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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- .......... Page(s) .......... 31
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 133
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 229
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
- 120 -
s'exprime en ces termes: « Toutes les tuberculoses peuvent se transmettre par
u les voies digestives, mais seulement à une condition : c'est que les matières
« ingérées renferment de grandes quantités de bacilles et qu'elles soient ingé-
« rées en grandes quantités.
« La viande d'un animal tuberculeux ne renferme que très rarement des
« bacilles de Koch, et, quand elle en contient, ce n'est jamais qu'en très petit
« nombre. Il en résulte qu'une telle viande, encore capable de rendre tuberculeux
« des cobayes, auxquels on l'inocule sous la peau ou dans le péritoine, peut être
« ingérée impunément, en aussi grande quantité qu'on le suppose, par les êtres
« les plus sensibles à la tuberculose. Les dangers que présente la viande des
« bovidés tuberculeux sont donc peu redoutables. »
Et il a ajouté ailleurs : « D'une façon générale, la viande des bovidés, si elle
« est de belle qualité, ne doit être condamnée que si la tuberculose est géné-
« ralisée au sens propre du terme. »
C'est, d'ailleurs, ce principe qui a présidé à l'élaboration des règlements
de l'espèce actuellement appliqués dans la plupart des pays ; l'expérience jour-
nalière est, au surplus, en parfaite concordance avec les conclusions des savants.
Bollinger, en Allemagne, a signalé que la diminution de la tuberculose
humaine dans les grandes villes coïncide avec un accroissement du nombre de
bovidés reconnus tuberculeux qui y sont immolés; il cite également le cas de
familles pauvres qui se nourrissent de viandes d'équarrissage et ne possèdent
aucun tuberculeux.
Ce sont donc des attestations de cette nature — et elles sont multiples — qui
permettaient à Metchnikoff de déclarer, à l'Institut Pasteur, après avoir passé en
revue les divers modes de l'infection tuberculeuse, que « le tube digestif était
une mauvaise porte d'entrée pour le bacille de Koch. »
Nous citerons encore, à l'appui de ce qui précède, quelques extraits du
« Rapport sur les dangers des viandes tuberculeuses et sur les mesures prophy-
lactiques applicables » présenté à la commission permanente de préservation
contre la tuberculose, au nom de la sous-commission de l'alimentation, par
M. Vallée, professeur à l'école vétérinaire d'Alfort, successeur de Nocard à la
chaire des maladies contagieuses, et Villejean, professeur agrégé de la faculté
de médecine — Mars 1904 :
« La tuberculose chez le bœuf est d'une fréquence extrême. Elle frappe,
« selon les régions, de 15 à 20, 25 et même 50 0/0 des animaux de l'espèce bovine,
« mais, selon les individus, les lésions qu'elle détermine sont très différentes
« dans leur étendue et leur gravité.
« La viande fournie par des animaux présentant des lésions généralisées
« de tuberculose serait indiscutablement la plus dangereuse.
« Quelle est exactement l'étendue du danger que peut présenter la consom-
« mation d'une telle viande?
« Nocard, Marc Faydeau, Galtier, Leclainche, n'obtiennent jamais la trans-
« mission de la tuberculose au veau, au porc, au lapin, au cobaye, en faisant
« ingérer à ces espèces des viandes tuberculeuses. Bien plus, l'inoculation au
« cobaye — le mode le plus sur de recherches du bacille tuberculeux dans un
« produit suspect — ne revèle presque jamais l'existence du virus dans les
« muscles des animaux tuberculeux. Ainsi, Nocard injecte dans le péritoine des
« cobayes du jus de viandes crues provenant de 21 vaches atteintes de tuber-
« culose généralisée ; dans une série seulement, un cobaye sur quatre contracte
« la maladie.
« L'infectiosité des muscles provenant d'animaux tuberculeux est donc très
« rare ; les modes les plus rigoureux d'investigation ne la mettent qu'exception-
« nellement en évidence. »
Il ressort de ce qui précède que les risques de contagion sont déjà très
restreints quand il s'agit, non de consommation, mais d'inoculation de viande
crue et provenant de bovidés atteints de tuberculose généralisée. Ces consta-
tations prouvent qu'il n'y a pas lieu d'interdire la vente de la chair d'animaux
en bon état d'embonpoint, à tuberculose localisée, chez lesquels la saisie des
organes contaminés ou des parties en contact avec ces organes a été opérée,
surtout quand on songe que cette viande, qui réunit déjà tant de garanties,
n'est consommée qu'après cuisson.
Voici, au surplus, quelques chiffres tirés des statistiques de divers pays.
