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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— A —
a dû se produire a une époque relativement peu reculée, ainsi qu'en témoigne
la tradition indigène.
A la même origine paraissent devoir être rattachés le petit lac de Kasanga,
à environ 11 kilomètres à l'Ouest de Soavinandriana, et, plus à l'Ouest encore,
les deux plus petits lacs d'Andranomaitso et d'Andranomavo, qui se trouvent
au pied de petits volcans.
Toutefois, il est souvent difficile d'attribuer avec certitude à un lac déter-
miné l'une des causes de formation indiquées ci-dessus.
Néanmoins, en ce qui concerne Itasy, il n'est pas douteux qu'on ne doit pas
expliquer sa formation par le barrage de sa vallée-déversoir par une coulée de
lave, ainsi qu'on l'avait cru jusqu'ici, attribuant, à tort, le caractère volcanique
à la colline de Sarobaratra qui est entièrement gneissique. La rivière Lilia,
déversoir du lac Itasy, ne coupe point, dès la sortie de ce lac où se trouvent de
petits rapides, une coulée basaltique ; ce n'est que plus loin en aval qu'elle a
tracé son cours à travers une semblable coulée.
Quoique nous ayions cherché à voir des terrasses lacustres sur les bords
du lac Itasy, nous n'avons pu en rencontrer de traces, absence qui témoigne de
l'époque relativement récente de la formation de ce lac. Nous trouvons donc là,
si notre hypothèse sur la cause de formation de ce lac est exacte, une confir-
mation du peu d'ancienneté relative de l'activité volcanique de cette région ;
cette époque doit être certainement plus récente que celle à laquelle remonte
l'activité de la région volcanique de l'Ankaratra.
II
Gisement de calcaire et de fossiles d'Ampasambazimba et gisement calcaire
de Mahatsinjo
On a reconnu, il y a quelque temps, dans la province de Miarinarivo, au
Sud-Ouest du petit village de Tsarazaza, l'existence d'un gisement de calcaire
auquel se trouvent mélangés d'abondants fossiles.
On a donné à cet endroit le nom d'Ampasambazimba, en raison de l'exis-
tence d'un tombeau de Vazimba dont les restes sont conservés jusqu'à ce jour.
Ce gisement a, grosso-modo, la forme d'un demi-cercle. Il est limité, sur
son contour demi-circulaire, par le cours du Mazy, en aval du confluent du petit
ruisseau Andriampotsy, et il est fermé par les faces terminant des coulées de
basalte. Sa plus grande dimension est d'environ 200 à 250 mètres.
Dès qu'on y creuse un trou, en quelque point que ce soit, on donne nais-
sance à une venue d'eau paraissant abondamment chargée d'acide carbonique,
ce qui témoigne du caractère très fissuré du sous-sol.
Une source naturelle donnant évidemment la même eau se trouve au pied
d'un rocher qui domine d'environ 2 mètres le lit de la rivière Mazy. Cette eau est
froide, très gazeuse, fort agréable au goût; elle laisse des taches rouges d'oxyde
de fer sur les pierres qu'elle arrose.
Le calcaire remplit toute la vallée ou à peu près. Il se montre généralement
à la surface non recouvert de lave. Son épaisseur n'est pas connue, mais elle
doit être supérieure à 2 mètres. C'est un calcaire résultant du dépôt opéré sur
place par des eaux chargées d'acide carbonique ou, pour mieux dire, un travertin,
qui ne contient rien de remarquable, à l'exception de quelques petits coquillages.
Les os se trouvent à faible profondeur dans un sol noir basaltique ou tour-
beux ; quelques-uns sont englobés dans le calcaire. Un travail de quelques
minutes nous a permis de trouver quelques morceaux de carapace de tortue,
quelques fragments d'os indéterminables, quelques débris de bois fossile et
quelques fruits que l'on peut rapporter à des espèces différentes ; les uns ont la
forme d'une olive et un volume à peu près double, les autres sont un peu plus
gros qu'un petit pois.
Bien que les ossements recueillis l'aient été jusqu'à présent tout près de la
surface, il n'est pas possible de dire jusqu'à quelle profondeur il s'en trouve. Il
est probable que des recherches sérieusement conduites feraient faire des
découvertes intéressantes (1).
