Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1928-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 septembre 1928 01 septembre 1928
Description : 1928/09/01 (A31)-1928/09/30. 1928/09/01 (A31)-1928/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530452b
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE ÉLEVAGE FORÊTS
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 748
- .......... Page(s) .......... 758
- .......... Page(s) .......... 764
- .......... Page(s) .......... 767
- .......... Page(s) .......... 770
- .......... Page(s) .......... 770
- .......... Page(s) .......... 771
- .......... Page(s) .......... 772
- .......... Page(s) .......... 773
- .......... Page(s) .......... 774
- C - Statistiques minières. - L'industrie minière en Indochine pendant le 1er semestre 1928:
- .......... Page(s) .......... 775
- .......... Page(s) .......... 776
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 777
- II. - Principales exportations et importations des cinq premiers mois 1928
- CHAPITRES
NATURE DES ARTICLES
A L'EXPORTATION
A L'IMPORTATION
Pages
Pages- 4
Substances animales brutes, propres à la médecine ou à la parfumerie
"
" - .......... Page(s) .......... 751
- .......... Page(s) .......... 752
- .......... Page(s) .......... 754
- .......... Page(s) .......... 755
- 20
Couleurs
"
" - .......... Page(s) .......... 755
- .......... Page(s) .......... 755
- .......... Page(s) .......... 756
- .......... Page(s) .......... 756
- .......... Page(s) .......... 757
- .......... Page(s) .......... 757
- .......... Page(s) .......... 752
- 740 -
A sa première séance du 20 juin, sous la présidence du Ministre des
Finances lui-tmême, cette Commission, composée de Membres de la
Diète et de hauts fonctionnaires du Ministère des Finances et de la BaP-
que du Japon, a décidé d'abandonner les sommes prêtées aux trois baIi
ques. qui ont été secourues dans l'île de Formose. Ces sommes font, Ilot's
l'avons vu, un total de 191.500.000 yen : 185 millions à la Banque d
Formose, 3 millions 1/2 à la Banque du Commerce et de l'Industrie il
Formose, 3 millions à la Banque de Kwanan (Banque de la Chine et dl
Sud). Cette perte sera supportée par le Gouvernement, c'est-à-dire p
le contribuable ; pour justifier une telle décision, le Gouvernement dé,
clare que le maintien du crédit à l'étranger de la Banque de - Foriflose
et des autres Banques de la Colonie prime toute autre considératioP,
que l'organisation financière de l'île doit subsister intacte, et que la re;
mise de leurs dettes à ces établissements s'impose, pour qu'ils puissep
repartir de l'avant; 'eS
Par contre, cette Commission d'enquête sur les pertes occasionne ts
par les avances spéciales n'a pas encore abordé la question des eIïlPr
consentis aux 88 banques du Japon proprement dit. On signale déjà
que quelques unes des banques, ainsi secourues, n'ont cependant Pas
pu réagir et ont sombré, que quelques autres resteraient dans tll;¡:t
situation précaire. Plus le nombre de ces banques augmentera, plus
charge, grevant les finances du pays, sera lourde. Le ministère des 1-
nances s'est ému d'un tel état de fait et a décidé de faire procéder a upe
enquête sur la situation des banques se trouvant en posture difficile. Í-
S'il faut en croire certaines informations émanant de sources autaI
sées, une quarantaine d'établissements de crédit, d'ailleurs secondairej
rencontreraient les plus sérieuses difficultés. Les Banques Kanddt
Kyowa, la Société d'assurances sur la vie Kyodo et la Société de crédit
Asahi ont été invitées par le Ministre des Finances à suspendre leul
affaires. 00-
La Banque Kanda, au capital de 10 millions de yen, dont 6.250.0
versés, avait été lancée par M. Raizo KANDA, un financier très co
Elle doit 1.100.000 yen à la Société de crédit Asahi (Société du So ll
Levant) qui a, elle-même, été fondée par M. Raizo KANDA, en 1924, ai'
capital de 2 millions de yen, entièrement versé. de
La Banque Kyowa (Banque Mutuelle) est au capital de 5 mill~ ,_.p
yen, dont 2.410.347 yen versés, et la Banque d'épargne Kyowa posse
un capital d'un demi million de yen, dont 201.250 yen versés. r
Fondée au mois de décembre 1893 la compagnie d'assurances s;e
la vie Kyodo était au capital de 500.00 yen, dont 160.000 verses, .6
avait recueilli des contrats pour un montant nominal de 9 n111 ré-
de yen, et elle prétend disposer d'un actif de 4 millions 1/2 qui se
duirait, en réalité, à 1.200.000 yen environ.
A sa première séance du 20 juin, sous la présidence du Ministre des
Finances lui-tmême, cette Commission, composée de Membres de la
Diète et de hauts fonctionnaires du Ministère des Finances et de la BaP-
que du Japon, a décidé d'abandonner les sommes prêtées aux trois baIi
ques. qui ont été secourues dans l'île de Formose. Ces sommes font, Ilot's
l'avons vu, un total de 191.500.000 yen : 185 millions à la Banque d
Formose, 3 millions 1/2 à la Banque du Commerce et de l'Industrie il
Formose, 3 millions à la Banque de Kwanan (Banque de la Chine et dl
Sud). Cette perte sera supportée par le Gouvernement, c'est-à-dire p
le contribuable ; pour justifier une telle décision, le Gouvernement dé,
clare que le maintien du crédit à l'étranger de la Banque de - Foriflose
et des autres Banques de la Colonie prime toute autre considératioP,
que l'organisation financière de l'île doit subsister intacte, et que la re;
mise de leurs dettes à ces établissements s'impose, pour qu'ils puissep
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Par contre, cette Commission d'enquête sur les pertes occasionne ts
par les avances spéciales n'a pas encore abordé la question des eIïlPr
consentis aux 88 banques du Japon proprement dit. On signale déjà
que quelques unes des banques, ainsi secourues, n'ont cependant Pas
pu réagir et ont sombré, que quelques autres resteraient dans tll;¡:t
situation précaire. Plus le nombre de ces banques augmentera, plus
charge, grevant les finances du pays, sera lourde. Le ministère des 1-
nances s'est ému d'un tel état de fait et a décidé de faire procéder a upe
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S'il faut en croire certaines informations émanant de sources autaI
sées, une quarantaine d'établissements de crédit, d'ailleurs secondairej
rencontreraient les plus sérieuses difficultés. Les Banques Kanddt
Kyowa, la Société d'assurances sur la vie Kyodo et la Société de crédit
Asahi ont été invitées par le Ministre des Finances à suspendre leul
affaires. 00-
La Banque Kanda, au capital de 10 millions de yen, dont 6.250.0
versés, avait été lancée par M. Raizo KANDA, un financier très co
Elle doit 1.100.000 yen à la Société de crédit Asahi (Société du So ll
Levant) qui a, elle-même, été fondée par M. Raizo KANDA, en 1924, ai'
capital de 2 millions de yen, entièrement versé. de
La Banque Kyowa (Banque Mutuelle) est au capital de 5 mill~ ,_.p
yen, dont 2.410.347 yen versés, et la Banque d'épargne Kyowa posse
un capital d'un demi million de yen, dont 201.250 yen versés. r
Fondée au mois de décembre 1893 la compagnie d'assurances s;e
la vie Kyodo était au capital de 500.00 yen, dont 160.000 verses, .6
avait recueilli des contrats pour un montant nominal de 9 n111 ré-
de yen, et elle prétend disposer d'un actif de 4 millions 1/2 qui se
duirait, en réalité, à 1.200.000 yen environ.
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