En Prusse, la statistique des abattoirs de 1895 à 1900 fournit les indications
sui vantes :
--- -----, -
Années: 1895 1896 1897 1898 1899 1900
0/o des tuberculeux : 27,5 26,72 29,13 30,46 19,76 30,74
s'exprime en ces termes: « Toutes les tuberculoses peuvent se transmettre par
u les voies digestives, mais seulement à une condition : c'est que les matières
« ingérées renferment de grandes quantités de bacilles et qu'elles soient ingé-
« rées en grandes quantités.
« La viande d'un animal tuberculeux ne renferme que très rarement des
« bacilles de Koch, et, quand elle en contient, ce n'est jamais qu'en très petit
« nombre. Il en résulte qu'une telle viande, encore capable de rendre tuberculeux
« des cobayes, auxquels on l'inocule sous la peau ou dans le péritoine, peut être
« ingérée impunément, en aussi grande quantité qu'on le suppose, par les êtres
« les plus sensibles à la tuberculose. Les dangers que présente la viande des
« bovidés tuberculeux sont donc peu redoutables. »
Et il a ajouté ailleurs : « D'une façon générale, la viande des bovidés, si elle
« est de belle qualité, ne doit être condamnée que si la tuberculose est géné-
« ralisée au sens propre du terme. »
C'est, d'ailleurs, ce principe qui a présidé à l'élaboration des règlements
de l'espèce actuellement appliqués dans la plupart des pays ; l'expérience jour-
nalière est, au surplus, en parfaite concordance avec les conclusions des savants.
Bollinger, en Allemagne, a signalé que la diminution de la tuberculose
humaine dans les grandes villes coïncide avec un accroissement du nombre de
bovidés reconnus tuberculeux qui y sont immolés; il cite également le cas de
familles pauvres qui se nourrissent de viandes d'équarrissage et ne possèdent
aucun tuberculeux.
Ce sont donc des attestations de cette nature — et elles sont multiples — qui
permettaient à Metchnikoff de déclarer, à l'Institut Pasteur, après avoir passé en
revue les divers modes de l'infection tuberculeuse, que « le tube digestif était
une mauvaise porte d'entrée pour le bacille de Koch. »
Nous citerons encore, à l'appui de ce qui précède, quelques extraits du
« Rapport sur les dangers des viandes tuberculeuses et sur les mesures prophy-
lactiques applicables » présenté à la commission permanente de préservation
contre la tuberculose, au nom de la sous-commission de l'alimentation, par
M. Vallée, professeur à l'école vétérinaire d'Alfort, successeur de Nocard à la
chaire des maladies contagieuses, et Villejean, professeur agrégé de la faculté
de médecine — Mars 1904 :
« La tuberculose chez le bœuf est d'une fréquence extrême. Elle frappe,
« selon les régions, de 15 à 20, 25 et même 50 0/0 des animaux de l'espèce bovine,
« mais, selon les individus, les lésions qu'elle détermine sont très différentes
« dans leur étendue et leur gravité.
« La viande fournie par des animaux présentant des lésions généralisées
« de tuberculose serait indiscutablement la plus dangereuse.
« Quelle est exactement l'étendue du danger que peut présenter la consom-
« mation d'une telle viande?
« Nocard, Marc Faydeau, Galtier, Leclainche, n'obtiennent jamais la trans-
« mission de la tuberculose au veau, au porc, au lapin, au cobaye, en faisant
« ingérer à ces espèces des viandes tuberculeuses. Bien plus, l'inoculation au
« cobaye — le mode le plus sur de recherches du bacille tuberculeux dans un
« produit suspect — ne revèle presque jamais l'existence du virus dans les
« muscles des animaux tuberculeux. Ainsi, Nocard injecte dans le péritoine des
« cobayes du jus de viandes crues provenant de 21 vaches atteintes de tuber-
« culose généralisée ; dans une série seulement, un cobaye sur quatre contracte
« la maladie.
« L'infectiosité des muscles provenant d'animaux tuberculeux est donc très
« rare ; les modes les plus rigoureux d'investigation ne la mettent qu'exception-
« nellement en évidence. »
Il ressort de ce qui précède que les risques de contagion sont déjà très
restreints quand il s'agit, non de consommation, mais d'inoculation de viande
crue et provenant de bovidés atteints de tuberculose généralisée. Ces consta-
tations prouvent qu'il n'y a pas lieu d'interdire la vente de la chair d'animaux
en bon état d'embonpoint, à tuberculose localisée, chez lesquels la saisie des
organes contaminés ou des parties en contact avec ces organes a été opérée,
surtout quand on songe que cette viande, qui réunit déjà tant de garanties,
n'est consommée qu'après cuisson.
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sui vantes :
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0/o des tuberculeux : 27,5 26,72 29,13 30,46 19,76 30,74
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