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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 290
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- .......... Page(s) .......... 299
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- .......... Page(s) .......... 300
- .......... Page(s) .......... 302
- .......... Page(s) .......... 305
- .......... Page(s) .......... 306
- III. - PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- Produits coloniaux sur la place de Marseille (Mercuriale spéciale du Journal commercial et maritime).......... Page(s) .......... 317
- Produits coloniaux sur le marché de Londres (Mercuriale spéciale du Journal d'Agriculture tropicale).......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 325
- .......... Page(s) .......... 336
- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
- 248 -
Note sur les pêches maritimes à Sainte-Marie
1. -- MAMMIFÈRES
Cétacés souffleurs. — Dans son mémoire sur Madagascar, Lasalle
s'exprime ainsi en parlant de l'ile de Sainte-Marie: « La pêche de la baleine
y est facile et abondante ; j'ai vu les naturels du pays en prendre vingt-
cinq dans la saison et deux navires américains en faire leur cargaison
dans l'espace de deux mois ; les habitants sont familiers avec cette pêche
et fort adroits ».
Il faut croire que depuis 1786, époque à laquelle Lasalle était de
passage à Sainte-Marie, les indigènes ont désappris cette pêche dont ils
avaient, paraît-il pris l'habitude au commencement du xvm° siècle, lors
du séjour des forbans sur l'îlot du même non.
Il n'est pas douteux cependant que cette industrie a dû être autrefois
très florissante, car le souvenir s'en e;::t parfaitement conservé chez les
Sainte-Mariens et de nombreuses légendes ont cours à ce sujet.
D'ailleurs, le rocher surmonté d'une tour situé près de Bellevue, au
sud de l'îlot Madame, porte encorele nom de rocher ou tour des Baleiniers.
Les baleines séjournent actuellement dans le canal de Sainte-Marie
tous les ans, de juillet à octobre ; leur nombre est assez considérable ;
elles vont généralement par couples ou par troupes de cinq à six
Il y aurait évidemment intérêt à les capturer en se procurant des
engins convenables et surtout l'installation nécessaire pour recueillir
l'huile et transformer le lard.
Un essai a été fait, ily a deux ans, avec des harpons de fortune munis
de cartouches de dynamite ; deux baleineaux ont été blessés et sont allés
s'échouer, l'un au nord de Sainte-Marie, l'autre du côté de Fenerive ; les
indigènes les ont malheureusement dépecés et consommés sans qu'on ait
pu se rendre compte du genre des souffleurs capturés.
Il semble, cependant, d'après leurs dires et d'après ce qu'on peut en
juger à la distance où .ces souffleurs passent dans le canal, qu'il s'agit
bien de baleines, et comme il ne saurait être question de la baleine franche
ou Mysticetus habituée des mers du Nord, on se trouverait donc en pré-
sence de la baleine australe (Balena australis) que les indigènes appellent
trozona.
Cétacés herbivores. — Les cétacés herbivores sont représentés par le
dugong (Halicore cetacens Indicus) connu ici sous le nom de lamboara.
A. Mahompana et à Soanierana les pêcheurs en capturent, paraît-il,
assez souvent ; leur chair ressemble à celle du veau ; leur foie est très
huileux.
Note sur les pêches maritimes à Sainte-Marie
1. -- MAMMIFÈRES
Cétacés souffleurs. — Dans son mémoire sur Madagascar, Lasalle
s'exprime ainsi en parlant de l'ile de Sainte-Marie: « La pêche de la baleine
y est facile et abondante ; j'ai vu les naturels du pays en prendre vingt-
cinq dans la saison et deux navires américains en faire leur cargaison
dans l'espace de deux mois ; les habitants sont familiers avec cette pêche
et fort adroits ».
Il faut croire que depuis 1786, époque à laquelle Lasalle était de
passage à Sainte-Marie, les indigènes ont désappris cette pêche dont ils
avaient, paraît-il pris l'habitude au commencement du xvm° siècle, lors
du séjour des forbans sur l'îlot du même non.
Il n'est pas douteux cependant que cette industrie a dû être autrefois
très florissante, car le souvenir s'en e;::t parfaitement conservé chez les
Sainte-Mariens et de nombreuses légendes ont cours à ce sujet.
D'ailleurs, le rocher surmonté d'une tour situé près de Bellevue, au
sud de l'îlot Madame, porte encorele nom de rocher ou tour des Baleiniers.
Les baleines séjournent actuellement dans le canal de Sainte-Marie
tous les ans, de juillet à octobre ; leur nombre est assez considérable ;
elles vont généralement par couples ou par troupes de cinq à six
Il y aurait évidemment intérêt à les capturer en se procurant des
engins convenables et surtout l'installation nécessaire pour recueillir
l'huile et transformer le lard.
Un essai a été fait, ily a deux ans, avec des harpons de fortune munis
de cartouches de dynamite ; deux baleineaux ont été blessés et sont allés
s'échouer, l'un au nord de Sainte-Marie, l'autre du côté de Fenerive ; les
indigènes les ont malheureusement dépecés et consommés sans qu'on ait
pu se rendre compte du genre des souffleurs capturés.
Il semble, cependant, d'après leurs dires et d'après ce qu'on peut en
juger à la distance où .ces souffleurs passent dans le canal, qu'il s'agit
bien de baleines, et comme il ne saurait être question de la baleine franche
ou Mysticetus habituée des mers du Nord, on se trouverait donc en pré-
sence de la baleine australe (Balena australis) que les indigènes appellent
trozona.
Cétacés herbivores. — Les cétacés herbivores sont représentés par le
dugong (Halicore cetacens Indicus) connu ici sous le nom de lamboara.
A. Mahompana et à Soanierana les pêcheurs en capturent, paraît-il,
assez souvent ; leur chair ressemble à celle du veau ; leur foie est très
huileux.
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