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nent les diamètres correspondant à des longueurs prises de 4 mètres en 4 mètres
sur la liane supposée ainsi étalée. La courbe passant par les extrémités de ces
ordonnées marque les variations du diamètre ; pour passer aux variations d'âge, il
importe de faire application (tracé à l'encre rouge) ait procédé graphique indiqué
au chapitre precedent pour la substitution des âges aux diamètres, ce qui
permet de fixer sur la courbe un certain nombre de points limitant les parties
du tracé relatives a des éléments. ayant pris naissance pendant la 2e la 3e la
10e annee et la projection de ces points sur l'axe des x donne les longueurs
de tige, branches et rameaux respectivement âgés de 1 à 2 ans, de 2 à 3 ans ,
de 9 à 10 ans.
Si, sur ces nouveaux points déterminant un changement d'abscisses, sont
prises (trace inférieur) des ordonnées égales, sauf variation de l'échelle, à celles
mesurées sur la figure 31 (tracé à l'encre rouge, liane Fingibary) pour des dia-
mètres correspondant à 1, 2, 3., 10 ans, les lignes obtenues, ainsi que l'indique
dek ïkne à détermineront des surfaces dont l'aire équivaudra aux rendements
de la liane à 1, 1, 3, 4., 10 ans
On trouve ainsi que le rendement total à 1 an est nul:
A 2 ans, il est de 2 gr. 24 (surface p' q' 0);
3 - 29 60 1 - m' n' c' 0) :
4 - 96 38 - IL, f k' l' o) ;
5 186 94 ( — cl c f g' o) ;
6 - 295 37 ( - y z a' b' c' o) ;
7 - 429 41 | - s tu v x 0) ;
8 - 603 77 ( - m n o p q r o) :
9 - 834 15 ( - gh i j kl o) ;
10 - 1.131 82 ( - a" a b c cl e f o).
Ces chiffres font ressortir la rapide augmentation du rendement avec l'âb'C
de la liane, mais, si l'on veut avoir une idée de l'accroissement du revenu en ar-
gent, ce n'est pas le rendement brut qu'il faut considérer, mais le rendement
annuel moyen, qui est égal au rendement brut divisé par le nombre d'années
qu'a demande sa production (1).
Il est pour la liane Fingibary :
Nul à 1 an de 42 gr. 2 à 6 ans
de 1 gr. 1 à 2 ans de 61 3 à 7
de 10 à 3 de 75 4 à 8
de 24 1 à 4 de 92 7 à 9
de 37 4 à 5 de 113 2 à 10
Ces chiffres montrent que le planteur aura tout avantage à retarder l'exploi-
tation jusqu'à la 10e année ; il est même probable qu'il trouverait avan-
tage à n'exploiter que plus tard encore, mais, ainsi que nous l'avons déjà men-
tionné, les lianes de fortes dimensions manquent dans la région Nord-Egt de
l'île; ce n'est que très exceptionnellement que l'on en découvre mesurant plus de
40 m/m ; les données manquent donc pour savoir si l'accroissement en diamètre
se maintient constant à un âge avancé ou si la teneur des écorces ne diminue.
pas quand les lianes atteignent de très fortes dimensions. Faute d'être fixé sur
ces points importants, nous ne pourrons donner qu'une limite inférieure à l'âge
d'exploitabilité, dix années pour la liane Fingibary.
La même limite inférieure convient aux autres espèces de lianes ; des
graphiques établis suivant la méthode adoptée pour la figure 32 le démontre-
raient aisément pour chacune d'elles.
Dans la détermination du rendement aux divers âges, nous avons supposé
que le planteur n'exploitait que la tige, respectant les racines, de façon à se
ménager le bénétice de récoltes successives auxquelles il serait procédé à in-
(1) Ce principe n'est pas rigoureusement exact, car, après exploitation, une liane n'est pas au
terme de sa production; elle renaît de souche et peut être, au point de vue du rendement, assimilée
a un végétal qui ne se mettrait à fruit que tous les 8, 10 ou 12 ans. Il conviendrait donc, pour
fixer l'âge d'exploitabilité !e plusa vantageux,de tenir compte non pas seulement du produit fourni
Par une seule récolte, mais d'escompter aussi le bénéfice de toutes les récoltes futures, qui seront
d'autant plus nombreuses pour un même laps de temps que l'âge d'exploitabilité aura été choisi
plus faible.
