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Tant que les chenilles sont petites, c'est-à-dire avant la 2emue, il faut
avoir soin de couper la feuille en lanières assez minces a l'aide d'un couteau ou
d'une paire de ciseaux bien propres.
Les lanières ainsi obtenues sont déposées avec soin en couche très mince
sur les petites chenilles. Au fur et à mesure que celles-ci augmenterit de taille,
on coupe les feuilles en morceaux de plus en plus grands. Il n'est plus nécessaire
de prendre cette peine, lorsque les vers sont sortis de la troisième inconvé-
peuvent, à partir de ce moment, consommer les feuilles entières sans inconve-
nient. Il est, enfin, de la plus haute importance de répandre les femlles sur, les
claies avec beaucoup de régularité, afin que les vers puissent tous manger éga-
lement et, par suite, se développer bien régulièrement.
Nombré de repas. - Le nombre des repas varie suivant la température de
la magnanerie. A 25° centigrades, on donne généralement cinq repas par jour,
qui suffisent pour conduire les vers à bonne fin : un le matin, à 6 heures, un
autre à 9 heures, puis à midi, enfin, dans l'après-midi, a 3 heures et à 6 heu-
res. Mais si, par exemple, le thermomètre montait a 28 et 30°, comme cela ar-
rive quelquefois en plein hivernage, il ne faut plus se contenter de cinq repas,
mais donner des feuilles jusqu'à 7 et 8 fois par jour.
Le nombre des repas est en rapport direct avec l'élévation de température.
Lorsqu'il fait très chaud, les vers mangent presque continuellement. Seules,
les chenilles bien nourries donnent de bons résultats, c'est-à-dire des récoltes
abondantes et de bonne qualité. Il importe, cependant, de ne pas leur donner
un excès de feuilles, qui se perdraient avec les litières. Il est donc utile d'indi-
quer quelles sont approximativement, aux différents âges et d'après les observa-
tions faites à Nanisana, les quantités de feuilles nécessaires pour nourrir les
vers provenant des 100 cellules, c'est-à-dire pour élever de 35 à 37 grammes
d'œuf ou environ 40.000 chenilles. b
1er âge, de l'éclosion à la ire mue. 20 kilos
211 âge, de la lre mue à la 2e mlle. 48 —-
3e âge, de la 2e mue à la 3c mue. los: -
4e âge, de la 3e mue à la 4e mue. :. 216 -
5e âge, de la 4e mue à la tnontéé. "', 700 —
- TOTAL. 1.092 kilos
Soit environ 1.100 kilo?.
Dans le cas pris comme exemple dans les notes, c'est-à-dire pour un local
de superficie dans lequel on peut installer un bâti à 3 ou 4 étages permettant
d'élever de 9 à 11 cellules (3.600 à 4.400 vers environ), la quantité de feuilles
consommées par éducation varie approximativement entre 90 et 110 kilogram-
mes.
Tout ver insuffisamment nourri ne donnant qu'un mauvais cocon de qualité
très inférieure, il importe, avant de commencer une éducation, de bien se ren-
dre compte de la quantité de feuilles dont on peut disposer, afin de ne pas en-
treprendre l'élevage d'un trop grand nombre de cellules.
6° Délilage ou délitement. — On appelle « délitage » ou « délitement »
l'opération qui consiste à séparer les chenilles de leur litière, c'est-à-dire des
débris de feuilles laissés par les vers, des excréments et des vieilles peaux qui
s'accumulent constamment sur les claies.
En principe, on doit enlever la litièretoutes les fois qu'elle devient assez
épaisse pour moisir, donner de mauvaises odeurs ou répandre trop d'humi-
dité.
Il est bon de déliter les vers peu de temps avant chaque mue, ce qui se
Teconnaît à leur manque d'appétit. Les chenilles s'endorment ainsi sur une
litière propre. Il est utile de déliter une deuxième fois, deux jours environ
après le changement de peau et chaque fois que la litière devient trop épaisse.
On fait donc en moyenne deux délitages par âge.
Cette opération du délitage peut se faire de deux façons différentes:
1° A la main, en distribuant sur les vers des feuilles entières bien fraîches,
qu'on enlève pour les transporter sur de nouvelles claies, lorsqu'elles sont bien
chargées de chenilles.
2° A l'aide de papier troué placé sur les vers et sur lequel on donne un repas
léger. Une fois les feuilles couvertes de chenilles, on transporte le tout sur une
autre claie.
