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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 290
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- .......... Page(s) .......... 299
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- .......... Page(s) .......... 300
- .......... Page(s) .......... 302
- .......... Page(s) .......... 305
- .......... Page(s) .......... 306
- III. - PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- Produits coloniaux sur la place de Marseille (Mercuriale spéciale du Journal commercial et maritime).......... Page(s) .......... 317
- Produits coloniaux sur le marché de Londres (Mercuriale spéciale du Journal d'Agriculture tropicale).......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 325
- .......... Page(s) .......... 336
- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 281 —
animaux de cette origine, montrent bien l'excellence du choix des reproducteurs
utilisés jusqu'ici par ce service.
La race tarbaise, la plus récemment introduite, semble tenir le premier
rang de l'amélioration obtenue. Les produits de croisement des représentants
de cette race, des Calife, des Tobie, des Verseaux, des Balzac, des Bivouac, sont
au premier rang de chaque catégorie. La race barbe garde la tête dans les ani-
maux plus âgés et même se faufile dans les rangs des précédents avec les pro-
duits des excellents étalons que furent ou que sont encore Bouzaréah, Samaouï,
Chénia, El-Hady.
La race abyssine ne vient qu'au 3e rang avec les produits de Makonnen,
Mangascia, Dedjaz, mais toujours devant les créations des étalons du pays ou
des étalons étrangers importés par l'industrie privée (barbes réformés de la
campagne, normands d'importation, etc.).
7° Les centres d'élevage d'Ankadivoribe et d'Ambatolampy ont montré
les progrès qu'ils ont accomplis sur leurs voisins en enlevant la majeure et la
meilleure partie des primes de chaque catégorie.
Ces succès font honneur à Ambatolampy qui a débuté dans cette branche
de l'industrie animale il y a quelques années seulement.
Ces régions sont, d'ailleurs, à notre avis, les plus propices à l'élevage de
toute l'Imerina et ce sont elles qui sont encore appelées à faire le plus de progrès
dans l'avenir en raison de la richesse des terres, volcaniques pour la plupart, et
de l'étendue des vastes plaines irriguées constituant d'excellents pâturages
naturels.
Tsiafahy n'a jamais rien valu comme zone d'élevage. Ambohitrimanjaka, le
centre le plus ancien du cheval, le berceau de cette race en Imerina pourrait-on
dire, le grand vainqueur autrefois de toutes les expositions semblables, passe
au second rang aujourd'hui. Les progrès de l'élevage y seront de plus en plus
infimes par l'impuissance dans laquelle, enfermé entre l'Ikopa, la Sisaony et de
vastes marais, ce gouvernement se trouvera d'étendre ses pâturages.
L'avenir de l'industrie chevaline en Imerina est dans le sud-ouest, autour
du puissant massif de l'Ankaratra, en raison de la richesse de son sol et de
l'étendue de ses pâturages naturels, plus ou moins verdoyants même à la saison
sèche. f*
Vétérinaire GEOFFROY.
Une nouvelle Asclépiadée à caoutchouc à Madagascar
Le nord-ouest de Madagascar offre décidément une étonnante diversité de
plantes à caoutchouc. Il n'y a pas longtemps encore, nous aurions volontiers
pensé que toutes ces plantes, dans cette région, appartenaient exclusivement
aux genres Landolphia, Mascarenhasia, Cryptostegia, Euphorbia et Marsdenia.
Mais, tout récemment, dans cette Revue, nous avons signalé l'intérêt des Plecla-
neia, dont un représentant, le Plectaneia elastica Jum. et Perr., donne un caout-
chouc dans le Haut-Bemarivo, dans la forêt d'Analamahitso.
Il est vrai qu'il s'agissait d'une contrée encore assez peu explorée ; on ne
pouvait donc être trop surpris que le genre, dont les autres espèces semblent
à latex visqueux et sans valeur, n'eût pas encore été compté au nombre des
végétaux caoutchoutifères.
animaux de cette origine, montrent bien l'excellence du choix des reproducteurs
utilisés jusqu'ici par ce service.
La race tarbaise, la plus récemment introduite, semble tenir le premier
rang de l'amélioration obtenue. Les produits de croisement des représentants
de cette race, des Calife, des Tobie, des Verseaux, des Balzac, des Bivouac, sont
au premier rang de chaque catégorie. La race barbe garde la tête dans les ani-
maux plus âgés et même se faufile dans les rangs des précédents avec les pro-
duits des excellents étalons que furent ou que sont encore Bouzaréah, Samaouï,
Chénia, El-Hady.
La race abyssine ne vient qu'au 3e rang avec les produits de Makonnen,
Mangascia, Dedjaz, mais toujours devant les créations des étalons du pays ou
des étalons étrangers importés par l'industrie privée (barbes réformés de la
campagne, normands d'importation, etc.).
7° Les centres d'élevage d'Ankadivoribe et d'Ambatolampy ont montré
les progrès qu'ils ont accomplis sur leurs voisins en enlevant la majeure et la
meilleure partie des primes de chaque catégorie.
Ces succès font honneur à Ambatolampy qui a débuté dans cette branche
de l'industrie animale il y a quelques années seulement.
Ces régions sont, d'ailleurs, à notre avis, les plus propices à l'élevage de
toute l'Imerina et ce sont elles qui sont encore appelées à faire le plus de progrès
dans l'avenir en raison de la richesse des terres, volcaniques pour la plupart, et
de l'étendue des vastes plaines irriguées constituant d'excellents pâturages
naturels.
Tsiafahy n'a jamais rien valu comme zone d'élevage. Ambohitrimanjaka, le
centre le plus ancien du cheval, le berceau de cette race en Imerina pourrait-on
dire, le grand vainqueur autrefois de toutes les expositions semblables, passe
au second rang aujourd'hui. Les progrès de l'élevage y seront de plus en plus
infimes par l'impuissance dans laquelle, enfermé entre l'Ikopa, la Sisaony et de
vastes marais, ce gouvernement se trouvera d'étendre ses pâturages.
L'avenir de l'industrie chevaline en Imerina est dans le sud-ouest, autour
du puissant massif de l'Ankaratra, en raison de la richesse de son sol et de
l'étendue de ses pâturages naturels, plus ou moins verdoyants même à la saison
sèche. f*
Vétérinaire GEOFFROY.
Une nouvelle Asclépiadée à caoutchouc à Madagascar
Le nord-ouest de Madagascar offre décidément une étonnante diversité de
plantes à caoutchouc. Il n'y a pas longtemps encore, nous aurions volontiers
pensé que toutes ces plantes, dans cette région, appartenaient exclusivement
aux genres Landolphia, Mascarenhasia, Cryptostegia, Euphorbia et Marsdenia.
Mais, tout récemment, dans cette Revue, nous avons signalé l'intérêt des Plecla-
neia, dont un représentant, le Plectaneia elastica Jum. et Perr., donne un caout-
chouc dans le Haut-Bemarivo, dans la forêt d'Analamahitso.
Il est vrai qu'il s'agissait d'une contrée encore assez peu explorée ; on ne
pouvait donc être trop surpris que le genre, dont les autres espèces semblent
à latex visqueux et sans valeur, n'eût pas encore été compté au nombre des
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