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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 84
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
- 60 —
à classer, par l'excellence de son arôme, parmi les meilleures connues ; et une
culture rationnelle accroîtrait encore ses qualités. Le sol où l'espèce pousse
spontanément est riche en azote et en soude, mais est dépourvu d'acide phospho-
rique, de potasse et de chaux.
Le thé des colonies françaises
Dernièrement, M. Dybowski, dans son laboratoire du Jardin Colonial, a
effectué diverses analyses sur des thés provenant de l'Indo-Chine et de Mada-
gascar. De ce travail, il ressort que les thés indo-chinois, utilisés couramment
comme produit de mélange, pour améliorer les autres marques admises dans le
commerce, ont une teneur en caféïne légèrement supérieure (2.40 a 2.80 %) à
celle des thés de Ceylan. De plus, leur teneur en principes tanniques est très
faible : 0.209 à 0.255 ; moitié moindre que dans les thés de Ceylan.
Les thés de Madagascar ont donné, à l'analyse, les résultats suivants :
Caféïne: 2.18 à 3.12
Tannin : 0.279 à 3.12
Emploi de la chaleur pour la destruction du Borer-Indien
Dans le dernier numéro du Bulletin Economique, nous avons publié une
note de M. Boutan, relative à l'emploi de la chaleur dans le traitement de
caféiers atteints du borer-indien.
Nous croyons utile de revenir aujourd'hui sur cette question et de donner
quelques détails complémentaires sur l'appareil employé par M. Boutan, pour la
destruction de cet insecte. Nous puisons ces nouvelles indications dans le numéro
du 31 mars du Journal d'Agriculture tropicale.
L'étuvc utilisée par M. Boutan se compose d'une sorte de boîte démontable,
dont les côtés sont faits de cadres bourrés de balle de paddy, formant isolant, et
d'une capacité de 1 mètre cube environ. Le chauffage est assuré par un double
tube en U rempli d'eau et parcouru, en son centre, par les gaz de combustion
d'une forte lampe à pétrole.
L'étuve est placée autour d'un caféier dont la partie supérieure seule, sort
de la boite, soigneusement enterrée au pied, sur quelques centimètres de hau-
teur. Plusieurs expériences effectuées par l'auteur lui-même, en Indo-Chine, ont
permis d'établir que les larves sont toutes tuées lorsque la température se
maintient pendant quelques heures entre 53° et 55°. Le retard de température
au centre de la tige ne dépasse pas, dans ces conditions, 3 à 5° sur la tempéra-
ture de l'étuve.
Le prix de revient de ce traitement, tel qu'il a été pratiqué en Indo-Chine,
n'est pas très élevé. Le devis arrive, pour 6.000 pieds, à 420 piastres pour la
main-d'œuvre et le combustible ; à cette somme il faut ajouter 360 piastres pour
trente appareils, suffisants pour permettre de traiter 6.000 pieds en 200 jours.
En comptant qu'il suffira, en général, de traiter 20 des pieds de la plantation,
le prix de revient, à l'hectare (1.000 pieds), sera de 14 piastres, non compris la
valeur des appareils.
à classer, par l'excellence de son arôme, parmi les meilleures connues ; et une
culture rationnelle accroîtrait encore ses qualités. Le sol où l'espèce pousse
spontanément est riche en azote et en soude, mais est dépourvu d'acide phospho-
rique, de potasse et de chaux.
Le thé des colonies françaises
Dernièrement, M. Dybowski, dans son laboratoire du Jardin Colonial, a
effectué diverses analyses sur des thés provenant de l'Indo-Chine et de Mada-
gascar. De ce travail, il ressort que les thés indo-chinois, utilisés couramment
comme produit de mélange, pour améliorer les autres marques admises dans le
commerce, ont une teneur en caféïne légèrement supérieure (2.40 a 2.80 %) à
celle des thés de Ceylan. De plus, leur teneur en principes tanniques est très
faible : 0.209 à 0.255 ; moitié moindre que dans les thés de Ceylan.
Les thés de Madagascar ont donné, à l'analyse, les résultats suivants :
Caféïne: 2.18 à 3.12
Tannin : 0.279 à 3.12
Emploi de la chaleur pour la destruction du Borer-Indien
Dans le dernier numéro du Bulletin Economique, nous avons publié une
note de M. Boutan, relative à l'emploi de la chaleur dans le traitement de
caféiers atteints du borer-indien.
Nous croyons utile de revenir aujourd'hui sur cette question et de donner
quelques détails complémentaires sur l'appareil employé par M. Boutan, pour la
destruction de cet insecte. Nous puisons ces nouvelles indications dans le numéro
du 31 mars du Journal d'Agriculture tropicale.
L'étuvc utilisée par M. Boutan se compose d'une sorte de boîte démontable,
dont les côtés sont faits de cadres bourrés de balle de paddy, formant isolant, et
d'une capacité de 1 mètre cube environ. Le chauffage est assuré par un double
tube en U rempli d'eau et parcouru, en son centre, par les gaz de combustion
d'une forte lampe à pétrole.
L'étuve est placée autour d'un caféier dont la partie supérieure seule, sort
de la boite, soigneusement enterrée au pied, sur quelques centimètres de hau-
teur. Plusieurs expériences effectuées par l'auteur lui-même, en Indo-Chine, ont
permis d'établir que les larves sont toutes tuées lorsque la température se
maintient pendant quelques heures entre 53° et 55°. Le retard de température
au centre de la tige ne dépasse pas, dans ces conditions, 3 à 5° sur la tempéra-
ture de l'étuve.
Le prix de revient de ce traitement, tel qu'il a été pratiqué en Indo-Chine,
n'est pas très élevé. Le devis arrive, pour 6.000 pieds, à 420 piastres pour la
main-d'œuvre et le combustible ; à cette somme il faut ajouter 360 piastres pour
trente appareils, suffisants pour permettre de traiter 6.000 pieds en 200 jours.
En comptant qu'il suffira, en général, de traiter 20 des pieds de la plantation,
le prix de revient, à l'hectare (1.000 pieds), sera de 14 piastres, non compris la
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