Presse et revues
605 pages
Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1903
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 1903 1903
Description : 1903 (A3,N1)- (A3,N4). 1903 (A3,N1)- (A3,N4).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
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Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65304382
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
— 138 —
naît le voavontaka (strychnos spinosa), le voavandry, le voasindriny, l'haron-
gana madagascariensis, le varo (hibiscus), le badamier, les dracœna, etc.
Les marais sont plus communs et aussi les cultures ; cela est dû en partie à
ce que l'indigène n'est plus le même qu'au Nord; dans le district d'Antalaha, la
côte est occupée par les Betsimisaraka, qui, malgré tous leurs défauts, travaillent
assurément plus que ne le font les Sakalava du Nord.
Ces différences font que le planteur ne pourra guère s'établir dans le district
de Vohemar, évidemment moins pluvieux que celui du Sud de la province et ne
pouvant lui fournir une main-d'œuvre suffisante. On peut considérer cette par-
tie Nord à peu près exclusivement comme une région d'élevage. Le district
d'Antalaha, au contraire, est une région de culture.
Tous les colons l'ont fort bien compris, aussi, se sont-ils tous établis aux
environs de Sahambavany et d'Antalaha.
La culture du cocotier m'a paru, cependant, pouvoir donner des résultats
près de Vohemar. Mais il est encore difficile de se prononcer, les jolis cocotiers
existant dans la ville se trouvant placés dans des conditions particulièrement
favorables à leur développement qu'on ne saurait réunir dans une plantation de
quelque importance.
Il est à regretter qu'on n'ait pas de renseignements météorologiques sur
Sahambavany et Antalaha.
Les chiffres recueillis à Vohemar nous donneront quelques renseignements
généraux sur la région, mais, ainsi qu'on l'a fait ressortir, il ne faudra pas les
appliquer à la partie Sud de la province, qui est justement la région agricole
dont nous avons principalement à nous occuper.
La chute pluviale, de septembre 1901 à septembre 1902, a été, à Vohemar, de
1.627 m/m 2, mais il faut remarquer que, dans ce total, le mois de décembre
entre pour 600 millimètres, par suite d'un cyclone survenu à cette époque,
accompagné d'une pluie formidable.
Tous les mois sont arrosés, mais, pendant la saison qui s'étend de mai à
septembre (5 mois), la chute ne dépasse pas 235 m/m 5, répartis entre 38 jours.
Le nombre total de jours de pluie, s'élevant à 145, est, d'ailleurs, relative-
ment faible ; c'est déjà une indication agricole sérieuse, qui doit nous mettre en
, garde contre l'entreprise de certaines cultures tropicales.
De décembre en avril, les chutes sont abondantes ou tout au moins suffisan-
tes pour permettre les cultures vivrières rapides.
La température moyenne de l'année a été de 25°97.
Le maxima : 37°2 a été atteint au mois de décembre.
Le minima : 13° s'est produit au mois d'août.
La température moyenne mensuelle la plus basse est celle du mois de sep-
tembre : 21°7 et la plus élevée celle de février : 29°4.
Le degré hygrométrique a varié entre 42 et 98.
Ces chiffres ont été recueillis à Vohemar et ne concernent pas, par consé-
quent, la région où se trouvent les planteurs de la province. Il ne faut donc pas
leur attribuer, au point de vue des cultures que nous allons avoir à examiner,
une importance qu'ils n'ont pas.
Entre Vohemar et Sahambavany, il y a plus de 10 kilomètres et j'ai montré
la différence tranchée qui existait entre les deux régions.
RÉGION DE SAHAMBAVANY
Lorsque, venant du Nord, on traverse le Bemarivo, on se trouve dans une
région basse, à terre parfois assez riche, recouverte d'une brousse épaisse et sou-
vent de bouquets de bois plus ou moins importants, où l'on remarque en parti-
culier de beaux copaliers.
Les terrains longeant le bord de la mer sont recouverts d'une haute brousse ;
jusqu'à Sahambavany, on n'observe aucun changement dans cette végétation.
Les terrains que j'ai vus dans cette région sont peu étendus.
Il n'y a pas de rivières assez importantes (sauf le Bemarivo) pour offrir dans
leurs vallées des plateaux d'alluvions de quelque étendue.
