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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 290
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- .......... Page(s) .......... 299
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- .......... Page(s) .......... 300
- .......... Page(s) .......... 302
- .......... Page(s) .......... 305
- .......... Page(s) .......... 306
- III. - PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- Produits coloniaux sur la place de Marseille (Mercuriale spéciale du Journal commercial et maritime).......... Page(s) .......... 317
- Produits coloniaux sur le marché de Londres (Mercuriale spéciale du Journal d'Agriculture tropicale).......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 325
- .......... Page(s) .......... 336
- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
- 254 -
Dans la vallée de l'Ikopa
COMPTE RENDU DE TOURNÉE
Du 20 au 29 août 1908, j'ai effectué une tournée ayant pour objectif
la région d'Andranomavokely située sur la rive gauche de l'Ikopa, à une
journée environ d'Ankazobe, où un gisement de roche aurifère en place
travaillé en recherche par M. Chatelot m'avait été signalé comme pouvant
présenter un certain intérêt.
L'itinéraire parcouru va de Tananarive à Ankazobe par la route de
l'Ouest ou par les raccourcis praticables en filanjana ; puis d'Ankazobe
au placer Chatelot et retour à Tananarive en remontant l'Ikopa.
* Outre le placer Chatelot, il m'a été possible de visiter plusieurs
sources thermales (ranomafana) dans la vallée de l'Ikopa et l'exploita-
tion de graphite d'Ambohimasina, appartenant à la succession Suberbie.
Chemin faisant, j'ai noté diverses particularités géologiques ou
minéralogiques et même certains points de la géographie physique ou
économique susceptible d'intéresser les prospecteurs.
Jeudi 20 août 1908. — Départ de Tananarive en compagnie de
l'interprète Rabeantoandro.
Tananarive est bâtie sur un massif de granit amphibolique et pyro-
xénique orienté sensiblement N.-O.-S.-E. ; ce massif paraît être le noyau
d'un anticlinal respecté par l'érosion qui a comblé les vallées avoisinant
le cours supérieur de l'Ikopa.
Le granite de Tananarive résulte du métamorphisme des gneiss et
micaschistes dont l'aspect feuilleté s'observe en certains endroits ; il est
très difficile d'établir le départ entre le cristallophyllien et le granité. La
mise en place de ce dernier semble être opérée sous la forme laccolitique
et l'érosion s'est arrêtée ou, tout au moins, ralentie quand elle a atteint la
roche basique dans laquelle domine la hornblende avec un peu de quartz.
Les roches à éléments feldspathiques dominants ont été latéritisées ; il en
a été de même pour la biotite, chloritisée d'abord par oxydation et
hydratation, puis transformée en peroxyde de fer. Les latérites, produites
par la décomposition des gneiss et granite à mica noir, ont une couleur
rouge brique, et celles qui proviennent de la décomposition des roches à
muscovite (mica blanc) sont d'une teinte gris clair. Une des causes de la
coloration de la latérite en rouge est encore la peroxydation de la magné-
tite qui se rencontre fréquemment dans les roches granitoïdes ou
gneissiques comme élément accessoire.
Dans les environs de Tananarive, et même sur la majeure partie de
mon itinéraire, la latérite est parcourue par un véritable réseau de
Dans la vallée de l'Ikopa
COMPTE RENDU DE TOURNÉE
Du 20 au 29 août 1908, j'ai effectué une tournée ayant pour objectif
la région d'Andranomavokely située sur la rive gauche de l'Ikopa, à une
journée environ d'Ankazobe, où un gisement de roche aurifère en place
travaillé en recherche par M. Chatelot m'avait été signalé comme pouvant
présenter un certain intérêt.
L'itinéraire parcouru va de Tananarive à Ankazobe par la route de
l'Ouest ou par les raccourcis praticables en filanjana ; puis d'Ankazobe
au placer Chatelot et retour à Tananarive en remontant l'Ikopa.
* Outre le placer Chatelot, il m'a été possible de visiter plusieurs
sources thermales (ranomafana) dans la vallée de l'Ikopa et l'exploita-
tion de graphite d'Ambohimasina, appartenant à la succession Suberbie.
Chemin faisant, j'ai noté diverses particularités géologiques ou
minéralogiques et même certains points de la géographie physique ou
économique susceptible d'intéresser les prospecteurs.
Jeudi 20 août 1908. — Départ de Tananarive en compagnie de
l'interprète Rabeantoandro.
Tananarive est bâtie sur un massif de granit amphibolique et pyro-
xénique orienté sensiblement N.-O.-S.-E. ; ce massif paraît être le noyau
d'un anticlinal respecté par l'érosion qui a comblé les vallées avoisinant
le cours supérieur de l'Ikopa.
Le granite de Tananarive résulte du métamorphisme des gneiss et
micaschistes dont l'aspect feuilleté s'observe en certains endroits ; il est
très difficile d'établir le départ entre le cristallophyllien et le granité. La
mise en place de ce dernier semble être opérée sous la forme laccolitique
et l'érosion s'est arrêtée ou, tout au moins, ralentie quand elle a atteint la
roche basique dans laquelle domine la hornblende avec un peu de quartz.
Les roches à éléments feldspathiques dominants ont été latéritisées ; il en
a été de même pour la biotite, chloritisée d'abord par oxydation et
hydratation, puis transformée en peroxyde de fer. Les latérites, produites
par la décomposition des gneiss et granite à mica noir, ont une couleur
rouge brique, et celles qui proviennent de la décomposition des roches à
muscovite (mica blanc) sont d'une teinte gris clair. Une des causes de la
coloration de la latérite en rouge est encore la peroxydation de la magné-
tite qui se rencontre fréquemment dans les roches granitoïdes ou
gneissiques comme élément accessoire.
Dans les environs de Tananarive, et même sur la majeure partie de
mon itinéraire, la latérite est parcourue par un véritable réseau de
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