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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 290
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- .......... Page(s) .......... 299
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- .......... Page(s) .......... 300
- .......... Page(s) .......... 302
- .......... Page(s) .......... 305
- .......... Page(s) .......... 306
- III. - PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- Produits coloniaux sur la place de Marseille (Mercuriale spéciale du Journal commercial et maritime).......... Page(s) .......... 317
- Produits coloniaux sur le marché de Londres (Mercuriale spéciale du Journal d'Agriculture tropicale).......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 325
- .......... Page(s) .......... 336
- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
- 304 -
Elle n'est plus faite, à l'heure actuelle, que dans les terres volcaniques de la
région de Betafo, située à 150 kilomètres au sud de Tananarive.
L'année dernière la récolte totale a atteint quarante tonnes pour le blé et
une vingtaine de tonnes pour l'orge.
Ce sont les indigènes qui se livrent à cette culture et ils la pratiquent d'une
manière si primitive qu'elle donne des résultats très médiocres. Ils exécutent
les semailles dans le courant de mars, c'est-à-dire tout à fait à la fin de l'hiver-
nage. L'évolution complète, qui dure cinq à six mois, s'effectue entièrement
sans qu'une pluie vienne humecter la terre.
La végétation est misérable et la récolte s'échelonne sur plusieurs semaines.
Les épis d'une même touffe mûrissent successivement.
Nous nous sommes, cette année, occupé de la culture de l'orge et nos
essais nous ont amené à cette conclusion que le remède à cet état de choses se
trouve dans l'irrigation. Les cultures irriguées peuvent être faites pendant toute
la saison sèche, du 1er mai au 15 septembre. L'évolution pour notre orge a duré
de trois mois à trois mois et demi suivant l'époque des semailles et, chose impor-
tante, la maturité s'est toujours produite avec un ensemble parfait.
Il n'y a plus aucun doute, lorsque l'on voudra appliquer l'irrigation métho-
dique à la culture des céréales, Madagascar pourra produire son pain.
La multiplication du « Nephelium litchi »
(Marcottage en l'air avec entaille profonde ou décortication annulaire)
Les fruits du litchi représentent peut-être le fruit tropical préféré des
Européens aux colonies. Aussi bien la reproduction de cette précieuse essence
présente-t-elle un réel intérêt. Les ouvrages spéciaux d'agriculture coloniale
indiquent pour la multiplication du litchi diverses méthodes qu'il a essayées
à la station d'essais de Tamatave. Tous ces procedés ont donné des résultats plus
ou moins satisfaisants, mais toujours très incomplets.
Le marcottage par couchage réussit, mais, outre que l'enracinement est lent,
ce mode de multiplication ne peut s'appliquer qu'à des arbres bas, dont les
branches touchent presque le sol. Le semis ne présente aucune difficulté, mais
il n'est pas plus possible de multiplier par semis les formes améliorées de litchi
que les variétés de poirier ; le semis produit des sauvageons qu'il faut ensuite
greffer et le greffage du litchi n'est pas très facile. La seule vraie méthode de
multiplication est le marcottage en l'air ; tous les tours de main des multi-
plicateurs de France, il les avait appliqués au marcottage en l'air du litchi : les
entailles dans le bois, l'étranglement par fil de fer, les torsions ont toujours
donné des résultats médiocres ; deux seules méthodes ont vraiment réussi et
même donné des résultats remarquables.
La première a été mise en pratique à Fort-Dauphin par MM. Delgove et
Bousquet. Elle consiste à entailler le bois sur plus de' la moitié du diamètre de
la branche à marcotter. Les récipients employés étaient formés par des tiges
de bambou remplies d'un mélange de mousse et de bon.terreau.
Ce mode de marcottage, pratiqué au commencement de la saison chaude, en
octobre, donnait, cinq mois plus tard, 40 à 45 de plants bien racinés.
La deuxième méthode a été imaginée l'année dernière à Tamatave par M.
