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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- .......... Page(s) .......... 31
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 131
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 229
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 381
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- XV. - Météorologie
— 416 —
moment, sont de belle venue. Quelques éducations ont même déjà donné d'assez
bons résultats.
Il en est de même dans le district de Marolambo qui, à chaque nouveau
grainage, demande des cellules à la station d'essais de Nanisana.
Ces tentatives sont à encourager; toutefois, avant de réglementer la séri-
ciculture dans les régions dont le climat paraît moins propice aux vers que
celui de l'Imerina et du Betsileo, il convient d'attendre ce que vont donner les
essais d'élevage exécutés en ce moment à l'Ivoloina. Si ces essais réussissent,
on pourra songer à développer prudemment la sériciculture dans les régions
jouissant d'un climat semi-tropical, mais, jusque-là, il ne parait pas qu'il y ait
lieu de faire plus. Sur la côte Est et dans la région d'altitude moyenne, les
plantations de mûriers réussiront certainement; mais c'est l'élevage même des
vers à soie qui y présentera, sans doute, quelques difficultés.
En définitive, la question séricicole s'y présente sous un jour tout différent.
Régions basses et régions d'altitude moyenne: Culture du mûrier facile;
mais élevage assez délicat.
Centre de Madagascar: Elevage très facile, à condition de prendre quelques
précautions ; mais culture du mûrier nécessitant des soins attentifs.
Une fois de plus, la tournée de 1903 a montré que la sériciculture ne
pourra prendre un rapide et sérieux développement dans le Centre qu'au prix
d'une collaboration active, continue et franche, des divers services ou adminis-
trations appelés à s'occuper de cette question : Administrations provinciales pour
le développement et la surveillance des mûraies ainsi que pour la vulgarisation
des procédés de culture ou d'élevage ; école professionelle et Direction de
l'Agriculture pour tout ce qui concerne le contrôle, les recherches techniques,
les améliorations à apporter et les conseils à donner.
100 Rôle de l'école professionnelle de Tananarive. — Toute cette organi-
sation serait incomplète s'il n'existait pas à Tananarive un établissement
s'occupant spécialement de tout ce qui concerne le dévidage des cocons, de
l'emploi des déchets (cocons doubles, cocons faibles, frisons, etc.), de la
recherche d'un modèle de dévideuse simple, peu coûteuse et facile à réparer, à
mettre entre les mains des Malgaches, etc., en un mot, de tout ce qui se
rattache à la partie industrielle de la sériciculture.
Le rôle de l'école professionnelle a également été prévu par la réglemen-
tation de 1901. C'est l'école professionnelle qui se charge d'acheter les cocons
aux colons et aux indigènes et d'en tirer parti, jusqu'à ce qu'un courant com-
mercial séricicole se soit créé à Madagascar, ou que des Européens aient
installé, dans le Centre, une ou plusieurs filatures.
Cette facilité accordée aux premiers éleveurs et aux indigènes a une
importance capitale pour l'avenir de la sériciculture, car il est bien évident
qu'il s'écoulera encore quelque temps avant de voir figurer les grèges de
Madagascar pour un chiffre élevé parmi les exportations de la Colonie. Sans la
certitude de pouvoir écouler leurs premiers cocons, il est certain que bien des per-
sonnes, qui, à l'heure actuelle, songent déjà à faire quelques éducations, hésite-
raient à s'occuper, dès maintenant, de sériciculture, même sur une petite échelle.
L'achat, par l'administration, des premières récoltes obtenues est donc une
excellente mesure dont on peut attendre les meilleurs résultats. Ces achats sont
faits suivant un tarif publie, de temps à autre, dans le Journal Officiel de la
Colonie.
Depuis la publication du premier avis jusqu'à ce jour, l'école professionnelle
de Tananarive a fait l'acquisition de plus de 700 kilos de cocons frais et d'un
peu moins de 40 kilogrammes de cocons secs.
Ce chiffre est encore peu élevé, mais il faut remarquer qu'il s'agit ici d'un
simple début et que, pour commencer, les indigènes acceptent toujours avec
une certaine méfiance les offres de l'administration. D'autre part, l'école
professionnelle ne possède encore, pour toute l'Imerina et le Betsileo, qu'un
seule centre d'achat, alors qu'il en faudrait au moins quatre. Enfin, il est bien
évident que, quand les ventes de cocons deviendront réellement importantes,
l'administration n'aura plus besoin de servir d'intermédiaire aux éleveurs, car
il faut espérer qu'à ce moment plusieurs colons songeront à la création de
petites filatures dont le développement suivra l'extension des cultures du
mûrier.
