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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
- 124 -
absolu. Cette solution évaporée en couche mince laisse une pellicule très fine, blanche,
ainsi que des fils très élastiques.
Caoutchouc de très bonne qualité.
Il est permis d'espérer qu'on se trouve en présence d'un procédé susceptible
de donner un sérieux rendement. Il reste encore à déterminer la saison la
plus convenable à l'exploitation du caoutchouc, le nombre et la fréquence des
saignées que l'on peut effectuer sur un même sujet sans compromettre l'exis-
tence de la plante, toutes choses que l'expérience seule pourra nous apprendre.
Il paraît utile de rapprocher des renseignements qui précèdent l'étude ci-
après, extraite de la Revue des cultures coloniales et qui n'est que la traduction
d'instructions préparées par le gouvernement de Bahia (Brésil) à l'intention des
planteurs de Ceara de cette contrée. L'auteur y préconise également l'extraction
du latex par les racines de la plante.
Par sa facile acclimatation et son peu d'exigences quant à la nature et à la richesse
du sol, cette plante pourrait acquérir une grande importance pour succéder à la cul-
ture du café, si dépréciée actuellement.
Cette culture exige cependant de la constance et du travail.
Certaines plantes ne constituent pas, à proprement parler, un capital. Elles mûris-
sent en peu de mois et disparaissent rapidement. D'autres, comme le caféier, le cacaoyer
et le Maniçoba, représentent un véritable patrimoine par leur durabilité.
Il peut donc être de grand avantage de vulgariser les connaissances relatives à cette
plante utile, en montrant comment en doit se faire sa plantation, comment elle doit être
cultivée et de quelle manière doit être extrait le caoutchouc.
I. — L'arbre
Le Maniçoba appartient à la famille des Euphorbiacées. Il croît à l'intérieur des
terres et à proximité de la mer, exigeant une température variant de 15 à 32°, c'est-à-
dire, donc, qu'il peut se développer dans tout le Brésil.
Il est probable que sa dispersion s'étend sur une grande partie du territoire périodi-
quement désséché par le soleil pendant la saison sèche et qui occupe les bords du Rio-
Francisco et du Parahyba.
Le terrain qui paraît le mieux convenir à cette culture est un sol arigileux, légè-
rement mélangé de sable, dans lequel l'humidité peut se conserver.
Nos plateaux à argile dure portent de beaux et vigoureux exemplaires de Maniçoba
et les terrains sablonneux du bord de la mer soumis à l'action des vents humides pré-
sentent des exemplaires épars de cette espèce.
L'état hygrométrique de l'air influe sur la production du latex ; pendant les
mois de mai et de juin, le latex est fluide, sans grande consistance, il se récolte faci-
lement dans des récipients et se coagule assez difficilement en quatre à six heures.
Plus tard, par les temps secs, le latex se raréfie et le liquide sort goutte à goutte,
se coagulant rapidement au contact de l'air.
Ce latex est un liquide de consistance visqueuse, constitué par un liquide à peine
coloré et des globules très petits, de forme variable et qui sont en suspension dans le
liquide.
Les vaisseaux laticifères qui renferment ce liquide sont des tubes simples ou rami-
fiés, clos, à parois transparentes.
Ce latex est différent de la sève ou suc nutritif des plantes.
Le bois du Maniçoba est spongieux, léger, blanc et, de même que le pin, facilement
endommagé par les fourmis brésiliennes attaquant le bois.
Des arbres gigantesques ne résistent guère plus d'un an à l'attaque de ces fourmis
du pin et, aux premières tornades, ils sont jetés à terre et leurs rameaux, en contact
avec le sol, forment de nouveaux plants, où les graines jetées par milliers sur le sol
reproduisent la plante en quantité.
Le Maniçoba atteint une hauteur de trente pieds, sa cime est arrondie et ses feuil-
les, vertes ou cendrées, rappellent celles du ricin.
II. — Plantation du Maniçoba
La graine du Maniçoba est dure, lisse, de couleur olivâtre, à taches foncées.
Sa résistance est considérable ; cette graine résiste à de très fortes pressions et à
l'eau, elle peut être plongée pendant très longtemps dans l'eau sans pourrir ni même
s'imbiber de ce liquide.
Pour combattre la dureté, certains planteurs ont pris l'habitude de recouvrir les
graines d'une couche de paille et d'y mettre le feu. Par cette opération la croûte dure de la
graine se dilate, se fend et les graines peuvent, dès lors, dans un terrain légèrement
humide, se développer facilement.
Mais ce procédé est périlleux, car il peut compromettre la vitalité du germe de la
plante. 'f' bl d f' 1 l, t d t 1 t l
Il est préférable de faire la plantation en pépinière et de transplanter les jeunes
pieds comme cela se fait pour le caféier.
