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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 117 —
Exportation des bœufs de Madagascar dans l'Afrique du Sud
Considérations sur la tuberculose bovine
Le mouvement d'exportation des bœufs de Madagascar vers l'Afrique du
Sud, en particulier vers la colonie du Natal, se dessinant de plus en plus, il est
utile de signaler à l'attention de nos commerçants les conditions auxquelles ils
doivent satisfaire pour conserver cet important débouché.
L'introduction des bovidés dans cette possession britannique est régie par
le « Tuberculosis Act ». A leur arrivée, les bœufs sont soumis à l'inspection
d'un vétérinaire du gouvernement. Si l'importateur déclare qu'ils sont destinés
à la boucherie, ils sont examinés d'une façon sommaire et débarqués sans autre
formalité, pourvu qu'ils ne présentent aucun symptôme extérieur de maladie;
ils sont aussitôt marqués au fer rouge de la lettre S (Slaughter, boucherie). Le
propriétaire qui s'aviserait d'employer aux charrois ou à tout autre travail des
animaux pourvus de ce signe tomberait sous le coup de la loi et s'exposerait à
des peines sévères. Donc, lorsque les bœufs ne sont pas importés en vue de la
consommation locale, ils doivent être complètement indemnes de tuberculose
et, pour s'en convaincre, les autorités exigent qu'ils soient tous, sans exception,
assujettis à l'épreuve de la tuberculine. Mais si l'importateur produit un certi-
ficat, délivré par un vétérinaire du pays d'origine, constatant que toutes les
unités du convoi ont subi avec succès la dite épreuve et indiquant, pour chaque
animal, l'échelle des températures pendant l'opération, celle-ci n'est pas renou-
velée, à condition, bien entendu, que le troupeau ait une belle apparence et ne
puisse éveiller les soupçons du vétérinaire inspecteur qui a le droit de s'assurer,
par tous les moyens en son pouvoir, de l'état d'hygiène des bêtes qu'il visite.
Il faut, par conséquent, qu'avant de mettre un convoi en route, le commer-
çant soit nettement fixé sur l'utilisation qui en sera faite. Suivant qu'ils seront,
en effet, destinés à la boucherie ou au travail, ses bœufs devront répondre à des
types différents. Un bœuf de boucherie doit être un animal de poids et attirer
l'œil par une excellent état d'embonpoint. Il exige des soins particuliers avant
et pendant la traversée. Les pâturages avoisinant les ports d'embarquement
étant en général complètement secs pendant une partie de l'année et assez mai-
gres en toute saison, il importe d'y faire séjourner le troupeau le moins de
temps possible ; celui-ci ne quittera, par suite, ses pâturages habituels que pour
le pont du navire qui doit l'emmener. En cours de traversée, les bœufs de bou-
cherie exigent un emplacement, suffisamment spacieux, une nourriture abondante
et de l'eau à discrétion. C'est pourquoi il conviendrait de renoncer, autant
que possible, aux petits voiliers qui font actuellement le trajet entre les deux
pays et qui mettent généralement un temps fort long pour accomplir un voyage
relativement court. De petits vapeurs, spécialement aménagés, sur lesquels les
animaux n'auraient pas beaucoup à souffrir puisqu'ils ne passeraient que peu de
jours en mer, diminueraient les risques de perte et les causes d'amaigrissement.
Un lot d'animaux bien choisis et bien présentés est appelé, nous ne saurions
l'oublier, à fournir de plus gros bénéfices qu'un convoi important de bœufs mé-
diocres qui arrivent fatigués, amaigris, offrent un aspect misérable et sont, par
le fait, faciles à déprécier.
