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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 76
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- .......... Page(s) .......... 82
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 85
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 76 -
sieurs années il subit une baisse persistante sur les marchés d'Europe ; de
sorte que les exportateurs de l'Ile ne pouvant offrir que des prix insignifiants
aux indigènes ceux-ci en abandonnent peu à peu la récolte.
A l'exception des trois articles ci-dessus indiqués et de quelques autres
comme la cire animale et les clous de girofle, les exportations de la plupart des
autres produits locaux accusent des plus-values considérables :
Vanille. 521.151 francs de plus qu'en 1906
Ecorces à tan. 487.709 id. id.
Légumes secs.,. 312.392 id. id.
Cacao. 10.895 id. id.
Bois d'ébénisterie. 95.815 id. id.
Crin végétaL. 2.335 id. id.
Gomme copal. 6.861 id. id.
Bo vidés. 232.118 id. id.
Poudre d'or. 1.216.743 id. id.
Des considérations qui précèdent on peut conclure que le développement
économique de l'Ile se poursuit très normalement.
Les exportations des produits locaux accusent bien une valeur moindre
qu'en 1906, tout en étant cependant supérieurs en poids (30 environ en
plus). Cette anomalie apparente est due, nous l'avons indiqué, au fléchissement
des cours sur les marchés européens.
Quantaux importations, la plupart des moins-values qu'on a constatées sont
dues, pour certaines marchandises, à la constitution, durant les années précé-
dentes, de stocks hors de proportion avec la capacité d'achat delà population,
et, pour d'autres, au développement de la production locale.
D'ailleurs, il ne paraissait pas logique que les importations. continuassent
leur marche ascendante, l'équilibre tendant fatalement à se faire entre les
importations et les exportations.
La disproportion qui existait antérieurement entre les importations et les
exportations de la Colonie était trop considérable pour qu'elle put se maintenir,
et, par un reflux facile à prévoir, ce sont les exportations qui, en 1907, pour la
première fois depuis la conquête, ont pris le dessus et entrent pour la plus
large part dans le commerce général de. l'Ile, dépassant de 1.946.866 francs les
importations. C
Il y a là une indication dont il convient de tenir compte et qui permet de
déclarer que c'est surtout du développement de l'agriculture et de l'élevage,
ainsi que de l'exploitation des produits naturels, que dépend l'avenir économique
du pays.
Le marché du caoutchouc
Nous reproduisons ci-après, de l'Information de Paris, une étude, sous cer-
tains rapports assez pessimiste, sur l'article caoutchouc, due à la plume de M.
Marcel Labordère, auquel nous laissons toute la responsabilité des ses opinions.
Le caoutchouc a baissé depuis ce fameux mois de mars, de lugubre mé-
moire, qui a marqué le déclin des valeurs industrielles et des marchandises,
peut-être même avait-il déjà baissé en février. La baisse a été jusqu'ici princi-
palement marquée sur le Para ; elle s'est seulement esquissée sur les sortes
sieurs années il subit une baisse persistante sur les marchés d'Europe ; de
sorte que les exportateurs de l'Ile ne pouvant offrir que des prix insignifiants
aux indigènes ceux-ci en abandonnent peu à peu la récolte.
A l'exception des trois articles ci-dessus indiqués et de quelques autres
comme la cire animale et les clous de girofle, les exportations de la plupart des
autres produits locaux accusent des plus-values considérables :
Vanille. 521.151 francs de plus qu'en 1906
Ecorces à tan. 487.709 id. id.
Légumes secs.,. 312.392 id. id.
Cacao. 10.895 id. id.
Bois d'ébénisterie. 95.815 id. id.
Crin végétaL. 2.335 id. id.
Gomme copal. 6.861 id. id.
Bo vidés. 232.118 id. id.
Poudre d'or. 1.216.743 id. id.
Des considérations qui précèdent on peut conclure que le développement
économique de l'Ile se poursuit très normalement.
Les exportations des produits locaux accusent bien une valeur moindre
qu'en 1906, tout en étant cependant supérieurs en poids (30 environ en
plus). Cette anomalie apparente est due, nous l'avons indiqué, au fléchissement
des cours sur les marchés européens.
Quantaux importations, la plupart des moins-values qu'on a constatées sont
dues, pour certaines marchandises, à la constitution, durant les années précé-
dentes, de stocks hors de proportion avec la capacité d'achat delà population,
et, pour d'autres, au développement de la production locale.
D'ailleurs, il ne paraissait pas logique que les importations. continuassent
leur marche ascendante, l'équilibre tendant fatalement à se faire entre les
importations et les exportations.
La disproportion qui existait antérieurement entre les importations et les
exportations de la Colonie était trop considérable pour qu'elle put se maintenir,
et, par un reflux facile à prévoir, ce sont les exportations qui, en 1907, pour la
première fois depuis la conquête, ont pris le dessus et entrent pour la plus
large part dans le commerce général de. l'Ile, dépassant de 1.946.866 francs les
importations. C
Il y a là une indication dont il convient de tenir compte et qui permet de
déclarer que c'est surtout du développement de l'agriculture et de l'élevage,
ainsi que de l'exploitation des produits naturels, que dépend l'avenir économique
du pays.
Le marché du caoutchouc
Nous reproduisons ci-après, de l'Information de Paris, une étude, sous cer-
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Marcel Labordère, auquel nous laissons toute la responsabilité des ses opinions.
Le caoutchouc a baissé depuis ce fameux mois de mars, de lugubre mé-
moire, qui a marqué le déclin des valeurs industrielles et des marchandises,
peut-être même avait-il déjà baissé en février. La baisse a été jusqu'ici princi-
palement marquée sur le Para ; elle s'est seulement esquissée sur les sortes
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