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Plantation de 3 ans 1 picul par bouw de café marchand.
id. de 4 ans 3 piculs par bouw id.
id. de 5 ans 4 piculs 1/2 par bouw id.
id. de 6 ans 6 piculs 1/2 par bouw id.
id. de 10 à 12 ans : 10 à 11 piculs par bouw de café marchand.
Le picul valant 61 k. 689 et le bouw représentant 7.096 mètres carrés, ces
chiffres correspondent aux suivants :
Plantation de 3 ans : 86 k. 920 de café marchand par hectare au lieu de 60 k.
à Ampetika, soit une diminution de 30,98 0/0'
Plantation de 4 ans : 260 k. 800 de café marchand par hectare au lieu de
176 k. à Ampetika, soit une diminution de 32,52
Plantation de 5 ans : 391 k. 200 de café marchand par hectare au lieu
de 264 k. à Ampetika, soit une diminution de 32,52 0/0'
Plantation de 6 ans : 565 k. 060 de café marchand par hectare au lieu de
376 k. à Ampetika, soit une diminution de 33,46
Plantation de 10 à 12 ans : 869 k. 340 à 956 k. 280 de café marchand par hec-
tare au lieu de 600 k. à Ampetika, soit une diminution de 30,99 à 39,73 0/0'
Ceci donne en moyenne pour Ampetika une production inférieure à celle
de Java de 33,36%.
Directeur de l'a[Jl'icultUl'e.
UN DÉBOUCHÉ POUR LES BOIS DE MADAGASCAR
Le Transvaal vient d'être autorisé à contracter un emprunt de 30 millions
de livres sterling qui sera affecté, en grande partie, à l'exécution de travaux
publics et notamment de lignes de chemin de fer.
M. Pavie, conseiller du commerce extérieur à Johannesburg, est, avec raison,
d'avis que Madagascar peut trouver là un important débouché pour ses bois,
à condition qu'ils soient débités en traverses de 5 sur 10 inches, c'est-à-dire de
127 à 245 millimètres et à la longueur ordinaire des voies de 1 mètre.
Toutes les lignes de l'Afrique du Sud sont construites dans ces conditions
et le bois qui a la préférence est celui dit « djarra », provenant de Java ou
d'Australie. Le djarra est un bois dur d'un prix peu élevé et que les fourmis
n'attaquent jamais. Tous les bois de qualité analogue ont donc des chances
d'être acceptés, attendu, ajoute M. Pavie, que les chantiers de Java ne pourront
pas répondre en temps voulu à toutes les demandes. L'administration des
chemins de fer de l'Afrique du Sud a déjà commencé à faire appel aux soumis-
sionnaires, soit pour doubler les voies existantes, soit pour l'établissement des
nouvelles. Il est bon d'ajouter que toutes les lignes ont été faites jusqu'ici à
voie unique et que la nécessité de les doubler pour les facilités à donner au
trafic sera sous peu une nouvelle occasion d'écouler dans ce pays tous les bois
susceptibles de concurrencer le djarra.
Il n'est pas douteux que Madagascar n'offre des ressources importantes en
matériaux ligneux de toute nature, et, notamment, en bois durs susceptibles
d'être utilisés avantageusement comme traverses de chemin de fer. Celles qui
ont été employées pour le chemin de fer de la Réunion et la construction du
premier tronçon de la ligne d'Anivorano au Mangoro proviennent des forêts
côtières de la Colonie et présentent toutes les conditions désirables.
Toute la zone forestière qui descend du Nord au Sud parallèlement à la côte
Est est particulièrement riche en bois durs. Jusqu'à présent, l'absence de voies
de communication n'a pas permis de se livrer à leur exploitation d'une manière
intensive, pas plus du reste qu'à celles des autres essences aussi nombreuses que
variées que renferme la forêt.
La région de Maroantsetra, dont le massif forestier s'étend jusqu'au bord
de la mer, a pu, gràce à cette situation exceptionnelle, être exploitee sur une
certaine étendue, et des usines munies d'un outillage et d'un matériel perfection-
né n'ont pas tardé à s'y établir.
La faible distance qui sépare la Grande Ile de Afrique du Sud, les communi-
cations relativement faciles qui existent entre les deux pays permettent d'espé-
rer qu'un important courant d'exportation des bois de Madagascar pourrait suc-
céder au mouvement qui existe déjà et concurrencer avantageusement les pro-
duits similaires provenant de Java et de l'Australie.
Il n'est pas sans intérêt de publier ici un tableau faisant ressortir, avec les ports
d'embarquement, le montant des exportations de bois durant les six dernières
années. Il montrera l'importance prise par ce commerce surtout depuis un an.
