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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 290
- .......... Page(s) .......... 293
- .......... Page(s) .......... 295
- .......... Page(s) .......... 299
- .......... Page(s) .......... 300
- .......... Page(s) .......... 300
- .......... Page(s) .......... 302
- .......... Page(s) .......... 305
- .......... Page(s) .......... 306
- III. - PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- Produits coloniaux sur la place de Marseille (Mercuriale spéciale du Journal commercial et maritime).......... Page(s) .......... 317
- Produits coloniaux sur le marché de Londres (Mercuriale spéciale du Journal d'Agriculture tropicale).......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 325
- .......... Page(s) .......... 336
- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 290 —
Et la ligne de démarcation des deux zones est, sans doute, vers la limite du
cercle de Morondava et de la province de Tulear, car, dans le sud du Menabe, le
lombiro est encore le Cryptostegia Madagascariensis..
Depuis, en effet, que notre attention a été attirée sur les faits que nous
venons d'exposer et sur ces différences spécifiques du lombiro, nous avons repris
les échantillons de la liane que nous ont successivement envoyés, il y a quelques
années, d'Andranopasy, M. le lieutenant Guénot, puis M. le lieutenant Hegelba-
cher, et dans tous nous avons reconnu — surtout par les fleurs, dont les appen-
dices corollaires ne peuvent laisser aucune incertitude — l'espèce de Bojer.
HENRI JUMELLE,
Professeur p la Faculté des Sciences de Marceille.
(Extrait du journal Le Caoutchouc et la Gutta-Percha).
y Graines de Baobab
Le gouvernement local ayant été saisi dernièrement de la part d'un indus-
triel de la métropole d'une demande de renseignements sur le Baobab de Mada-
gascar (Adansonia Madagascariensis), nous croyons utile de publier quelques
notes sur cette Bombacée.
L'Adansonia Madagascariensis, qu'il ne faut pas confondre avec l'Adansonia
digitata, dont les produits sont loin d'avoir le même intérêt au point de vue
commercial, se rencontre sur toute la côte Ouest, mais ne présente de peuple-
ments importants que dans les cercles de Morondava et de Maevatanana et la
province de Tulear (région de Tanandava et de Befandriana). Dans la région de
Morondava, il existe environ 4.000 pieds de cette essence ; un sujet produisant
annuellement de 8 à 12 kilogrammes de graines, on pourrait donc compter, dans
cette région, sur une production moyenne de 25 à 30 tonnes.
D'après les renseignements fournis dans le courant de 1906 parle Dr Heckel,
directeur de l'Institut colonial de Marseille, les graines de l'Adansonia Madagas-
cariensis donnent, par expression, une sorte de beurre, solide à la température
ordinaire, d'une consistance butyracée, d'une couleur blanc-jaunâtre et de saveur
agréable.
Les graines de l'Adansonia digitata fournissent, au contraire, une huile,
liquide à la température ordinaire.
La densité du beurre de baobab est de 0,916 ; il donne 10,46 de glycé-
rine et de 0,80 de matières insaponifiables.
Le rendement en acide gras de saponification est de 95
Le rendement en stéarine de saponification est de 40,15 0/0.
Le rendement en acides gras de distillation est de 80 010.
Le rendement en stéarine de distillation est de 49 Oio.
Le point de solidification des acides )
gras est de. 43° 6 !
> > acides gras de saponification.
Le point de solidification de la stéarine acides gras de -
est de. 57° 3 )
Et la ligne de démarcation des deux zones est, sans doute, vers la limite du
cercle de Morondava et de la province de Tulear, car, dans le sud du Menabe, le
lombiro est encore le Cryptostegia Madagascariensis..
Depuis, en effet, que notre attention a été attirée sur les faits que nous
venons d'exposer et sur ces différences spécifiques du lombiro, nous avons repris
les échantillons de la liane que nous ont successivement envoyés, il y a quelques
années, d'Andranopasy, M. le lieutenant Guénot, puis M. le lieutenant Hegelba-
cher, et dans tous nous avons reconnu — surtout par les fleurs, dont les appen-
dices corollaires ne peuvent laisser aucune incertitude — l'espèce de Bojer.
HENRI JUMELLE,
Professeur p la Faculté des Sciences de Marceille.
(Extrait du journal Le Caoutchouc et la Gutta-Percha).
y Graines de Baobab
Le gouvernement local ayant été saisi dernièrement de la part d'un indus-
triel de la métropole d'une demande de renseignements sur le Baobab de Mada-
gascar (Adansonia Madagascariensis), nous croyons utile de publier quelques
notes sur cette Bombacée.
L'Adansonia Madagascariensis, qu'il ne faut pas confondre avec l'Adansonia
digitata, dont les produits sont loin d'avoir le même intérêt au point de vue
commercial, se rencontre sur toute la côte Ouest, mais ne présente de peuple-
ments importants que dans les cercles de Morondava et de Maevatanana et la
province de Tulear (région de Tanandava et de Befandriana). Dans la région de
Morondava, il existe environ 4.000 pieds de cette essence ; un sujet produisant
annuellement de 8 à 12 kilogrammes de graines, on pourrait donc compter, dans
cette région, sur une production moyenne de 25 à 30 tonnes.
D'après les renseignements fournis dans le courant de 1906 parle Dr Heckel,
directeur de l'Institut colonial de Marseille, les graines de l'Adansonia Madagas-
cariensis donnent, par expression, une sorte de beurre, solide à la température
ordinaire, d'une consistance butyracée, d'une couleur blanc-jaunâtre et de saveur
agréable.
Les graines de l'Adansonia digitata fournissent, au contraire, une huile,
liquide à la température ordinaire.
La densité du beurre de baobab est de 0,916 ; il donne 10,46 de glycé-
rine et de 0,80 de matières insaponifiables.
Le rendement en acide gras de saponification est de 95
Le rendement en stéarine de saponification est de 40,15 0/0.
Le rendement en acides gras de distillation est de 80 010.
Le rendement en stéarine de distillation est de 49 Oio.
Le point de solidification des acides )
gras est de. 43° 6 !
> > acides gras de saponification.
Le point de solidification de la stéarine acides gras de -
est de. 57° 3 )
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