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tout autre une tendance à tourner au gras ; c'est donc cette liane qui bénéficiera
le plus largement des avantages du procédé d'extraction par pilonnage; il est, au
surplus, à remarquer que le caoutchouc de Mandrianambo est celui renfermant le
plus de substances étrangères solubles dans l'acétone. La liane Talandoha, que
M. Thiry estime devoir être le Landolphia Madagascariensis (K. Seh.), serait celle
dont le caoutchouc se montre le plus pur, mais, ainsi qu'il a été dit, cette liane
présente peu d'intérêt en raison de son rendement toujours faible et du peu
d'étendue de son aire de répartition, qui ne dépasse pas 100 mètres d'altitude. Le
Fingibary donne auesi un très bon produit et il y a lieu de s'en féliciter, car cette
liane est après le Mandrianambo l'espèce la plus abondamment répandue et sa
culture peut être tentée avec grandes chances de succès depuis 200 mètres jusqu'à
900 et même 1.000 mètres d'altitude. Ainsi qu'à su le discerner M. Jumelle, d'après
les échantillons très imparfaits qui lui sont parvenus, le Fingibary n'est autre que
le Fingotra d'Analamazoatra ; d'un autre côté, le savant professeur de la faculté
des sciences de Marseille, bien que n'ayant pas eu en mains de spécimens de la
liane Rambatsikopika, a pensé que cette espèce pouvait être ce même Fingotra
d'Analamazoatra, dont aucune description botanique n'avait encore été donnée.
L'opinion émise par M. Jumelle s'est trouvée vérifiée par M. Thiry, qui, au cours
de sa mission, a pu réunir des échantillons suffisamments complets des 3 lianes
Fingibary, Fingotra et Rambatsikopika, pour conclure en toute certitude à leur
identité au point de vue botanique.
Parmi les échantillons adressés à MM. Michelin, un lot se composait de caout-
choucs provenant d'écorces pilonnées en présence de l'eau chaude et traitées en-
suite par l'eau bouillante, afin d'obtenir la séparation des matières étrangères, le
produit ainsi obtenu (N° VII) n'a montré qu'une médiocre résistance à la chaleur
de l'étuve. Il en a été de même du caoutchouc extrait du latex de la liane Fingi-
mainty (N° XI b), alors que le caoutchouc d'écorce de cette même liane s'est assez
bien comporté à une température de 50 à 60°. Il résulte donc que le procédé don-
nant les meilleurs résultats est le traitement des écorces fraîches ou sèches sans
addition d'eau chaude et le tamisage à sec ; cette solution, la plus simple d'ail-
leurs, est celle préconisée par M. - Thiry dans l'étude qui précède.
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tout autre une tendance à tourner au gras ; c'est donc cette liane qui bénéficiera
le plus largement des avantages du procédé d'extraction par pilonnage; il est, au
surplus, à remarquer que le caoutchouc de Mandrianambo est celui renfermant le
plus de substances étrangères solubles dans l'acétone. La liane Talandoha, que
M. Thiry estime devoir être le Landolphia Madagascariensis (K. Seh.), serait celle
dont le caoutchouc se montre le plus pur, mais, ainsi qu'il a été dit, cette liane
présente peu d'intérêt en raison de son rendement toujours faible et du peu
d'étendue de son aire de répartition, qui ne dépasse pas 100 mètres d'altitude. Le
Fingibary donne auesi un très bon produit et il y a lieu de s'en féliciter, car cette
liane est après le Mandrianambo l'espèce la plus abondamment répandue et sa
culture peut être tentée avec grandes chances de succès depuis 200 mètres jusqu'à
900 et même 1.000 mètres d'altitude. Ainsi qu'à su le discerner M. Jumelle, d'après
les échantillons très imparfaits qui lui sont parvenus, le Fingibary n'est autre que
le Fingotra d'Analamazoatra ; d'un autre côté, le savant professeur de la faculté
des sciences de Marseille, bien que n'ayant pas eu en mains de spécimens de la
liane Rambatsikopika, a pensé que cette espèce pouvait être ce même Fingotra
d'Analamazoatra, dont aucune description botanique n'avait encore été donnée.
L'opinion émise par M. Jumelle s'est trouvée vérifiée par M. Thiry, qui, au cours
de sa mission, a pu réunir des échantillons suffisamments complets des 3 lianes
Fingibary, Fingotra et Rambatsikopika, pour conclure en toute certitude à leur
identité au point de vue botanique.
Parmi les échantillons adressés à MM. Michelin, un lot se composait de caout-
choucs provenant d'écorces pilonnées en présence de l'eau chaude et traitées en-
suite par l'eau bouillante, afin d'obtenir la séparation des matières étrangères, le
produit ainsi obtenu (N° VII) n'a montré qu'une médiocre résistance à la chaleur
de l'étuve. Il en a été de même du caoutchouc extrait du latex de la liane Fingi-
mainty (N° XI b), alors que le caoutchouc d'écorce de cette même liane s'est assez
bien comporté à une température de 50 à 60°. Il résulte donc que le procédé don-
nant les meilleurs résultats est le traitement des écorces fraîches ou sèches sans
addition d'eau chaude et le tamisage à sec ; cette solution, la plus simple d'ail-
leurs, est celle préconisée par M. - Thiry dans l'étude qui précède.
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