Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1928-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 novembre 1928 01 novembre 1928
Description : 1928/11/01 (A31)-1928/11/30. 1928/11/01 (A31)-1928/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65304545
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE ÉLEVAGE FORÊTS
- Renseignements techniques d'Indochine
- .......... Page(s) .......... 882
- COMMERCE INDUSTRIE
- Echanges et moyens de communication
- .......... Page(s) .......... 910
- .......... Page(s) .......... 913
- .......... Page(s) .......... 915
- .......... Page(s) .......... 915
- .......... Page(s) .......... 919
- Renseignements privés commerciaux
- STATISTIQUES
- Observations des prix en août 1928
- .......... Page(s) .......... 936
- .......... Page(s) .......... 938
- .......... Page(s) .......... 939
- .......... Page(s) .......... 940
- .......... Page(s) .......... 940
- .......... Page(s) .......... 940
- .......... Page(s) .......... 941
- Renseignements financiers de septembre 1928
- .......... Page(s) .......... 942
- .......... Page(s) .......... 943
- Indices économiques indochinois
- .......... Page(s) .......... 945
- .......... Page(s) .......... 946
- .......... Page(s) .......... 947
- .......... Page(s) .......... 947
- Statistiques diverses
- .......... Page(s) .......... 948
- .......... Page(s) .......... 948
- .......... Page(s) .......... 949
- .......... Page(s) .......... 950
- .......... Page(s) .......... 951
- II. - Principales exportations et importations des sept premiers mois de l'année 1928
- CHAPITRES
NATURE DES ARTICLES
A L'EXPORTATION
A L'IMPORTATION - 4
Substances animales brutes, propres à la médecine ou à la parfumerie
"
" - .......... Page(s) .......... 931
- .......... Page(s) .......... 929
- .......... Page(s) .......... 930
- .......... Page(s) .......... 932
- .......... Page(s) .......... 933
- 20
Couleurs
"
" - .......... Page(s) .......... 933
- .......... Page(s) .......... 933
- .......... Page(s) .......... 934
- .......... Page(s) .......... 935
- .......... Page(s) .......... 930
- .......... Page(s) .......... 930
- 32
Instruments de musique
"
" - .......... Page(s) .......... 930
— 895■ —
Peut-on espérer qu'une plantation, établie dans un sol d'où, précisé-
ment, on a enlevé des hévéas parce qu'ils étaient de moindre valeur,
pourra se développer normalement et donner plus tard de bons rende
ments ?
Oui, l'expérience en a déjà été faite. Il faut, bien entendu, exclure
Par principe les terrains où la plantation primitive n'a pas réussi à
cause d'influences locales qu'il est impossible de modifier, comme par
exemple : terrain trop bas non drainable, sous-sol imperméable, etc.
Les surfaces qui sont destinées à être renouvelées peuvent être « sai-
gnées à morl », c'est-à-dire que, dans les mois qui précèdent l'enlè-
vement des vieux hévéas, on leur appliquera une. saignée à plusieurs
incisions allant jusqu'au bois pour en extraire le plus possible de latex.
, Les parties à replanter seront, après l'enlèvement des vieux hévéas
débarrassées de toutes les racines par un ou plusieurs labours profonds
Les endroits où il y avait des arbres attaqués par des maladies de ra-
cines (fomès, poria, etc.) seront spécialement bien nettoyés et chaulés
copieusement.
Le drainage sera établi soigneusement et toutes les mesures prises
contre l'érosion (drains d'arrêt, diguettes).
Dès que le terrain aura été complètement aménagé, il sera ensemen-
cé de légumineuses, en appliquant éventuellement une fumure appro-
priée pour garantir leur développement rapide.
La nécessité d'une fumure des hévéas replantés devra être déterminée •
Pour chaque cas particulier.