Plantation de 3 ans 1 picul par bouw de café marchand.
id. de 4 ans 3 piculs par bouw id.
id. de 5 ans 4 piculs 1/2 par bouw id.
id. de 6 ans 6 piculs 1/2 par bouw id.
id. de 10 à 12 ans : 10 à 11 piculs par bouw de café marchand.
Le picul valant 61 k. 689 et le bouw représentant 7.096 mètres carrés, ces
chiffres correspondent aux suivants :
Plantation de 3 ans : 86 k. 920 de café marchand par hectare au lieu de 60 k.
à Ampetika, soit une diminution de 30,98 0/0'
Plantation de 4 ans : 260 k. 800 de café marchand par hectare au lieu de
176 k. à Ampetika, soit une diminution de 32,52
Plantation de 5 ans : 391 k. 200 de café marchand par hectare au lieu
de 264 k. à Ampetika, soit une diminution de 32,52 0/0'
Plantation de 6 ans : 565 k. 060 de café marchand par hectare au lieu de
376 k. à Ampetika, soit une diminution de 33,46
Plantation de 10 à 12 ans : 869 k. 340 à 956 k. 280 de café marchand par hec-
tare au lieu de 600 k. à Ampetika, soit une diminution de 30,99 à 39,73 0/0'
Ceci donne en moyenne pour Ampetika une production inférieure à celle
de Java de 33,36%.
Directeur de l'a[Jl'icultUl'e.
UN DÉBOUCHÉ POUR LES BOIS DE MADAGASCAR
Le Transvaal vient d'être autorisé à contracter un emprunt de 30 millions
de livres sterling qui sera affecté, en grande partie, à l'exécution de travaux
publics et notamment de lignes de chemin de fer.
M. Pavie, conseiller du commerce extérieur à Johannesburg, est, avec raison,
d'avis que Madagascar peut trouver là un important débouché pour ses bois,
à condition qu'ils soient débités en traverses de 5 sur 10 inches, c'est-à-dire de
127 à 245 millimètres et à la longueur ordinaire des voies de 1 mètre.
Toutes les lignes de l'Afrique du Sud sont construites dans ces conditions
et le bois qui a la préférence est celui dit « djarra », provenant de Java ou
d'Australie. Le djarra est un bois dur d'un prix peu élevé et que les fourmis
n'attaquent jamais. Tous les bois de qualité analogue ont donc des chances
d'être acceptés, attendu, ajoute M. Pavie, que les chantiers de Java ne pourront
pas répondre en temps voulu à toutes les demandes. L'administration des
chemins de fer de l'Afrique du Sud a déjà commencé à faire appel aux soumis-
sionnaires, soit pour doubler les voies existantes, soit pour l'établissement des
nouvelles. Il est bon d'ajouter que toutes les lignes ont été faites jusqu'ici à
voie unique et que la nécessité de les doubler pour les facilités à donner au
trafic sera sous peu une nouvelle occasion d'écouler dans ce pays tous les bois
susceptibles de concurrencer le djarra.
Il n'est pas douteux que Madagascar n'offre des ressources importantes en
matériaux ligneux de toute nature, et, notamment, en bois durs susceptibles
d'être utilisés avantageusement comme traverses de chemin de fer. Celles qui
ont été employées pour le chemin de fer de la Réunion et la construction du
premier tronçon de la ligne d'Anivorano au Mangoro proviennent des forêts
côtières de la Colonie et présentent toutes les conditions désirables.
Toute la zone forestière qui descend du Nord au Sud parallèlement à la côte
Est est particulièrement riche en bois durs. Jusqu'à présent, l'absence de voies
de communication n'a pas permis de se livrer à leur exploitation d'une manière
intensive, pas plus du reste qu'à celles des autres essences aussi nombreuses que
variées que renferme la forêt.
La région de Maroantsetra, dont le massif forestier s'étend jusqu'au bord
de la mer, a pu, gràce à cette situation exceptionnelle, être exploitee sur une
certaine étendue, et des usines munies d'un outillage et d'un matériel perfection-
né n'ont pas tardé à s'y établir.
La faible distance qui sépare la Grande Ile de Afrique du Sud, les communi-
cations relativement faciles qui existent entre les deux pays permettent d'espé-
rer qu'un important courant d'exportation des bois de Madagascar pourrait suc-
céder au mouvement qui existe déjà et concurrencer avantageusement les pro-
duits similaires provenant de Java et de l'Australie.
Il n'est pas sans intérêt de publier ici un tableau faisant ressortir, avec les ports
d'embarquement, le montant des exportations de bois durant les six dernières
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