Tant que les chenilles sont petites, c'est-à-dire avant la 2emue, il faut
avoir soin de couper la feuille en lanières assez minces a l'aide d'un couteau ou
d'une paire de ciseaux bien propres.
Les lanières ainsi obtenues sont déposées avec soin en couche très mince
sur les petites chenilles. Au fur et à mesure que celles-ci augmenterit de taille,
on coupe les feuilles en morceaux de plus en plus grands. Il n'est plus nécessaire
de prendre cette peine, lorsque les vers sont sortis de la troisième inconvé-
peuvent, à partir de ce moment, consommer les feuilles entières sans inconve-
nient. Il est, enfin, de la plus haute importance de répandre les femlles sur, les
claies avec beaucoup de régularité, afin que les vers puissent tous manger éga-
lement et, par suite, se développer bien régulièrement.
Nombré de repas. - Le nombre des repas varie suivant la température de
la magnanerie. A 25° centigrades, on donne généralement cinq repas par jour,
qui suffisent pour conduire les vers à bonne fin : un le matin, à 6 heures, un
autre à 9 heures, puis à midi, enfin, dans l'après-midi, a 3 heures et à 6 heu-
res. Mais si, par exemple, le thermomètre montait a 28 et 30°, comme cela ar-
rive quelquefois en plein hivernage, il ne faut plus se contenter de cinq repas,
mais donner des feuilles jusqu'à 7 et 8 fois par jour.
Le nombre des repas est en rapport direct avec l'élévation de température.
Lorsqu'il fait très chaud, les vers mangent presque continuellement. Seules,
les chenilles bien nourries donnent de bons résultats, c'est-à-dire des récoltes
abondantes et de bonne qualité. Il importe, cependant, de ne pas leur donner
un excès de feuilles, qui se perdraient avec les litières. Il est donc utile d'indi-
quer quelles sont approximativement, aux différents âges et d'après les observa-
tions faites à Nanisana, les quantités de feuilles nécessaires pour nourrir les
vers provenant des 100 cellules, c'est-à-dire pour élever de 35 à 37 grammes
d'œuf ou environ 40.000 chenilles. b
1er âge, de l'éclosion à la ire mue. 20 kilos
211 âge, de la lre mue à la 2e mlle. 48 —-
3e âge, de la 2e mue à la 3c mue. los: -
4e âge, de la 3e mue à la 4e mue. :. 216 -
5e âge, de la 4e mue à la tnontéé. "', 700 —
- TOTAL. 1.092 kilos
Soit environ 1.100 kilo?.
Dans le cas pris comme exemple dans les notes, c'est-à-dire pour un local
de superficie dans lequel on peut installer un bâti à 3 ou 4 étages permettant
d'élever de 9 à 11 cellules (3.600 à 4.400 vers environ), la quantité de feuilles
consommées par éducation varie approximativement entre 90 et 110 kilogram-
mes.
Tout ver insuffisamment nourri ne donnant qu'un mauvais cocon de qualité
très inférieure, il importe, avant de commencer une éducation, de bien se ren-
dre compte de la quantité de feuilles dont on peut disposer, afin de ne pas en-
treprendre l'élevage d'un trop grand nombre de cellules.
6° Délilage ou délitement. — On appelle « délitage » ou « délitement »
l'opération qui consiste à séparer les chenilles de leur litière, c'est-à-dire des
débris de feuilles laissés par les vers, des excréments et des vieilles peaux qui
s'accumulent constamment sur les claies.
En principe, on doit enlever la litièretoutes les fois qu'elle devient assez
épaisse pour moisir, donner de mauvaises odeurs ou répandre trop d'humi-
dité.
Il est bon de déliter les vers peu de temps avant chaque mue, ce qui se
Teconnaît à leur manque d'appétit. Les chenilles s'endorment ainsi sur une
litière propre. Il est utile de déliter une deuxième fois, deux jours environ
après le changement de peau et chaque fois que la litière devient trop épaisse.
On fait donc en moyenne deux délitages par âge.
Cette opération du délitage peut se faire de deux façons différentes:
1° A la main, en distribuant sur les vers des feuilles entières bien fraîches,
qu'on enlève pour les transporter sur de nouvelles claies, lorsqu'elles sont bien
chargées de chenilles.
2° A l'aide de papier troué placé sur les vers et sur lequel on donne un repas
léger. Une fois les feuilles couvertes de chenilles, on transporte le tout sur une
autre claie.
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