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Renseignements divers
LE COMMERCE DE L'ORSEILLE
Il y a quatre ou cinq ans, ce produit faisait l'objet de transactions très
importantes à Tulear, mais l'application, à la teinturerie, de plusieurs produits
chimiques et notamment des couleurs d'aniline lui a fait perdre presque toute
sa valeur et son prix de vente est tombé de 160 francs à 40 francs les 100 kilos.
Bien que périclitant, le commerce de ce produit a cependant donné lieu en
1902 à une exportation de près de 10.000 kilogrammes et ce chiffre aurait
été de beaucoup dépassé s'il n'y avait pas eu d'interruption dans le service des
Messageries Maritimes.
Le prix du fret sur la Cie des Messageries Maritimes est de 70 francs par ton-
neau de 800 kilos à destination de Marseille et de 85 francs pour Londres et Hambourg.
Le Compagnie Marseillaise de Madagascar à Tulear est seule, pour l'instant,
à s'occuper de l'exportation de ce produit et prend indifféremment les deux
espèces, qu'on rencontre en grande quantité dans le cercle ; toutefois c'est
l'espèce dite « orseilla fuciformis » qui est la plus exploitée; son prix d'achat
varie de 14 à 15 francs les 100 kilos.
Les droits de sortie ayant été supprimés, un abaissement important des
tarifs de transport serait, à n'en pas douter, de nature à faire naître un mouve-
ment d'exploitation qui ne pourrait que suivre la progression constatée en
1902 pour tous les autres produits de la province de Tulear.
LE RENDEMENT DU LIBÉRIA DE MADAGASCAR AUX ENVIRONS
DE MAHANORO
La direction de l'agriculture doit à M. Deville de Sardelys, président du
comice agricole de Mahanoro, premier vice-président de la Chambre d'agricul-
ture, propriétaire d'une très importante plantation de caféiers à Ampetika, près
Mahanoro, des renseignements fort intéressants sur le rendement du Libéria de
Madagascar qu'il paraît utile de consigner ici.
Il résulte des observations recueillies par M. de Sardelys qu'un hectare de
Libéria de Madagascar, comprenant 650 pieds, produit en moyenne à Ampetika,
nrès Mahanoro.
Après 3 ans. 60 kilos de café marchand.
Après 4 ans. 176 — —
Après Sans. 264 — —
Après 6 ans. 376 — —
Anrès 10 ans : 600 — —
Ces rendements correspondent, par plant de café, aux productions moyen-
nes suivantes:
Après 3 ans, 0 k. 092 de café marchand provenant de 0 k. 920 environ de
cerises fraîches.
Après 4 ans, 0 k. 270 de café marchand provenant de 2 k. 700 environ de
cerises fraîches. , ,
Après 5 ans, 0 k. 406 de café marchand provenant de 4 k. 060 environ de
cerises fraîches.
Après 6 ans, 0 k. 578 de café marchand provenant de 5 k. 780 environ de
cerises fraîches.
Après 10 ans, 0 k. 923 de café marchand provenant de 9 k. 230 environ de
cerises fraîches.
M. Deville de Sardelys fait remarquer que ces récoltes sont, en moyenne,
inférieures de 33 0/0 à celles obtenues dans les plantations de l'Ouest de Java
si l'on admet les chiffres donnés par M. le Dr Van Romburgh, directeur de
la station d'essais de Tjikenmenh, près Buitenzorg, et par M. H. J. Wigmann,
chef de culture à l'Institut agricole de Buitenzorg.
Les rendements indiqués par ces deux éminents agronomes sont en effet les
suivants: (Voir Le Café, par Henri Lecomte.-G. Carré et C. Naud.-Paris 1899.-
page 134).
Renseignements divers
LE COMMERCE DE L'ORSEILLE
Il y a quatre ou cinq ans, ce produit faisait l'objet de transactions très
importantes à Tulear, mais l'application, à la teinturerie, de plusieurs produits
chimiques et notamment des couleurs d'aniline lui a fait perdre presque toute
sa valeur et son prix de vente est tombé de 160 francs à 40 francs les 100 kilos.
Bien que périclitant, le commerce de ce produit a cependant donné lieu en
1902 à une exportation de près de 10.000 kilogrammes et ce chiffre aurait
été de beaucoup dépassé s'il n'y avait pas eu d'interruption dans le service des
Messageries Maritimes.
Le prix du fret sur la Cie des Messageries Maritimes est de 70 francs par ton-
neau de 800 kilos à destination de Marseille et de 85 francs pour Londres et Hambourg.
Le Compagnie Marseillaise de Madagascar à Tulear est seule, pour l'instant,
à s'occuper de l'exportation de ce produit et prend indifféremment les deux
espèces, qu'on rencontre en grande quantité dans le cercle ; toutefois c'est
l'espèce dite « orseilla fuciformis » qui est la plus exploitée; son prix d'achat
varie de 14 à 15 francs les 100 kilos.
Les droits de sortie ayant été supprimés, un abaissement important des
tarifs de transport serait, à n'en pas douter, de nature à faire naître un mouve-
ment d'exploitation qui ne pourrait que suivre la progression constatée en
1902 pour tous les autres produits de la province de Tulear.
LE RENDEMENT DU LIBÉRIA DE MADAGASCAR AUX ENVIRONS
DE MAHANORO
La direction de l'agriculture doit à M. Deville de Sardelys, président du
comice agricole de Mahanoro, premier vice-président de la Chambre d'agricul-
ture, propriétaire d'une très importante plantation de caféiers à Ampetika, près
Mahanoro, des renseignements fort intéressants sur le rendement du Libéria de
Madagascar qu'il paraît utile de consigner ici.
Il résulte des observations recueillies par M. de Sardelys qu'un hectare de
Libéria de Madagascar, comprenant 650 pieds, produit en moyenne à Ampetika,
nrès Mahanoro.
Après 3 ans. 60 kilos de café marchand.
Après 4 ans. 176 — —
Après Sans. 264 — —
Après 6 ans. 376 — —
Anrès 10 ans : 600 — —
Ces rendements correspondent, par plant de café, aux productions moyen-
nes suivantes:
Après 3 ans, 0 k. 092 de café marchand provenant de 0 k. 920 environ de
cerises fraîches.
Après 4 ans, 0 k. 270 de café marchand provenant de 2 k. 700 environ de
cerises fraîches. , ,
Après 5 ans, 0 k. 406 de café marchand provenant de 4 k. 060 environ de
cerises fraîches.
Après 6 ans, 0 k. 578 de café marchand provenant de 5 k. 780 environ de
cerises fraîches.
Après 10 ans, 0 k. 923 de café marchand provenant de 9 k. 230 environ de
cerises fraîches.
M. Deville de Sardelys fait remarquer que ces récoltes sont, en moyenne,
inférieures de 33 0/0 à celles obtenues dans les plantations de l'Ouest de Java
si l'on admet les chiffres donnés par M. le Dr Van Romburgh, directeur de
la station d'essais de Tjikenmenh, près Buitenzorg, et par M. H. J. Wigmann,
chef de culture à l'Institut agricole de Buitenzorg.
Les rendements indiqués par ces deux éminents agronomes sont en effet les
suivants: (Voir Le Café, par Henri Lecomte.-G. Carré et C. Naud.-Paris 1899.-
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