Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1928-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 février 1928 01 février 1928
Description : 1928/02/01 (A31)-1928/02/28. 1928/02/01 (A31)-1928/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65304456
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE ÉLEVAGE FORÊTS
- COMMERCE INDUSTRIE
- STATISTIQUES
- Commerce extérieur de l'Indochine française
- Observations des prix en novembre 1927
- Renseignements financiers de décembre 1927
- Indices économiques généraux
- Statistiques diverses
- II. - Principales exportations et importations des dix premiers mois de l'année 1927 Tableau de référence pour la recherche des articles
- CHAPITRES
NATURE DES ARTICLES
A L'EXPORTATION Pages
A L'IMPORTATION Pages - 4
Substances animales brutes, propres à la médecine ou à la parfumerie
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" - .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 154
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- .......... Page(s) .......... 154
- 32
Instruments de musique
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— 143 —
ais qui perdent leurs vitamines au cours de ces différentes préparations.
Le Docteur Grey est arrivé à cette conclusion qu'en glaçant le riz, en sa-
at et en séchant le poisson, en faisant fermenter les légumes, les Japo-
s enlevaient à go 0 0 de leur nourriture tout ou partie des ses vita-
mInes, C est là, d'après lui, que se place le véritable problème de l'ali-
ation et il se demande si un peuple moderne peut ainsi continuer
v®vre de riz et de « pickles -1) aujourd'hui comme il y a dix siècles.
11 est certain que l'état, sanitaire du pays est loin d'être bon : 120.000
- Unes en moyenne y sont, chaque année, enlevées par la tuberculose,
ement à la fleur de l'âge, et il y a lieu de se demander si cette
olence continuelle, ce manque de réflexes, qui étonne souvent les
gers, ne sont pas dus, en grande partie, à l'insuffisance de la nour-
xlUire.
r' Il est d ailleurs à signaler que l'usage du blé et du pain commence à se
6 dans la population: les paysans, les uns par hygiène (pour
Gn , attre le béri-béri), les autres par économie, mêlent du blé à leur
riz tandis que les citadins, de plus en plus, donnent du pain à leurs
Sn ants. Il faut sans doute voir là une des causes de l'amélioration très
s e la race : écolier, 10 jeune Japonais ne s'agenouille plus sur des
mais s'assoit sur des bancs ; étudiant, il fait du sport ; soldat,
l'izappreu.d à manger de la viande et ne se nourrit plus uniquement de
riz, de leglunes et de poisson, — mais surtout, il s'est habitué, entre
teiri Ps, a l'usage du pain.
Les b' l
L 10 oglstes et les économistes font des vœux pour que cet usage du
Pain Ise génér.alise au Japon. D'après eux, il ne serait même pas suffisant
de 1 es frmlers exploitent plus complètelnent leurs fermes et, à côtés
de lei riz> mettent sur le marché des œufs, du lait et de la viande. Il
Se que le riz n'est pas seulement une nourriture, de
1eme eman e à être consommée en masse, mais que c'est éga-
L nt une nourriture de luxe, l'une des plus chères qui soient.
et qes, cour¡;; du riz qui ont oscillé, cette année, entre 32 et 42 Yen
et quiollt été de 34 Yen, en moyenne, le koku, sont au moins le double
eux du (J7 yen, en moyenne, le koku) alors que le blé possède
en D lne Pllls du double de ce qu'en contient le riz. Pour absorber
linequantité de protéine égale à celle que le pain apporte à un Améri-
caift - udrait donc qu'un Japonais, mangeur de riz, dépensât quatre
quari Us d"argent. Or, un ouvrier d'usine ne touche au Japon que le
ÇUart Illeme le cinquième de ce qu'un ouvrier de même ordre touche-
rait aux nis (Yen 1,74, par jour, selon « the Japan Year Book »,
nt Yen. '10,44 ou 5 dollars par semaine au Japon, contre 25 dollars par
n n'est d'ailleurs pas le seul pays qui se trouve dans cette
n Paradoxale : c'est toute la moitié la plus pauvre du monde qui
ais qui perdent leurs vitamines au cours de ces différentes préparations.
Le Docteur Grey est arrivé à cette conclusion qu'en glaçant le riz, en sa-
at et en séchant le poisson, en faisant fermenter les légumes, les Japo-
s enlevaient à go 0 0 de leur nourriture tout ou partie des ses vita-
mInes, C est là, d'après lui, que se place le véritable problème de l'ali-
ation et il se demande si un peuple moderne peut ainsi continuer
v®vre de riz et de « pickles -1) aujourd'hui comme il y a dix siècles.
11 est certain que l'état, sanitaire du pays est loin d'être bon : 120.000
- Unes en moyenne y sont, chaque année, enlevées par la tuberculose,
ement à la fleur de l'âge, et il y a lieu de se demander si cette
olence continuelle, ce manque de réflexes, qui étonne souvent les
gers, ne sont pas dus, en grande partie, à l'insuffisance de la nour-
xlUire.
r' Il est d ailleurs à signaler que l'usage du blé et du pain commence à se
6 dans la population: les paysans, les uns par hygiène (pour
Gn , attre le béri-béri), les autres par économie, mêlent du blé à leur
riz tandis que les citadins, de plus en plus, donnent du pain à leurs
Sn ants. Il faut sans doute voir là une des causes de l'amélioration très
s e la race : écolier, 10 jeune Japonais ne s'agenouille plus sur des
mais s'assoit sur des bancs ; étudiant, il fait du sport ; soldat,
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riz, de leglunes et de poisson, — mais surtout, il s'est habitué, entre
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L 10 oglstes et les économistes font des vœux pour que cet usage du
Pain Ise génér.alise au Japon. D'après eux, il ne serait même pas suffisant
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Se que le riz n'est pas seulement une nourriture, de
1eme eman e à être consommée en masse, mais que c'est éga-
L nt une nourriture de luxe, l'une des plus chères qui soient.
et qes, cour¡;; du riz qui ont oscillé, cette année, entre 32 et 42 Yen
et quiollt été de 34 Yen, en moyenne, le koku, sont au moins le double
eux du (J7 yen, en moyenne, le koku) alors que le blé possède
en D lne Pllls du double de ce qu'en contient le riz. Pour absorber
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caift - udrait donc qu'un Japonais, mangeur de riz, dépensât quatre
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ÇUart Illeme le cinquième de ce qu'un ouvrier de même ordre touche-
rait aux nis (Yen 1,74, par jour, selon « the Japan Year Book »,
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n n'est d'ailleurs pas le seul pays qui se trouve dans cette
n Paradoxale : c'est toute la moitié la plus pauvre du monde qui
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