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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 58 -
les espèces cultivées; mais il reste un point sur lequel les intéressés paraissent
n'avoir que fort peu de connaissances : c'est la vente. La question est délicate ;
elle touche à la vie économique, aux intérêts du planteur. Quand le produit
est récolté, le planteur a besoin d'en réaliser le tout ou une partie le plus tôt pos-
sible ; à cet effet, il le livre à celui qui peut lui fournir les avances nécessaires,
c'est-à-dire aux compagnies d'exportation. Quelle est la meilleure époque pour
la vente ? Quels rapports existe-t-il entre les cours de Tamatave et ceux d'Europe?
Nous n'avons été jusqu'ici qu'insuffisamment renseignés. Que demandent les
marchés d'Europe ? Quelle différence existe-t-il entre les marchés du Havre, de
Marseille, de Bordeaux et de Londres, et pourquoi les prix de vente du caout-
chouc « lombiro », par exemple, sont-ils toujours plus élevés sur ce dernier
marché que sur les autres? Ce sont d'intéressants et utiles sujets d'études, sur
lesquels nous ne pouvons avoir d'indication que si nous avons des rapports plus
directs avec les principales places commerciales d'Europe.
L'organisation de la vente des produits doit être faite par les intéressés, les
producteurs, mais nous pensons que s'ils dirigeaient leurs efforts de ce côté,
le Gouvernement les seconderait dans la mesure du possible et les aiderait à
solutionner pratiquement ce difficile problème.
G. C.
Recensement des chevaux en Imerina (fin 1907)
Le recensement effectué en 1907 n'avait estimé qu'à 367, dont 40 provenant
du corps expéditionnaire, le nombre des chevaux élevés en Imerina.
Les opérations de 1908 ont permis de constater qu'il existait, à l'heure
actuelle, environ 1.200 de ces animaux, sur lesquels 850, dont 425 juments
poulinières, ont pu être examinés par la commission de recensement.
Malgré l'état de sécheresse de la plus grande partie des pâturages, la commis-
sion a pu constater que l'embonpoint des animaux était, en général, satisfaisant.
Il est certain que sous ce rapport la mentalité de l'indigène évolue ; il ne laisse
plus aujourd'hui pousser ses chevaux au gré de la nature. Il leur assure, au
contraire, en tout temps, une alimentation convenable, et leur distribue
fréquemment des rations supplémentaires de manioc et quelquefois même de
paddy ou de maïs.
Les maladies les plus fréquentes qui attaquent les chevaux en Imerina sont :
l'herpès tonsurant; les gales ; les abcès du tissu sous-cutané, provoqués souvent
par des tiques ; les plaies malgaches, etc. Ces infections sont peu graves en
elles-mêmes ; mais par ignorance, l'indigène les laisse quelquefois s'étendre de
façon à mettre en danger la vie de l'animal qui en est atteint.
Il ressort également de ce recensement que l'ostéomalacie n'est pas, comme
on l'a trop souvent prétendu, un obstacle à l'élevage du cheval à Madagascar.
Cette maladie est, en effet, en voie de déccoissance, et il est permis d'espérer
que sa disparition sera la conséquence des progrès de l'élevage.
La commission a constaté, enfin, la bonne conformation moyenne des jeunes
chevaux, issus de croisements de juments poulinières du pays avec des étalons
importés d'Europe.
les espèces cultivées; mais il reste un point sur lequel les intéressés paraissent
n'avoir que fort peu de connaissances : c'est la vente. La question est délicate ;
elle touche à la vie économique, aux intérêts du planteur. Quand le produit
est récolté, le planteur a besoin d'en réaliser le tout ou une partie le plus tôt pos-
sible ; à cet effet, il le livre à celui qui peut lui fournir les avances nécessaires,
c'est-à-dire aux compagnies d'exportation. Quelle est la meilleure époque pour
la vente ? Quels rapports existe-t-il entre les cours de Tamatave et ceux d'Europe?
Nous n'avons été jusqu'ici qu'insuffisamment renseignés. Que demandent les
marchés d'Europe ? Quelle différence existe-t-il entre les marchés du Havre, de
Marseille, de Bordeaux et de Londres, et pourquoi les prix de vente du caout-
chouc « lombiro », par exemple, sont-ils toujours plus élevés sur ce dernier
marché que sur les autres? Ce sont d'intéressants et utiles sujets d'études, sur
lesquels nous ne pouvons avoir d'indication que si nous avons des rapports plus
directs avec les principales places commerciales d'Europe.
L'organisation de la vente des produits doit être faite par les intéressés, les
producteurs, mais nous pensons que s'ils dirigeaient leurs efforts de ce côté,
le Gouvernement les seconderait dans la mesure du possible et les aiderait à
solutionner pratiquement ce difficile problème.
G. C.
Recensement des chevaux en Imerina (fin 1907)
Le recensement effectué en 1907 n'avait estimé qu'à 367, dont 40 provenant
du corps expéditionnaire, le nombre des chevaux élevés en Imerina.
Les opérations de 1908 ont permis de constater qu'il existait, à l'heure
actuelle, environ 1.200 de ces animaux, sur lesquels 850, dont 425 juments
poulinières, ont pu être examinés par la commission de recensement.
Malgré l'état de sécheresse de la plus grande partie des pâturages, la commis-
sion a pu constater que l'embonpoint des animaux était, en général, satisfaisant.
Il est certain que sous ce rapport la mentalité de l'indigène évolue ; il ne laisse
plus aujourd'hui pousser ses chevaux au gré de la nature. Il leur assure, au
contraire, en tout temps, une alimentation convenable, et leur distribue
fréquemment des rations supplémentaires de manioc et quelquefois même de
paddy ou de maïs.
Les maladies les plus fréquentes qui attaquent les chevaux en Imerina sont :
l'herpès tonsurant; les gales ; les abcès du tissu sous-cutané, provoqués souvent
par des tiques ; les plaies malgaches, etc. Ces infections sont peu graves en
elles-mêmes ; mais par ignorance, l'indigène les laisse quelquefois s'étendre de
façon à mettre en danger la vie de l'animal qui en est atteint.
Il ressort également de ce recensement que l'ostéomalacie n'est pas, comme
on l'a trop souvent prétendu, un obstacle à l'élevage du cheval à Madagascar.
Cette maladie est, en effet, en voie de déccoissance, et il est permis d'espérer
que sa disparition sera la conséquence des progrès de l'élevage.
La commission a constaté, enfin, la bonne conformation moyenne des jeunes
chevaux, issus de croisements de juments poulinières du pays avec des étalons
importés d'Europe.
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