Du fait que les parties qui, les premières, seront prises en considé-
ration pour le renouvellement, seront les plus mauvaises productrices
leur enlèvement n'aura pas de répercussion sensible sur la production
totale d'une plantation. La diminution relative de la production sera
d'ailleurs partiellement compensée par le. caoutchouc que l'on aura
récolté en saignant à morts les hévéas à éliminer.
Dans l'exemple de rajeunissement que nous donnons ci-dessous, nous
Prenons comme date de départ l'année 1922 parce qu'il s'agit en réalité
d'un programme de renouvellement qui, à cette époque, fut proposé
une première fois à la direction de sociétés de plantations d'hévéas. Le
projet ne rencontra pas l'assentiment des dirigeants, comme ce fut
malheureusement encore le cas les années suivantes.
Les Directions doivent se convaincre actuellement de la valeur du
Procédé. On l'adoptera maintenant, mais, pour beaucoup, ne sera-t-il
pas trop tard P .',
Notre exemple s'applique à une plantation de 1.000 hectares d'hé-
véas de 15 à 20 ans donnant actuellement une production moyenne de
330 kgs de caoutchouc sec par hectare et par an. Elle comporte, parmi
ses mauvaises parties, des étendues de 2 à 300 hectares ne donnant pas
plus de 200 kgs par hectare.
Peut-on espérer qu'une plantation, établie dans un sol d'où, précisé-
ment, on a enlevé des hévéas parce qu'ils étaient de moindre valeur,
pourra se développer normalement et donner plus tard de bons rende
ments ?
Oui, l'expérience en a déjà été faite. Il faut, bien entendu, exclure
Par principe les terrains où la plantation primitive n'a pas réussi à
cause d'influences locales qu'il est impossible de modifier, comme par
exemple : terrain trop bas non drainable, sous-sol imperméable, etc.
Les surfaces qui sont destinées à être renouvelées peuvent être « sai-
gnées à morl », c'est-à-dire que, dans les mois qui précèdent l'enlè-
vement des vieux hévéas, on leur appliquera une. saignée à plusieurs
incisions allant jusqu'au bois pour en extraire le plus possible de latex.
, Les parties à replanter seront, après l'enlèvement des vieux hévéas
débarrassées de toutes les racines par un ou plusieurs labours profonds
Les endroits où il y avait des arbres attaqués par des maladies de ra-
cines (fomès, poria, etc.) seront spécialement bien nettoyés et chaulés
copieusement.
Le drainage sera établi soigneusement et toutes les mesures prises
contre l'érosion (drains d'arrêt, diguettes).
Dès que le terrain aura été complètement aménagé, il sera ensemen-
cé de légumineuses, en appliquant éventuellement une fumure appro-
priée pour garantir leur développement rapide.
La nécessité d'une fumure des hévéas replantés devra être déterminée •
Pour chaque cas particulier.
Du fait que les parties qui, les premières, seront prises en considé-
ration pour le renouvellement, seront les plus mauvaises productrices
leur enlèvement n'aura pas de répercussion sensible sur la production
totale d'une plantation. La diminution relative de la production sera
d'ailleurs partiellement compensée par le. caoutchouc que l'on aura
récolté en saignant à morts les hévéas à éliminer.
Dans l'exemple de rajeunissement que nous donnons ci-dessous, nous
Prenons comme date de départ l'année 1922 parce qu'il s'agit en réalité
d'un programme de renouvellement qui, à cette époque, fut proposé
une première fois à la direction de sociétés de plantations d'hévéas. Le
projet ne rencontra pas l'assentiment des dirigeants, comme ce fut
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Les Directions doivent se convaincre actuellement de la valeur du
Procédé. On l'adoptera maintenant, mais, pour beaucoup, ne sera-t-il
pas trop tard P .',
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véas de 15 à 20 ans donnant actuellement une production moyenne de
330 kgs de caoutchouc sec par hectare et par an. Elle comporte, parmi
ses mauvaises parties, des étendues de 2 à 300 hectares ne donnant pas
plus de 200 kgs par hectare.
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