Une seule culture est pratiquée à Sahambavany et c'est, à ma connaissance,
la seule qui y ait été essayée : celle de la vanille, que nous trouverons mainte-
nant sur la côte et presque exclusivement jusqu'au Sud de la province de Maroan-
tsetra.
naît le voavontaka (strychnos spinosa), le voavandry, le voasindriny, l'haron-
gana madagascariensis, le varo (hibiscus), le badamier, les dracœna, etc.
Les marais sont plus communs et aussi les cultures ; cela est dû en partie à
ce que l'indigène n'est plus le même qu'au Nord; dans le district d'Antalaha, la
côte est occupée par les Betsimisaraka, qui, malgré tous leurs défauts, travaillent
assurément plus que ne le font les Sakalava du Nord.
Ces différences font que le planteur ne pourra guère s'établir dans le district
de Vohemar, évidemment moins pluvieux que celui du Sud de la province et ne
pouvant lui fournir une main-d'œuvre suffisante. On peut considérer cette par-
tie Nord à peu près exclusivement comme une région d'élevage. Le district
d'Antalaha, au contraire, est une région de culture.
Tous les colons l'ont fort bien compris, aussi, se sont-ils tous établis aux
environs de Sahambavany et d'Antalaha.
La culture du cocotier m'a paru, cependant, pouvoir donner des résultats
près de Vohemar. Mais il est encore difficile de se prononcer, les jolis cocotiers
existant dans la ville se trouvant placés dans des conditions particulièrement
favorables à leur développement qu'on ne saurait réunir dans une plantation de
quelque importance.
Il est à regretter qu'on n'ait pas de renseignements météorologiques sur
Sahambavany et Antalaha.
Les chiffres recueillis à Vohemar nous donneront quelques renseignements
généraux sur la région, mais, ainsi qu'on l'a fait ressortir, il ne faudra pas les
appliquer à la partie Sud de la province, qui est justement la région agricole
dont nous avons principalement à nous occuper.
La chute pluviale, de septembre 1901 à septembre 1902, a été, à Vohemar, de
1.627 m/m 2, mais il faut remarquer que, dans ce total, le mois de décembre
entre pour 600 millimètres, par suite d'un cyclone survenu à cette époque,
accompagné d'une pluie formidable.
Tous les mois sont arrosés, mais, pendant la saison qui s'étend de mai à
septembre (5 mois), la chute ne dépasse pas 235 m/m 5, répartis entre 38 jours.
Le nombre total de jours de pluie, s'élevant à 145, est, d'ailleurs, relative-
ment faible ; c'est déjà une indication agricole sérieuse, qui doit nous mettre en
, garde contre l'entreprise de certaines cultures tropicales.
De décembre en avril, les chutes sont abondantes ou tout au moins suffisan-
tes pour permettre les cultures vivrières rapides.
La température moyenne de l'année a été de 25°97.
Le maxima : 37°2 a été atteint au mois de décembre.
Le minima : 13° s'est produit au mois d'août.
La température moyenne mensuelle la plus basse est celle du mois de sep-
tembre : 21°7 et la plus élevée celle de février : 29°4.
Le degré hygrométrique a varié entre 42 et 98.
Ces chiffres ont été recueillis à Vohemar et ne concernent pas, par consé-
quent, la région où se trouvent les planteurs de la province. Il ne faut donc pas
leur attribuer, au point de vue des cultures que nous allons avoir à examiner,
une importance qu'ils n'ont pas.
Entre Vohemar et Sahambavany, il y a plus de 10 kilomètres et j'ai montré
la différence tranchée qui existait entre les deux régions.
RÉGION DE SAHAMBAVANY
Lorsque, venant du Nord, on traverse le Bemarivo, on se trouve dans une
région basse, à terre parfois assez riche, recouverte d'une brousse épaisse et sou-
vent de bouquets de bois plus ou moins importants, où l'on remarque en parti-
culier de beaux copaliers.
Les terrains longeant le bord de la mer sont recouverts d'une haute brousse ;
jusqu'à Sahambavany, on n'observe aucun changement dans cette végétation.
Les terrains que j'ai vus dans cette région sont peu étendus.
Il n'y a pas de rivières assez importantes (sauf le Bemarivo) pour offrir dans
leurs vallées des plateaux d'alluvions de quelque étendue.
Une seule culture est pratiquée à Sahambavany et c'est, à ma connaissance,
la seule qui y ait été essayée : celle de la vanille, que nous trouverons mainte-
nant sur la côte et presque exclusivement jusqu'au Sud de la province de Maroan-
tsetra.
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