Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1928-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 mars 1928 01 mars 1928
Description : 1928/03/01 (A31)-1928/03/31. 1928/03/01 (A31)-1928/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530446m
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- COMMERCE INDUSTRIE
- MÉTÉOROLOGIE
- Diagramme météorologique de février 1928
— 204 -
Les engrais verts dans la riziculture tonkinoise.
La fumure organique des terres est l'un des problèmes les plus dif-
ficiles à résoudre dans les régions surpeuplées du Delta tonkinois.
Mal pourvu de bétail dont il ne saurait assurer l'existence dans 1111
pays où le sol doit être réservé presque intégralement à la productif
des aliments nécessaires à l'homme, le paysan annamite produit très peu
de fumier de ferme. Celui qu'il utilise est mal préparé. L'usage des
tières lui est inconnu. La paille qu'il obtient est utilisée, en partie, pour
sauver de la disette hivernale les animaux de la ferme qui ne trouvent
à peu près plus rien à manger, pendant la saison sèche, sur les talus des
routes, les diguettes des rizières et les cimetières qui constituent leurs
pacages habituels ; le reste est employé pour la couverture des maisons
et pour la cuisson des aliments, des briques et de la chaux.
A côté des excréments des animaux, bœufs, buffles et porcs, le Cll
tivateur utilise les excréments humains que l'on ne laisse jamais perdre
et dont il se fait un commerce très actif dans le voisinage des grandes
agglomérations. Il emploie également, surtout pour les cultures Ôches
(tabac, bétel, plantes potagères), quelques tonnes de tourteaux, de chrysa- ,
lides de vers à soie et d'excréments de chauve-souris. Ces succéda
ne suffisent pas à compenser l'insuffisance de fumier de ferme, aussi le
sol est-il remarquablement pauvre en humus.
Depuis bien des années, les Services agricoles s'efforcent de rechercher
les moyens de diminuer cette pauvreté en matière organique. Mon ais
gretté prédécesseur, Ch. LEMARIÉ, avait pensé déjà que c'est aux engf d
verts qu'il faudrait s'adresser. Nous avons cherché longtemps, sans grand
succès, retardés d'ailleurs par la guerre, des plantes capables de végéter
assez rapidement en saison sèche, soit pour remplacer la jachère nue que
l'on applique quelquefois aux terres les plus pauvres ; soit me rue, ce
qui est bien plus difficile, pour permettre, entre la récolte d'ailtolie
et les emblavures d'hiver, une culture dérobée. Nous possédons n*
tenant quelques légumineuses susceptibles d'être utilisées à ce prelp-
usage ; la moutarde blanche dont nous tentons l'acclimatement 03.'
nera peut-être, en quelques semaines de végétation, une quantité de f}1.
tière verte appréciable ; enfin, nous cultivons une plante aquatique-
une azolle — susceptible de vivre dans la rizière même, pendant les
premières semaines de végétation des riz de printemps, sans gêle:apt
culture principale, et qui meurt aux premières chaleurs en fourn
un dépôt de matière organique assez important.
Les engrais verts dans la riziculture tonkinoise.
La fumure organique des terres est l'un des problèmes les plus dif-
ficiles à résoudre dans les régions surpeuplées du Delta tonkinois.
Mal pourvu de bétail dont il ne saurait assurer l'existence dans 1111
pays où le sol doit être réservé presque intégralement à la productif
des aliments nécessaires à l'homme, le paysan annamite produit très peu
de fumier de ferme. Celui qu'il utilise est mal préparé. L'usage des
tières lui est inconnu. La paille qu'il obtient est utilisée, en partie, pour
sauver de la disette hivernale les animaux de la ferme qui ne trouvent
à peu près plus rien à manger, pendant la saison sèche, sur les talus des
routes, les diguettes des rizières et les cimetières qui constituent leurs
pacages habituels ; le reste est employé pour la couverture des maisons
et pour la cuisson des aliments, des briques et de la chaux.
A côté des excréments des animaux, bœufs, buffles et porcs, le Cll
tivateur utilise les excréments humains que l'on ne laisse jamais perdre
et dont il se fait un commerce très actif dans le voisinage des grandes
agglomérations. Il emploie également, surtout pour les cultures Ôches
(tabac, bétel, plantes potagères), quelques tonnes de tourteaux, de chrysa- ,
lides de vers à soie et d'excréments de chauve-souris. Ces succéda
ne suffisent pas à compenser l'insuffisance de fumier de ferme, aussi le
sol est-il remarquablement pauvre en humus.
Depuis bien des années, les Services agricoles s'efforcent de rechercher
les moyens de diminuer cette pauvreté en matière organique. Mon ais
gretté prédécesseur, Ch. LEMARIÉ, avait pensé déjà que c'est aux engf d
verts qu'il faudrait s'adresser. Nous avons cherché longtemps, sans grand
succès, retardés d'ailleurs par la guerre, des plantes capables de végéter
assez rapidement en saison sèche, soit pour remplacer la jachère nue que
l'on applique quelquefois aux terres les plus pauvres ; soit me rue, ce
qui est bien plus difficile, pour permettre, entre la récolte d'ailtolie
et les emblavures d'hiver, une culture dérobée. Nous possédons n*
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tière verte appréciable ; enfin, nous cultivons une plante aquatique-
une azolle — susceptible de vivre dans la rizière même, pendant les
premières semaines de végétation des riz de printemps, sans gêle:apt
culture principale, et qui meurt aux premières chaleurs en fourn
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