Nicolas, agent de culture. Sur la branche à marcotter, à l'endroit où l'on désire
voir se développer les racines, on enlève complètement un anneau d'écorce de
2 centimètres de hauteur. On entoure la plaie d'une poignée de terreau, auquel on a
mélangé un peu de mousse hachée. Pour tenir en place ce terreau on l'envelop-
pé d'une bonne couche de mousse maintenue par des liens. L'ensemble de la
marcotte ne dépasse pas le volume des deux poings.
Elle n'est plus faite, à l'heure actuelle, que dans les terres volcaniques de la
région de Betafo, située à 150 kilomètres au sud de Tananarive.
L'année dernière la récolte totale a atteint quarante tonnes pour le blé et
une vingtaine de tonnes pour l'orge.
Ce sont les indigènes qui se livrent à cette culture et ils la pratiquent d'une
manière si primitive qu'elle donne des résultats très médiocres. Ils exécutent
les semailles dans le courant de mars, c'est-à-dire tout à fait à la fin de l'hiver-
nage. L'évolution complète, qui dure cinq à six mois, s'effectue entièrement
sans qu'une pluie vienne humecter la terre.
La végétation est misérable et la récolte s'échelonne sur plusieurs semaines.
Les épis d'une même touffe mûrissent successivement.
Nous nous sommes, cette année, occupé de la culture de l'orge et nos
essais nous ont amené à cette conclusion que le remède à cet état de choses se
trouve dans l'irrigation. Les cultures irriguées peuvent être faites pendant toute
la saison sèche, du 1er mai au 15 septembre. L'évolution pour notre orge a duré
de trois mois à trois mois et demi suivant l'époque des semailles et, chose impor-
tante, la maturité s'est toujours produite avec un ensemble parfait.
Il n'y a plus aucun doute, lorsque l'on voudra appliquer l'irrigation métho-
dique à la culture des céréales, Madagascar pourra produire son pain.
La multiplication du « Nephelium litchi »
(Marcottage en l'air avec entaille profonde ou décortication annulaire)
Les fruits du litchi représentent peut-être le fruit tropical préféré des
Européens aux colonies. Aussi bien la reproduction de cette précieuse essence
présente-t-elle un réel intérêt. Les ouvrages spéciaux d'agriculture coloniale
indiquent pour la multiplication du litchi diverses méthodes qu'il a essayées
à la station d'essais de Tamatave. Tous ces procedés ont donné des résultats plus
ou moins satisfaisants, mais toujours très incomplets.
Le marcottage par couchage réussit, mais, outre que l'enracinement est lent,
ce mode de multiplication ne peut s'appliquer qu'à des arbres bas, dont les
branches touchent presque le sol. Le semis ne présente aucune difficulté, mais
il n'est pas plus possible de multiplier par semis les formes améliorées de litchi
que les variétés de poirier ; le semis produit des sauvageons qu'il faut ensuite
greffer et le greffage du litchi n'est pas très facile. La seule vraie méthode de
multiplication est le marcottage en l'air ; tous les tours de main des multi-
plicateurs de France, il les avait appliqués au marcottage en l'air du litchi : les
entailles dans le bois, l'étranglement par fil de fer, les torsions ont toujours
donné des résultats médiocres ; deux seules méthodes ont vraiment réussi et
même donné des résultats remarquables.
La première a été mise en pratique à Fort-Dauphin par MM. Delgove et
Bousquet. Elle consiste à entailler le bois sur plus de' la moitié du diamètre de
la branche à marcotter. Les récipients employés étaient formés par des tiges
de bambou remplies d'un mélange de mousse et de bon.terreau.
Ce mode de marcottage, pratiqué au commencement de la saison chaude, en
octobre, donnait, cinq mois plus tard, 40 à 45 de plants bien racinés.
La deuxième méthode a été imaginée l'année dernière à Tamatave par M.
Nicolas, agent de culture. Sur la branche à marcotter, à l'endroit où l'on désire
voir se développer les racines, on enlève complètement un anneau d'écorce de
2 centimètres de hauteur. On entoure la plaie d'une poignée de terreau, auquel on a
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pé d'une bonne couche de mousse maintenue par des liens. L'ensemble de la
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