de tous les
La culture maraîchère à Nossi-Bé, Diego-Suarez et Vohemar
Il est intéressant de suivre le développement pris, en ces derniers temps,
par la culture maraîchère dans les différentes régions de la Grande Ile. Le
Bulletin économique du 1er trimestre a déjà publié sur ce sujet un article concer-
nant la province de Majunga. Nous consignons, ci-dessous, les renseignements
de même nature afférents aux circonscriptions de Nossi-Bé, Diego-Suarez et
Vohemar, qu'il nous a été donné de recueillir dans l'intervalle.
I. — Nossi-Bé
Les statistiques de cette province accusent, pour la culture maraîchère,
une superficie de 29 hectares. Dans ce chiffre, le district de la Grande Terre ne
figure que pour 19 ares ; l'exploitation des légumes a donc pris à Nossi-Bé,
depuis longtemps d'ailleurs, une notable extension.
Le marché qui se tient tous les jours à Hell-Ville est fort bien achalandé,
mais la capacité d'achat de la population est faible. Les Européens sont, en
effet, peu nombreux et les créoles produisent généralement eux-mêmes les
légumes dont ils ont besoin ; il n'est pas de maison ou de case qui n'ait son
jardin potager. De sorte que les colons se livrant sur une grande échelle à la
culture maraîchère ne peuvent écouler que difficilement leurs produits. Les
paquebots qui font escale à Hell-Ville constituent, il est vrai, un débouché
important, grâce aux achats qu'ils effectuent (environ 3|à 400 francs parjmois). Il
serait néanmoins prématuré de songer à développer cette culture qui procure
sans doute des bénéfices assez considérables, quand la vente est assurée, mais
exige des soins tout particuliers et assez coûteux. La situation ne sera plus la
même le jour où les ports de la côte Ouest seront reliés par un service de
navigation régulier aux ports de l'Afrique du Sud ; on sait combien les légumes
de toutes sortes y sont rares et chers.
Tous les légumes d'Europe viennent parfaitement à Nossi-Bé, surtout pen-
dant la saison sèche, d'avril à octobre ; et même pendant la période des grandes
pluies, il est possible de récolter de beaux produits si l'on installe des abris
et procède à des drainages, de manière à tempérer @ l'ardeur des rayons solaires
et à éviter l'excès d'humidité. L'expérience a révélé qu'en mélangeant, en
proportions voulues, du sable, de la cendre et du fumier, on obtient une terre
végétale, d'excellente qualité, qui se prête merveilleusement à la culture
maraîchère; en définitive, un choix judicieux du terrain, une préparation
appropriée du sol et un système ingénieux d'irrigation sont, pour réussir, les
principales conditions à satisfaire.
Les choux, carottes, navets, haricots, pommes de terre, salades diverses,
poussent rapidement et sont de très bonne qualité. La culture des crucifères et
des légumineuses (haricots, pois) est facile; celle des pommes de terre demande
plus de soins ; le plus souvent, la végétation de ces solanées est trop
puissante pour que les tubercules puissent se former en grand nombre.
C'est là, d'ailleurs, une remarque générale : tous les légumes ont une forte végé-
tation par rapport au rendement qui n'est pas aussi considérable qu'il devrait
l'être. Les salades (chicorée, laitue, céleri, scarole, romaine) sont de belle venue;
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