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UN DÉBOUCHÉ POUR LES BRIQUES
Les constructions sont beaucoup retardées actuellement, dans l'Afrique du
Sud, par suite du manque de briques, qui atteignent, de ce fait, un prix très
élevé. Au Cap, elle sont vendues de 4 liv. st. 1 sh. 2. d. à 5 liv. st. 1 sh.2 d. le 1.000,
et encore leur fabrication laisse, dit-on, tellement à désirer que l'on est obligé
de les recouvrir de stuc pour éviter leur désagrégation sous l'influence des
changements de température.
L'Afrique du Sud reçoit actuellement d'Angleterre des briques qui sont
plus dures, mais aussi qui se vendent plus cher que celles fabriquées sur place.
Il semble qu'il y ait là un débouché sérieux et tout indiqué pour les produits
similaires fabriqués à Madagascar, où la matière première, argiles rouges,
jaunes et blanches, de bonne qualité, est abondante et se rencontre à peu près
dans toutes les régions.
Des briqueteries se sont déjà, depuis quelques années, établies dans les prin-
cipaux centres à proximité des villes, où les produits trouvent un écoulement
facile et assuré. Il en existe à Majunga, Diego, Tamatave et dans l'intérieur de
l'île. Des industriels ont fait venir de France un matériel et un outillage per-
fectionné qui leur permet de livrer des briques dans les meilleures conditions et
de faire face à des commandes importantes.
L'abondance de la matière première, ainsi qu'il a été dit plus haut, le bas
prix de la main-d'œuvre, facile à se procurer, doit permettre de livrer, sur place,
des briques cuites à bon marché. Le prix aurait nécessairement à subir une
légère majoration si on faisait des expéditions au dehors, mais il y a lieu de
penser que cette majoration n'atteindrait pas un taux très élevé en raison de la
faible distance qui sépare Madagascar de la côte d'Afrique et des facilités de
transport d'une marchandise peu susceptible de se détériorer.
Voici quelques indications sur les dimensions des briques vendues au Cap.
Elles ont ordinairement : 2 pouces 1/2 d'épaisseur, 4 pouces 1/2 de hauteur et
9 pouces de longueur, quelques-unes n'ont seulement que 2 pouces d'épaisseur
sur 4 1/2 de hauteur et 9 de longueur.
ÉCORCES DE TAN
DIMINUTION DU TARIF DU FRET APPLICABLE A LEUR TRANSPORT DE MADAGASCAR EN FRANCE
Une information parue dans le Bulletin Economique du 2e trimestre 1902
avait fait connaître qu'en vue de favoriser l'exportation des écorces de tan
la Compagnie des Messageries Maritimes avait abaissé de 85 à 60 francs la
tonne de 700 kilos le tarif du fret applicable au transport de ce produit de Mada-
gascar à Marseille.
Cette diminution, quoique très sensible, n'était pas encore suffisante pour
rendre rémunératrice l'exploitation des écorces de palétuviers.
De nouvelles démarches tentées auprès de la société de navigation précitée,
en vue d'obtenir un rabais plus considérable, ont abouti à d'heureux résultats.
Celle-ci a, en effet, consenti, sur les instances du Département, à établir
une distinction entre le tan concassé et le tan pulvérisé, en raison du moindre
encombrement de ce dernier produit à bord des bateaux.
Elle a été ainsi amenée à fixer les deux tarifs suivants, qui sont en vigueur
depuis le mois de février dernier :
1° Tan en poudre, 60 francs les 1.000 kilos.
2° Ecorces de tan concassées, 60 francs les 700 kilos.
Il n'est pas douteux que cette mesure n'ait pour effet de provoquer un impor-
tant mouvement d'exportation vers la Métropole des écorces productrices de
tannin.
LE « MAIS » A MADAGASCAR
Un négociant de Majunga vient de recevoir une commande très importante
de maïs pour l'Afrique du Sud.
UN DÉBOUCHÉ POUR LES BRIQUES
Les constructions sont beaucoup retardées actuellement, dans l'Afrique du
Sud, par suite du manque de briques, qui atteignent, de ce fait, un prix très
élevé. Au Cap, elle sont vendues de 4 liv. st. 1 sh. 2. d. à 5 liv. st. 1 sh.2 d. le 1.000,
et encore leur fabrication laisse, dit-on, tellement à désirer que l'on est obligé
de les recouvrir de stuc pour éviter leur désagrégation sous l'influence des
changements de température.
L'Afrique du Sud reçoit actuellement d'Angleterre des briques qui sont
plus dures, mais aussi qui se vendent plus cher que celles fabriquées sur place.
Il semble qu'il y ait là un débouché sérieux et tout indiqué pour les produits
similaires fabriqués à Madagascar, où la matière première, argiles rouges,
jaunes et blanches, de bonne qualité, est abondante et se rencontre à peu près
dans toutes les régions.
Des briqueteries se sont déjà, depuis quelques années, établies dans les prin-
cipaux centres à proximité des villes, où les produits trouvent un écoulement
facile et assuré. Il en existe à Majunga, Diego, Tamatave et dans l'intérieur de
l'île. Des industriels ont fait venir de France un matériel et un outillage per-
fectionné qui leur permet de livrer des briques dans les meilleures conditions et
de faire face à des commandes importantes.
L'abondance de la matière première, ainsi qu'il a été dit plus haut, le bas
prix de la main-d'œuvre, facile à se procurer, doit permettre de livrer, sur place,
des briques cuites à bon marché. Le prix aurait nécessairement à subir une
légère majoration si on faisait des expéditions au dehors, mais il y a lieu de
penser que cette majoration n'atteindrait pas un taux très élevé en raison de la
faible distance qui sépare Madagascar de la côte d'Afrique et des facilités de
transport d'une marchandise peu susceptible de se détériorer.
Voici quelques indications sur les dimensions des briques vendues au Cap.
Elles ont ordinairement : 2 pouces 1/2 d'épaisseur, 4 pouces 1/2 de hauteur et
9 pouces de longueur, quelques-unes n'ont seulement que 2 pouces d'épaisseur
sur 4 1/2 de hauteur et 9 de longueur.
ÉCORCES DE TAN
DIMINUTION DU TARIF DU FRET APPLICABLE A LEUR TRANSPORT DE MADAGASCAR EN FRANCE
Une information parue dans le Bulletin Economique du 2e trimestre 1902
avait fait connaître qu'en vue de favoriser l'exportation des écorces de tan
la Compagnie des Messageries Maritimes avait abaissé de 85 à 60 francs la
tonne de 700 kilos le tarif du fret applicable au transport de ce produit de Mada-
gascar à Marseille.
Cette diminution, quoique très sensible, n'était pas encore suffisante pour
rendre rémunératrice l'exploitation des écorces de palétuviers.
De nouvelles démarches tentées auprès de la société de navigation précitée,
en vue d'obtenir un rabais plus considérable, ont abouti à d'heureux résultats.
Celle-ci a, en effet, consenti, sur les instances du Département, à établir
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encombrement de ce dernier produit à bord des bateaux.
Elle a été ainsi amenée à fixer les deux tarifs suivants, qui sont en vigueur
depuis le mois de février dernier :
1° Tan en poudre, 60 francs les 1.000 kilos.
2° Ecorces de tan concassées, 60 francs les 700 kilos.
Il n'est pas douteux que cette mesure n'ait pour effet de provoquer un impor-
tant mouvement d'exportation vers la Métropole des écorces productrices de
tannin.
LE « MAIS » A MADAGASCAR
Un négociant de Majunga vient de recevoir une commande très importante
de maïs pour l'Afrique du Sud.
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