Le calcul de ce facteur principal de l'aménagement de la plantation devient alors compliqué
et doit se faire par application de la formule d'intérêts composés A = a (1 -j-?01). La complication
est ici d'autant plus grande que r (intérêt de 1 franc pendant une année) doit forcément varier
suivant les différentes catégories de propriétaire, colon, société ou colonie.
nent les diamètres correspondant à des longueurs prises de 4 mètres en 4 mètres
sur la liane supposée ainsi étalée. La courbe passant par les extrémités de ces
ordonnées marque les variations du diamètre ; pour passer aux variations d'âge, il
importe de faire application (tracé à l'encre rouge) ait procédé graphique indiqué
au chapitre precedent pour la substitution des âges aux diamètres, ce qui
permet de fixer sur la courbe un certain nombre de points limitant les parties
du tracé relatives a des éléments. ayant pris naissance pendant la 2e la 3e la
10e annee et la projection de ces points sur l'axe des x donne les longueurs
de tige, branches et rameaux respectivement âgés de 1 à 2 ans, de 2 à 3 ans ,
de 9 à 10 ans.
Si, sur ces nouveaux points déterminant un changement d'abscisses, sont
prises (trace inférieur) des ordonnées égales, sauf variation de l'échelle, à celles
mesurées sur la figure 31 (tracé à l'encre rouge, liane Fingibary) pour des dia-
mètres correspondant à 1, 2, 3., 10 ans, les lignes obtenues, ainsi que l'indique
dek ïkne à détermineront des surfaces dont l'aire équivaudra aux rendements
de la liane à 1, 1, 3, 4., 10 ans
On trouve ainsi que le rendement total à 1 an est nul:
A 2 ans, il est de 2 gr. 24 (surface p' q' 0);
3 - 29 60 1 - m' n' c' 0) :
4 - 96 38 - IL, f k' l' o) ;
5 186 94 ( — cl c f g' o) ;
6 - 295 37 ( - y z a' b' c' o) ;
7 - 429 41 | - s tu v x 0) ;
8 - 603 77 ( - m n o p q r o) :
9 - 834 15 ( - gh i j kl o) ;
10 - 1.131 82 ( - a" a b c cl e f o).
Ces chiffres font ressortir la rapide augmentation du rendement avec l'âb'C
de la liane, mais, si l'on veut avoir une idée de l'accroissement du revenu en ar-
gent, ce n'est pas le rendement brut qu'il faut considérer, mais le rendement
annuel moyen, qui est égal au rendement brut divisé par le nombre d'années
qu'a demande sa production (1).
Il est pour la liane Fingibary :
Nul à 1 an de 42 gr. 2 à 6 ans
de 1 gr. 1 à 2 ans de 61 3 à 7
de 10 à 3 de 75 4 à 8
de 24 1 à 4 de 92 7 à 9
de 37 4 à 5 de 113 2 à 10
Ces chiffres montrent que le planteur aura tout avantage à retarder l'exploi-
tation jusqu'à la 10e année ; il est même probable qu'il trouverait avan-
tage à n'exploiter que plus tard encore, mais, ainsi que nous l'avons déjà men-
tionné, les lianes de fortes dimensions manquent dans la région Nord-Egt de
l'île; ce n'est que très exceptionnellement que l'on en découvre mesurant plus de
40 m/m ; les données manquent donc pour savoir si l'accroissement en diamètre
se maintient constant à un âge avancé ou si la teneur des écorces ne diminue.
pas quand les lianes atteignent de très fortes dimensions. Faute d'être fixé sur
ces points importants, nous ne pourrons donner qu'une limite inférieure à l'âge
d'exploitabilité, dix années pour la liane Fingibary.
La même limite inférieure convient aux autres espèces de lianes ; des
graphiques établis suivant la méthode adoptée pour la figure 32 le démontre-
raient aisément pour chacune d'elles.
Dans la détermination du rendement aux divers âges, nous avons supposé
que le planteur n'exploitait que la tige, respectant les racines, de façon à se
ménager le bénétice de récoltes successives auxquelles il serait procédé à in-
(1) Ce principe n'est pas rigoureusement exact, car, après exploitation, une liane n'est pas au
terme de sa production; elle renaît de souche et peut être, au point de vue du rendement, assimilée
a un végétal qui ne se mettrait à fruit que tous les 8, 10 ou 12 ans. Il conviendrait donc, pour
fixer l'âge d'exploitabilité !e plusa vantageux,de tenir compte non pas seulement du produit fourni
Par une seule récolte, mais d'escompter aussi le bénéfice de toutes les récoltes futures, qui seront
d'autant plus nombreuses pour un même laps de temps que l'âge d'exploitabilité aura été choisi
plus faible.
Le calcul de ce facteur principal de l'aménagement de la plantation devient alors compliqué
et doit se faire par application de la formule d'intérêts composés A = a (1 -j-?01). La complication
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