La reproduction par boutures n'offre pas d'avantages réels et ne peut être tentée
avec succès que pendant les premières pluies de l'année. En outre, elle exige l'enlève-
ment de rameaux vigoureux de la plante mère et ceux-ci sont difficiles à s'enraciner;
de plus, ils résistent mal au repiquage.
absolu. Cette solution évaporée en couche mince laisse une pellicule très fine, blanche,
ainsi que des fils très élastiques.
Caoutchouc de très bonne qualité.
Il est permis d'espérer qu'on se trouve en présence d'un procédé susceptible
de donner un sérieux rendement. Il reste encore à déterminer la saison la
plus convenable à l'exploitation du caoutchouc, le nombre et la fréquence des
saignées que l'on peut effectuer sur un même sujet sans compromettre l'exis-
tence de la plante, toutes choses que l'expérience seule pourra nous apprendre.
Il paraît utile de rapprocher des renseignements qui précèdent l'étude ci-
après, extraite de la Revue des cultures coloniales et qui n'est que la traduction
d'instructions préparées par le gouvernement de Bahia (Brésil) à l'intention des
planteurs de Ceara de cette contrée. L'auteur y préconise également l'extraction
du latex par les racines de la plante.
Par sa facile acclimatation et son peu d'exigences quant à la nature et à la richesse
du sol, cette plante pourrait acquérir une grande importance pour succéder à la cul-
ture du café, si dépréciée actuellement.
Cette culture exige cependant de la constance et du travail.
Certaines plantes ne constituent pas, à proprement parler, un capital. Elles mûris-
sent en peu de mois et disparaissent rapidement. D'autres, comme le caféier, le cacaoyer
et le Maniçoba, représentent un véritable patrimoine par leur durabilité.
Il peut donc être de grand avantage de vulgariser les connaissances relatives à cette
plante utile, en montrant comment en doit se faire sa plantation, comment elle doit être
cultivée et de quelle manière doit être extrait le caoutchouc.
I. — L'arbre
Le Maniçoba appartient à la famille des Euphorbiacées. Il croît à l'intérieur des
terres et à proximité de la mer, exigeant une température variant de 15 à 32°, c'est-à-
dire, donc, qu'il peut se développer dans tout le Brésil.
Il est probable que sa dispersion s'étend sur une grande partie du territoire périodi-
quement désséché par le soleil pendant la saison sèche et qui occupe les bords du Rio-
Francisco et du Parahyba.
Le terrain qui paraît le mieux convenir à cette culture est un sol arigileux, légè-
rement mélangé de sable, dans lequel l'humidité peut se conserver.
Nos plateaux à argile dure portent de beaux et vigoureux exemplaires de Maniçoba
et les terrains sablonneux du bord de la mer soumis à l'action des vents humides pré-
sentent des exemplaires épars de cette espèce.
L'état hygrométrique de l'air influe sur la production du latex ; pendant les
mois de mai et de juin, le latex est fluide, sans grande consistance, il se récolte faci-
lement dans des récipients et se coagule assez difficilement en quatre à six heures.
Plus tard, par les temps secs, le latex se raréfie et le liquide sort goutte à goutte,
se coagulant rapidement au contact de l'air.
Ce latex est un liquide de consistance visqueuse, constitué par un liquide à peine
coloré et des globules très petits, de forme variable et qui sont en suspension dans le
liquide.
Les vaisseaux laticifères qui renferment ce liquide sont des tubes simples ou rami-
fiés, clos, à parois transparentes.
Ce latex est différent de la sève ou suc nutritif des plantes.
Le bois du Maniçoba est spongieux, léger, blanc et, de même que le pin, facilement
endommagé par les fourmis brésiliennes attaquant le bois.
Des arbres gigantesques ne résistent guère plus d'un an à l'attaque de ces fourmis
du pin et, aux premières tornades, ils sont jetés à terre et leurs rameaux, en contact
avec le sol, forment de nouveaux plants, où les graines jetées par milliers sur le sol
reproduisent la plante en quantité.
Le Maniçoba atteint une hauteur de trente pieds, sa cime est arrondie et ses feuil-
les, vertes ou cendrées, rappellent celles du ricin.
II. — Plantation du Maniçoba
La graine du Maniçoba est dure, lisse, de couleur olivâtre, à taches foncées.
Sa résistance est considérable ; cette graine résiste à de très fortes pressions et à
l'eau, elle peut être plongée pendant très longtemps dans l'eau sans pourrir ni même
s'imbiber de ce liquide.
Pour combattre la dureté, certains planteurs ont pris l'habitude de recouvrir les
graines d'une couche de paille et d'y mettre le feu. Par cette opération la croûte dure de la
graine se dilate, se fend et les graines peuvent, dès lors, dans un terrain légèrement
humide, se développer facilement.
Mais ce procédé est périlleux, car il peut compromettre la vitalité du germe de la
plante. 'f' bl d f' 1 l, t d t 1 t l
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