(1; Depuis le moment où nous écrivions ces lignes, il a été procédé à des récoltes méthodi-
quement conduites et à un commencement d'étude des fossiles recueillis. Ces derniers semblent
présenter un grand intérêt, ainsi qu'il ressort de la note suivante qu'a bien voulu nous remettre
M. Standing, qui procède à l'étude de ces fossiles.
« Un grand nombre de fossiles, représentant l'ancienne faune de l'île, a déjà été reçu par
I) l'Académie Malgache, à Tananarive. Parmi des débris d'hippopotame, de crocodiles, de tortues.
a dû se produire a une époque relativement peu reculée, ainsi qu'en témoigne
la tradition indigène.
A la même origine paraissent devoir être rattachés le petit lac de Kasanga,
à environ 11 kilomètres à l'Ouest de Soavinandriana, et, plus à l'Ouest encore,
les deux plus petits lacs d'Andranomaitso et d'Andranomavo, qui se trouvent
au pied de petits volcans.
Toutefois, il est souvent difficile d'attribuer avec certitude à un lac déter-
miné l'une des causes de formation indiquées ci-dessus.
Néanmoins, en ce qui concerne Itasy, il n'est pas douteux qu'on ne doit pas
expliquer sa formation par le barrage de sa vallée-déversoir par une coulée de
lave, ainsi qu'on l'avait cru jusqu'ici, attribuant, à tort, le caractère volcanique
à la colline de Sarobaratra qui est entièrement gneissique. La rivière Lilia,
déversoir du lac Itasy, ne coupe point, dès la sortie de ce lac où se trouvent de
petits rapides, une coulée basaltique ; ce n'est que plus loin en aval qu'elle a
tracé son cours à travers une semblable coulée.
Quoique nous ayions cherché à voir des terrasses lacustres sur les bords
du lac Itasy, nous n'avons pu en rencontrer de traces, absence qui témoigne de
l'époque relativement récente de la formation de ce lac. Nous trouvons donc là,
si notre hypothèse sur la cause de formation de ce lac est exacte, une confir-
mation du peu d'ancienneté relative de l'activité volcanique de cette région ;
cette époque doit être certainement plus récente que celle à laquelle remonte
l'activité de la région volcanique de l'Ankaratra.
II
Gisement de calcaire et de fossiles d'Ampasambazimba et gisement calcaire
de Mahatsinjo
On a reconnu, il y a quelque temps, dans la province de Miarinarivo, au
Sud-Ouest du petit village de Tsarazaza, l'existence d'un gisement de calcaire
auquel se trouvent mélangés d'abondants fossiles.
On a donné à cet endroit le nom d'Ampasambazimba, en raison de l'exis-
tence d'un tombeau de Vazimba dont les restes sont conservés jusqu'à ce jour.
Ce gisement a, grosso-modo, la forme d'un demi-cercle. Il est limité, sur
son contour demi-circulaire, par le cours du Mazy, en aval du confluent du petit
ruisseau Andriampotsy, et il est fermé par les faces terminant des coulées de
basalte. Sa plus grande dimension est d'environ 200 à 250 mètres.
Dès qu'on y creuse un trou, en quelque point que ce soit, on donne nais-
sance à une venue d'eau paraissant abondamment chargée d'acide carbonique,
ce qui témoigne du caractère très fissuré du sous-sol.
Une source naturelle donnant évidemment la même eau se trouve au pied
d'un rocher qui domine d'environ 2 mètres le lit de la rivière Mazy. Cette eau est
froide, très gazeuse, fort agréable au goût; elle laisse des taches rouges d'oxyde
de fer sur les pierres qu'elle arrose.
Le calcaire remplit toute la vallée ou à peu près. Il se montre généralement
à la surface non recouvert de lave. Son épaisseur n'est pas connue, mais elle
doit être supérieure à 2 mètres. C'est un calcaire résultant du dépôt opéré sur
place par des eaux chargées d'acide carbonique ou, pour mieux dire, un travertin,
qui ne contient rien de remarquable, à l'exception de quelques petits coquillages.
Les os se trouvent à faible profondeur dans un sol noir basaltique ou tour-
beux ; quelques-uns sont englobés dans le calcaire. Un travail de quelques
minutes nous a permis de trouver quelques morceaux de carapace de tortue,
quelques fragments d'os indéterminables, quelques débris de bois fossile et
quelques fruits que l'on peut rapporter à des espèces différentes ; les uns ont la
forme d'une olive et un volume à peu près double, les autres sont un peu plus
gros qu'un petit pois.
Bien que les ossements recueillis l'aient été jusqu'à présent tout près de la
surface, il n'est pas possible de dire jusqu'à quelle profondeur il s'en trouve. Il
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