Pour les bœufs de travail, il faut surtout choisir des animaux fortement
charpentés, robustes et parfaitement sains. Le vendeur devra pouvoir indiquer
leur âge et leur poids aussi exactement que possible. Nous avons vu plus haut
qu'ils seront soumis, sans exception, à l'épreuve de la tuberculine au port de
débarquement, s'ils ne l'ont été avant le départ et s'ils ne sont accompagnés d'un
certificat donnant individuellement l'échelle des températures. Nous engageons
donc vivement les exportateurs à faire appel, en la circonstance, aux vétérinai-
res détachés dans les ports ouverts à l'exportation : ils trouveront là les plus
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Exportation des bœufs de Madagascar dans l'Afrique du Sud
Considérations sur la tuberculose bovine
Le mouvement d'exportation des bœufs de Madagascar vers l'Afrique du
Sud, en particulier vers la colonie du Natal, se dessinant de plus en plus, il est
utile de signaler à l'attention de nos commerçants les conditions auxquelles ils
doivent satisfaire pour conserver cet important débouché.
L'introduction des bovidés dans cette possession britannique est régie par
le « Tuberculosis Act ». A leur arrivée, les bœufs sont soumis à l'inspection
d'un vétérinaire du gouvernement. Si l'importateur déclare qu'ils sont destinés
à la boucherie, ils sont examinés d'une façon sommaire et débarqués sans autre
formalité, pourvu qu'ils ne présentent aucun symptôme extérieur de maladie;
ils sont aussitôt marqués au fer rouge de la lettre S (Slaughter, boucherie). Le
propriétaire qui s'aviserait d'employer aux charrois ou à tout autre travail des
animaux pourvus de ce signe tomberait sous le coup de la loi et s'exposerait à
des peines sévères. Donc, lorsque les bœufs ne sont pas importés en vue de la
consommation locale, ils doivent être complètement indemnes de tuberculose
et, pour s'en convaincre, les autorités exigent qu'ils soient tous, sans exception,
assujettis à l'épreuve de la tuberculine. Mais si l'importateur produit un certi-
ficat, délivré par un vétérinaire du pays d'origine, constatant que toutes les
unités du convoi ont subi avec succès la dite épreuve et indiquant, pour chaque
animal, l'échelle des températures pendant l'opération, celle-ci n'est pas renou-
velée, à condition, bien entendu, que le troupeau ait une belle apparence et ne
puisse éveiller les soupçons du vétérinaire inspecteur qui a le droit de s'assurer,
par tous les moyens en son pouvoir, de l'état d'hygiène des bêtes qu'il visite.
Il faut, par conséquent, qu'avant de mettre un convoi en route, le commer-
çant soit nettement fixé sur l'utilisation qui en sera faite. Suivant qu'ils seront,
en effet, destinés à la boucherie ou au travail, ses bœufs devront répondre à des
types différents. Un bœuf de boucherie doit être un animal de poids et attirer
l'œil par une excellent état d'embonpoint. Il exige des soins particuliers avant
et pendant la traversée. Les pâturages avoisinant les ports d'embarquement
étant en général complètement secs pendant une partie de l'année et assez mai-
gres en toute saison, il importe d'y faire séjourner le troupeau le moins de
temps possible ; celui-ci ne quittera, par suite, ses pâturages habituels que pour
le pont du navire qui doit l'emmener. En cours de traversée, les bœufs de bou-
cherie exigent un emplacement, suffisamment spacieux, une nourriture abondante
et de l'eau à discrétion. C'est pourquoi il conviendrait de renoncer, autant
que possible, aux petits voiliers qui font actuellement le trajet entre les deux
pays et qui mettent généralement un temps fort long pour accomplir un voyage
relativement court. De petits vapeurs, spécialement aménagés, sur lesquels les
animaux n'auraient pas beaucoup à souffrir puisqu'ils ne passeraient que peu de
jours en mer, diminueraient les risques de perte et les causes d'amaigrissement.
Un lot d'animaux bien choisis et bien présentés est appelé, nous ne saurions
l'oublier, à fournir de plus gros bénéfices qu'un convoi important de bœufs mé-
diocres qui arrivent fatigués, amaigris, offrent un aspect misérable et sont, par
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Pour les bœufs de travail, il faut surtout choisir des animaux fortement
charpentés, robustes et parfaitement sains. Le vendeur devra pouvoir indiquer
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qu'ils seront soumis, sans exception, à l'épreuve de la tuberculine au port de
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