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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- .......... Page(s) .......... 302
- .......... Page(s) .......... 305
- .......... Page(s) .......... 306
- III. - PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- Produits coloniaux sur la place de Marseille (Mercuriale spéciale du Journal commercial et maritime).......... Page(s) .......... 317
- Produits coloniaux sur le marché de Londres (Mercuriale spéciale du Journal d'Agriculture tropicale).......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 325
- .......... Page(s) .......... 336
- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 306 —
Il résulte, en effet, des recherches entreprises sur la place du Havre par
les soins du Jardin colonial, que le crin végétal de Madagascar pourrait être
vendu pour la brosserie à un prix au moins deux fois plus élevé qu'en ce
moment, c'est-à-dire environ 95 à 110 francs les 100 kilogrammes.
Il est donc regrettable que les Malgaches ne prennent pas plus de précau-
tion pour récolter le crin végétal.
Les commerçants et les industriels français sont tout disposés à donner la
préférence aux fibres provenant de la Colonie si, toutefois, celles-ci sont pré-
sentées sur les marchés dans des conditions identiques de préparation et de
qualité.
Voici comment les Malgaches doivent préparer et emballer le crin végétal
pour obtenir les prix très rémunérateurs indiqués ci-dessus :
a) Préparation
Il convient de mettre à part les filaments dont l'aspect a pris une teinte
verte noirâtre sous l'influence des intempéries et d'éliminer les portions trop
emmêlées qui peuvent difficilement être utilisées en France.
Il faut procéder de suite au triage des fibres, afin d'établir des lots unifor-
mes de différentes grosseurs ; ce triage, effectué au moment de la récolte, exige
peu de travail supplémentaire.
Enfin il est nécessaire de surveiller le séchage et de n'emballer que des
fibres bien sèches.
b) Emballage
Les Malgaches doivent abandonner complètement leur mode d'emballage
en tresses, parce qu'il présente de nombreux inconvénients. Il a pour résultat
de donner aux filaments des crins une ondulation accentuée rendant leur
peignage difficile et provoquant la formation d'une sorte de filasse embrous-
saillée qui donne beaucoup de déchets ; pour la brosserie, les fibres ondulées
sont difficilement utilisables.
Il faut attacher les filaments par petites poignées et les emballer de telle
façon qu'ils demeurent rectilignes et bien parallèles.
La méthode recommandée pour la préparation et l'emballage du crin végé-
tal n'entraîne pas une bien grande augmentation de travail. Les Malgaches ont
donc intérêt à l'employer tous pour obtenir des prix doubles de ceux qu'ils
obtiennent actuellement.
J Le kapok aux Philippines
(Expériences culturales)
Dans son numéro du 30 juin dernier, le Journal l'Agriculture tropicale
publie une relation très intéressante de M. O. Labroy sur les expériences
culturales du kapok aux Philippines.
Les cours élevés que continuent à réaliser les bonnes qualités de kapok ont
attiré l'attention du bureau de l'agriculture des Philippines, qui tente de sérieux
efforts en vue de développer l'exportation du produit aux Etats-Unis.
Des échantillons de kapok naturel adressés à des maisons américaines ont
Il résulte, en effet, des recherches entreprises sur la place du Havre par
les soins du Jardin colonial, que le crin végétal de Madagascar pourrait être
vendu pour la brosserie à un prix au moins deux fois plus élevé qu'en ce
moment, c'est-à-dire environ 95 à 110 francs les 100 kilogrammes.
Il est donc regrettable que les Malgaches ne prennent pas plus de précau-
tion pour récolter le crin végétal.
Les commerçants et les industriels français sont tout disposés à donner la
préférence aux fibres provenant de la Colonie si, toutefois, celles-ci sont pré-
sentées sur les marchés dans des conditions identiques de préparation et de
qualité.
Voici comment les Malgaches doivent préparer et emballer le crin végétal
pour obtenir les prix très rémunérateurs indiqués ci-dessus :
a) Préparation
Il convient de mettre à part les filaments dont l'aspect a pris une teinte
verte noirâtre sous l'influence des intempéries et d'éliminer les portions trop
emmêlées qui peuvent difficilement être utilisées en France.
Il faut procéder de suite au triage des fibres, afin d'établir des lots unifor-
mes de différentes grosseurs ; ce triage, effectué au moment de la récolte, exige
peu de travail supplémentaire.
Enfin il est nécessaire de surveiller le séchage et de n'emballer que des
fibres bien sèches.
b) Emballage
Les Malgaches doivent abandonner complètement leur mode d'emballage
en tresses, parce qu'il présente de nombreux inconvénients. Il a pour résultat
de donner aux filaments des crins une ondulation accentuée rendant leur
peignage difficile et provoquant la formation d'une sorte de filasse embrous-
saillée qui donne beaucoup de déchets ; pour la brosserie, les fibres ondulées
sont difficilement utilisables.
Il faut attacher les filaments par petites poignées et les emballer de telle
façon qu'ils demeurent rectilignes et bien parallèles.
La méthode recommandée pour la préparation et l'emballage du crin végé-
tal n'entraîne pas une bien grande augmentation de travail. Les Malgaches ont
donc intérêt à l'employer tous pour obtenir des prix doubles de ceux qu'ils
obtiennent actuellement.
J Le kapok aux Philippines
(Expériences culturales)
Dans son numéro du 30 juin dernier, le Journal l'Agriculture tropicale
publie une relation très intéressante de M. O. Labroy sur les expériences
culturales du kapok aux Philippines.
Les cours élevés que continuent à réaliser les bonnes qualités de kapok ont
attiré l'attention du bureau de l'agriculture des Philippines, qui tente de sérieux
efforts en vue de développer l'exportation du produit aux Etats-Unis.
Des échantillons de kapok naturel adressés à des maisons américaines ont
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