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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 82
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 71. -
Mais les importations de cet article n'ont aucune relation avec la situation
commerciale de l'Ile ; elles n'ont lieu qu'à certaines échéances pour remplacer
les exportations effectuées par les voyageurs quittant la Colonie.
Ferronnerie
Les importations de ferronnerie ont été peu importantes en 1907, la Colonie
ayant reçu, au cours des années antérieures, à peu près tout le matériel néces-
saire à la construction du chemin de fer.
La moins-value de 545.540 francs qu'elles accusent, par rapport au pré-
cédent exercice, s'explique donc très naturellement.
Vins de liqueurs
En diminution de 141.162 francs sur les importations de 1906, pour des
causes identiques à celles déjà indiquées pour le commerce des eaux-de-vie et
alcools divers : d'un côté, retrait d'une partie des effectifs du corps d'occupation,
et, d'autre part, fortes importations en 1906 (93.726 francs de plus qu'en 1905)
qui avaient laissé, en fin d'année, un disponible assez considérable.
Légumes salés ou conservés
Les importations de légumes salés ou conservés sont en décroissance depuis
déjà plusieurs années.
Cette diminution est la conséquence du développement de la culture ma-
raîchère dans les principaux centres de Madagascar, qui a permis à la population
européenne de substituer, dans l'alimentation journalière, les légumes frais aux
légumes de conserve. Certaines régions même, comme l'Emyrne, ont pu diriger
l'excédent de leur production sur les circonscriptions voisines.
De plus, les commandes faites en 1907, pour les besoins des troupes de la
Colonie, ont été moins importantes que les années précédentes, les effectifs du
corps d'occupation ayant été réduits dans une assez forte proportion.
Légumes secs
Les mêmes considérations peuvent servir de commentaire aux importations
des légumes secs, qui accusent également une moins-value assez sensible
(11.813 francs).
Pommes de terre
Pour les pommes de terre, aini que pour les articles précédents, la Colonie,
en raison du développement de sa production locale, est de moins en moins
tributaire de l'extérieur. La culture de cette Solanée a pris notamment une
certaine extension dans les régions de l'Emyrne, et des quantités assez considé-
rables de ces tubercules commencent, grâce au chemin de fer, à être achemi-
nées vers la côte Est.
Par suite, les importations de cette denrée ont considérablement diminué
au cours de ces dernières années. De 219.899 francs en 1905, elles sont, en efret,
passées à 164.187 francs en 1906 et à 125.206 francs en 1907.
Riz
Depuis 1901 les importations de riz ont subi une moins-value de plus de
six millions (6.447.188 francs). Il est à remarquer, en effet, que pendant
Mais les importations de cet article n'ont aucune relation avec la situation
commerciale de l'Ile ; elles n'ont lieu qu'à certaines échéances pour remplacer
les exportations effectuées par les voyageurs quittant la Colonie.
Ferronnerie
Les importations de ferronnerie ont été peu importantes en 1907, la Colonie
ayant reçu, au cours des années antérieures, à peu près tout le matériel néces-
saire à la construction du chemin de fer.
La moins-value de 545.540 francs qu'elles accusent, par rapport au pré-
cédent exercice, s'explique donc très naturellement.
Vins de liqueurs
En diminution de 141.162 francs sur les importations de 1906, pour des
causes identiques à celles déjà indiquées pour le commerce des eaux-de-vie et
alcools divers : d'un côté, retrait d'une partie des effectifs du corps d'occupation,
et, d'autre part, fortes importations en 1906 (93.726 francs de plus qu'en 1905)
qui avaient laissé, en fin d'année, un disponible assez considérable.
Légumes salés ou conservés
Les importations de légumes salés ou conservés sont en décroissance depuis
déjà plusieurs années.
Cette diminution est la conséquence du développement de la culture ma-
raîchère dans les principaux centres de Madagascar, qui a permis à la population
européenne de substituer, dans l'alimentation journalière, les légumes frais aux
légumes de conserve. Certaines régions même, comme l'Emyrne, ont pu diriger
l'excédent de leur production sur les circonscriptions voisines.
De plus, les commandes faites en 1907, pour les besoins des troupes de la
Colonie, ont été moins importantes que les années précédentes, les effectifs du
corps d'occupation ayant été réduits dans une assez forte proportion.
Légumes secs
Les mêmes considérations peuvent servir de commentaire aux importations
des légumes secs, qui accusent également une moins-value assez sensible
(11.813 francs).
Pommes de terre
Pour les pommes de terre, aini que pour les articles précédents, la Colonie,
en raison du développement de sa production locale, est de moins en moins
tributaire de l'extérieur. La culture de cette Solanée a pris notamment une
certaine extension dans les régions de l'Emyrne, et des quantités assez considé-
rables de ces tubercules commencent, grâce au chemin de fer, à être achemi-
nées vers la côte Est.
Par suite, les importations de cette denrée ont considérablement diminué
au cours de ces dernières années. De 219.899 francs en 1905, elles sont, en efret,
passées à 164.187 francs en 1906 et à 125.206 francs en 1907.
Riz
Depuis 1901 les importations de riz ont subi une moins-value de plus de
six millions (6.447.188 francs). Il est à remarquer, en effet, que pendant
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