Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1928-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 août 1928 01 août 1928
Description : 1928/08/01 (A31)-1928/08/31. 1928/08/01 (A31)-1928/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530451x
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE ÉLEVAGE FORÊTS
- COMMERCE INDUSTRIE
- II - Principales exportations et importations des quatre premiers mois de l'année 1928 Tableau de référence pour la recherche des articles
- CHAPITRES
NATURE DES ARTICLES
A L'EXPORTATION
A L'IMPORTATION
Pages
Pages- 4
Substances animales brutes, propres à la médecine ou à la parfumerie
"
" - .......... Page(s) .......... 669
- .......... Page(s) .......... 667
- .......... Page(s) .......... 668
- .......... Page(s) .......... 670
- .......... Page(s) .......... 671
- 20
Couleurs
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- .......... Page(s) .......... 672
- .......... Page(s) .......... 672
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- .......... Page(s) .......... 668
- .......... Page(s) .......... 668
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- .......... Page(s) .......... 668
— 662 -
fixe dépassé 21.000 et les éléments flottants, employés et coolies, repré-
sentent 6.000 unités environ. Du Kouang-Toung, comme du Kouang-Si,
affluent depuis quelques années de nombreuses familles qui trouvent,
toutes, la sécurité, beaucoup une honnête aisance, quelques unes, une
réelle fortune ; elles le doivent à l'Administration française qui, au
milieu des troubles révolutionnaires, a su maintenir dans le pays une
paix complète. Les actes de brigandage et de piraterie deviennent de plus
en plus rares, alors que les environs de Macao, de Hongkong, restent
encore des plus éprouvés.
Les notables Tchékamais considèrent Kouang-Tchéou-Wan comme la
porte naturelle du Kouang-Si et ils escomptent de fructueuses participa-
tions lors de la mise en exploitation des gisements miniers de cette
province, que certains affirment très riches. Evidemment nous devons
attendre que des prospecteurs sérieux aient pu vérifier ces déclarations,
mais, d'ores et déjà, le Kouang-Si doit être considéré attentivement par
nos hommes d'affaires, qui ont là un terrain d'action tout trouvé, le jour
où la Chine connaîtra une tranquillité qui finira bien par s'imposer sous
une forme ou sous une autre.
L'évolution du territoire de Kouang-Tchéou-Wan se présente donc
sous un jour favorable. Les activités occidentales ont de plus en plus
intérêt à s'unir, à s'associer avec les représentants autorisés du haut
commerce chinois. A Tché-Kam, en particulier, on trouve de riches
commerçants indigènes, possèdant une importante clientèle, jouissant
d'une réelle influence, et disposés à examiner attentivement toutes pro-
positions faites en vue d'une collaboration dont toutes les parties con-
tractantes retireront le plus grand profit. Mais, ne nous illusionnons pas :
malgré les progrès réalisés, l'équipement économique du territoire exi-
gera encore de gros efforts ; les routes nouvelles du Kao-Loui vers le
Kouang-Si sont à équiper de ponts définitifs ; les ports ont tout leur
outillage à constituer ; l'industrie lourde trouverait de ce côté d'impor-
tants débouchés. Des sucreries, des distilleries, des huileries, des savon-
neries modernes restent à créer ; elles draineraient et transformeraient
la production de cannes et d'arachides du Kao-Loui et du Kouang-Si.
Si, comme tout porte à le croire, le Territoire de Kouang-Tchéou-Wan
est susceptible de réaliser, avant 5 ans, un commerce extérieur de
60.000.000 $ 00, soit de 6.000.000 livres sterling, il apparaît désirable
que la France s'assure la place qui lui revient naturellement dans 11:Jl
pays qu'on peut d'ores et déjà considérer comme pacifié et qui doit dé-
sormais évoluer vers le progrès et la prospérité. — (D'après des rensel,-
gnements fournis par M. le Résident supérieur, Administrateur du Ter"
ritoire).
fixe dépassé 21.000 et les éléments flottants, employés et coolies, repré-
sentent 6.000 unités environ. Du Kouang-Toung, comme du Kouang-Si,
affluent depuis quelques années de nombreuses familles qui trouvent,
toutes, la sécurité, beaucoup une honnête aisance, quelques unes, une
réelle fortune ; elles le doivent à l'Administration française qui, au
milieu des troubles révolutionnaires, a su maintenir dans le pays une
paix complète. Les actes de brigandage et de piraterie deviennent de plus
en plus rares, alors que les environs de Macao, de Hongkong, restent
encore des plus éprouvés.
Les notables Tchékamais considèrent Kouang-Tchéou-Wan comme la
porte naturelle du Kouang-Si et ils escomptent de fructueuses participa-
tions lors de la mise en exploitation des gisements miniers de cette
province, que certains affirment très riches. Evidemment nous devons
attendre que des prospecteurs sérieux aient pu vérifier ces déclarations,
mais, d'ores et déjà, le Kouang-Si doit être considéré attentivement par
nos hommes d'affaires, qui ont là un terrain d'action tout trouvé, le jour
où la Chine connaîtra une tranquillité qui finira bien par s'imposer sous
une forme ou sous une autre.
L'évolution du territoire de Kouang-Tchéou-Wan se présente donc
sous un jour favorable. Les activités occidentales ont de plus en plus
intérêt à s'unir, à s'associer avec les représentants autorisés du haut
commerce chinois. A Tché-Kam, en particulier, on trouve de riches
commerçants indigènes, possèdant une importante clientèle, jouissant
d'une réelle influence, et disposés à examiner attentivement toutes pro-
positions faites en vue d'une collaboration dont toutes les parties con-
tractantes retireront le plus grand profit. Mais, ne nous illusionnons pas :
malgré les progrès réalisés, l'équipement économique du territoire exi-
gera encore de gros efforts ; les routes nouvelles du Kao-Loui vers le
Kouang-Si sont à équiper de ponts définitifs ; les ports ont tout leur
outillage à constituer ; l'industrie lourde trouverait de ce côté d'impor-
tants débouchés. Des sucreries, des distilleries, des huileries, des savon-
neries modernes restent à créer ; elles draineraient et transformeraient
la production de cannes et d'arachides du Kao-Loui et du Kouang-Si.
Si, comme tout porte à le croire, le Territoire de Kouang-Tchéou-Wan
est susceptible de réaliser, avant 5 ans, un commerce extérieur de
60.000.000 $ 00, soit de 6.000.000 livres sterling, il apparaît désirable
que la France s'assure la place qui lui revient naturellement dans 11:Jl
pays qu'on peut d'ores et déjà considérer comme pacifié et qui doit dé-
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