E. PRUDHOMME,
Directeur de VAgriculture à Madagascar.
(A suivre)
moment, sont de belle venue. Quelques éducations ont même déjà donné d'assez
bons résultats.
Il en est de même dans le district de Marolambo qui, à chaque nouveau
grainage, demande des cellules à la station d'essais de Nanisana.
Ces tentatives sont à encourager; toutefois, avant de réglementer la séri-
ciculture dans les régions dont le climat paraît moins propice aux vers que
celui de l'Imerina et du Betsileo, il convient d'attendre ce que vont donner les
essais d'élevage exécutés en ce moment à l'Ivoloina. Si ces essais réussissent,
on pourra songer à développer prudemment la sériciculture dans les régions
jouissant d'un climat semi-tropical, mais, jusque-là, il ne parait pas qu'il y ait
lieu de faire plus. Sur la côte Est et dans la région d'altitude moyenne, les
plantations de mûriers réussiront certainement; mais c'est l'élevage même des
vers à soie qui y présentera, sans doute, quelques difficultés.
En définitive, la question séricicole s'y présente sous un jour tout différent.
Régions basses et régions d'altitude moyenne: Culture du mûrier facile;
mais élevage assez délicat.
Centre de Madagascar: Elevage très facile, à condition de prendre quelques
précautions ; mais culture du mûrier nécessitant des soins attentifs.
Une fois de plus, la tournée de 1903 a montré que la sériciculture ne
pourra prendre un rapide et sérieux développement dans le Centre qu'au prix
d'une collaboration active, continue et franche, des divers services ou adminis-
trations appelés à s'occuper de cette question : Administrations provinciales pour
le développement et la surveillance des mûraies ainsi que pour la vulgarisation
des procédés de culture ou d'élevage ; école professionelle et Direction de
l'Agriculture pour tout ce qui concerne le contrôle, les recherches techniques,
les améliorations à apporter et les conseils à donner.
100 Rôle de l'école professionnelle de Tananarive. — Toute cette organi-
sation serait incomplète s'il n'existait pas à Tananarive un établissement
s'occupant spécialement de tout ce qui concerne le dévidage des cocons, de
l'emploi des déchets (cocons doubles, cocons faibles, frisons, etc.), de la
recherche d'un modèle de dévideuse simple, peu coûteuse et facile à réparer, à
mettre entre les mains des Malgaches, etc., en un mot, de tout ce qui se
rattache à la partie industrielle de la sériciculture.
Le rôle de l'école professionnelle a également été prévu par la réglemen-
tation de 1901. C'est l'école professionnelle qui se charge d'acheter les cocons
aux colons et aux indigènes et d'en tirer parti, jusqu'à ce qu'un courant com-
mercial séricicole se soit créé à Madagascar, ou que des Européens aient
installé, dans le Centre, une ou plusieurs filatures.
Cette facilité accordée aux premiers éleveurs et aux indigènes a une
importance capitale pour l'avenir de la sériciculture, car il est bien évident
qu'il s'écoulera encore quelque temps avant de voir figurer les grèges de
Madagascar pour un chiffre élevé parmi les exportations de la Colonie. Sans la
certitude de pouvoir écouler leurs premiers cocons, il est certain que bien des per-
sonnes, qui, à l'heure actuelle, songent déjà à faire quelques éducations, hésite-
raient à s'occuper, dès maintenant, de sériciculture, même sur une petite échelle.
L'achat, par l'administration, des premières récoltes obtenues est donc une
excellente mesure dont on peut attendre les meilleurs résultats. Ces achats sont
faits suivant un tarif publie, de temps à autre, dans le Journal Officiel de la
Colonie.
Depuis la publication du premier avis jusqu'à ce jour, l'école professionnelle
de Tananarive a fait l'acquisition de plus de 700 kilos de cocons frais et d'un
peu moins de 40 kilogrammes de cocons secs.
Ce chiffre est encore peu élevé, mais il faut remarquer qu'il s'agit ici d'un
simple début et que, pour commencer, les indigènes acceptent toujours avec
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l'administration n'aura plus besoin de servir d'intermédiaire aux éleveurs, car
il faut espérer qu'à ce moment plusieurs colons songeront à la création de
petites filatures dont le développement suivra l'extension des cultures du
mûrier.
E. PRUDHOMME,
Directeur de VAgriculture à Madagascar.
(A suivre)
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