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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— oo —
milliers qu'ont été plantés, cette année, les cacaoyers, les caféiers, les vanilles,
les plantes à parfums, à fibres, les essences à caoutchouc, etc.
Les dernières statistiques démontrent l'importance de ce mouvement.
Exportation
1906 1907
Vanille. 40.532 kilogrammes 50.818 kilogrammes
Cacao. 8.297 » 19.041 »
Café. 60.292 » 50.202 »
Malgré ces derniers chiffres, la production du café est en augmentation,
puisque la quantité importée était de 68.417 kilogrammes en 1906 et n'a été,
en 1907, que de 48.459 kilogrammes.
Cet accroissement ne pourra être que progressif, la production des jeunes
plantations venant s'ajouter chaque année à celle des anciennes. Récemment,
certaines personnes s'étonnaient que les exportations ne soient pas plus impor-
tantes, étant donné le nombre de plantations nouvelles ; on oublie qu'il faut
attendre trois et quatre ans pour qu'un plant de café entre en production et
cinq et six ans pour un cacaoyer. Nous pourrions assurer dans les années à
venir la progression continue et rapide des surfaces plantées, si nous étions sûr
que les cours des marchés de vente se maintiennent aux mêmes chiffres qu'en
1907.
C'est là le point important. Cette extension de l'aire de culture de certaines
plantes tropicales est un signe de prospérité, de richesse, tant pour le planteur
que pour la Colonie. C'est le cas pour le cacao, le café, par exemple. Pour
d'autres, au contraire, on s'inquiète de la grande quantité déjà produite, on
craint les mauvais effets de la surproduction ; c'est le cas pour la vanille.
La consommation du cacao augmente tous les jours et, cependant, nos
colonies ne fournissent encore qu'un huitième de la quantité importée dans la
métropole. C'est une des cultures qui demandent peu de main-d'œuvre; en
outre, le produit qu'elle fournit est une des rares denrées dont la période de
surproduction est encore très lointaine. Les 50 kilogrammes ont été vendus
100 à 115 francs.
L'avenir est peut-être moins rassurant pour le café ; cependant, depuis l'an
dernier, le café Libéria semble être coté en France ; il est vendu, en partie,
sous le nom bizarre de « kouillou de Madagascar », au prix moyen de 85 fr. 50
pour 1906 et 79 fr. 60 pour 1907 les 50 kilogrammes. Néanmoins, sa grande
production, son rendement élevé, permettent de l'offrir à des prix suffisamment
bas pour concurrencer le café d'autres provenances ne jouissant pas de la détaxe
dont bénéficient les produits coloniaux, soit 39 francs par 50 kilogrammes.
D'ailleurs, est-ce une amélioration de la variété ou l'habitude d'en user, mais de
nombreux amateurs le trouvent très consommable ; nous disons même qu'habi-
lement préparé par la main experte en cette matière d'une Réunionaise, le café
Libéria est parfaitement bon.
Il serait à souhaiter que les cours de la vanille, qui après avoir baissé vers
le commencement de l'année, se maintiennent autour de 27 à 30 francs. On peut
désirer, en outre, que des droits compensateurs frappent la vanilline; ces droits
sont réclamés par tous les intéressés et nous croyons savoir que les Gouverneurs
de toutes les colonies productrices de vanille en sont partisans.
A la différence de ce qu'on voit dans les anciennes cultures, on remarque
aisément par les visites successives des jeunes plantations, tant de caféiers que
de cacaoyers, une certaine apparence commune, une uniformité relative prove-
nant des mêmes méthodes employées pour effectuer la trouaison, la taille, les
ombrages, les fumures, etc.
milliers qu'ont été plantés, cette année, les cacaoyers, les caféiers, les vanilles,
les plantes à parfums, à fibres, les essences à caoutchouc, etc.
Les dernières statistiques démontrent l'importance de ce mouvement.
Exportation
1906 1907
Vanille. 40.532 kilogrammes 50.818 kilogrammes
Cacao. 8.297 » 19.041 »
Café. 60.292 » 50.202 »
Malgré ces derniers chiffres, la production du café est en augmentation,
puisque la quantité importée était de 68.417 kilogrammes en 1906 et n'a été,
en 1907, que de 48.459 kilogrammes.
Cet accroissement ne pourra être que progressif, la production des jeunes
plantations venant s'ajouter chaque année à celle des anciennes. Récemment,
certaines personnes s'étonnaient que les exportations ne soient pas plus impor-
tantes, étant donné le nombre de plantations nouvelles ; on oublie qu'il faut
attendre trois et quatre ans pour qu'un plant de café entre en production et
cinq et six ans pour un cacaoyer. Nous pourrions assurer dans les années à
venir la progression continue et rapide des surfaces plantées, si nous étions sûr
que les cours des marchés de vente se maintiennent aux mêmes chiffres qu'en
1907.
C'est là le point important. Cette extension de l'aire de culture de certaines
plantes tropicales est un signe de prospérité, de richesse, tant pour le planteur
que pour la Colonie. C'est le cas pour le cacao, le café, par exemple. Pour
d'autres, au contraire, on s'inquiète de la grande quantité déjà produite, on
craint les mauvais effets de la surproduction ; c'est le cas pour la vanille.
La consommation du cacao augmente tous les jours et, cependant, nos
colonies ne fournissent encore qu'un huitième de la quantité importée dans la
métropole. C'est une des cultures qui demandent peu de main-d'œuvre; en
outre, le produit qu'elle fournit est une des rares denrées dont la période de
surproduction est encore très lointaine. Les 50 kilogrammes ont été vendus
100 à 115 francs.
L'avenir est peut-être moins rassurant pour le café ; cependant, depuis l'an
dernier, le café Libéria semble être coté en France ; il est vendu, en partie,
sous le nom bizarre de « kouillou de Madagascar », au prix moyen de 85 fr. 50
pour 1906 et 79 fr. 60 pour 1907 les 50 kilogrammes. Néanmoins, sa grande
production, son rendement élevé, permettent de l'offrir à des prix suffisamment
bas pour concurrencer le café d'autres provenances ne jouissant pas de la détaxe
dont bénéficient les produits coloniaux, soit 39 francs par 50 kilogrammes.
D'ailleurs, est-ce une amélioration de la variété ou l'habitude d'en user, mais de
nombreux amateurs le trouvent très consommable ; nous disons même qu'habi-
lement préparé par la main experte en cette matière d'une Réunionaise, le café
Libéria est parfaitement bon.
Il serait à souhaiter que les cours de la vanille, qui après avoir baissé vers
le commencement de l'année, se maintiennent autour de 27 à 30 francs. On peut
désirer, en outre, que des droits compensateurs frappent la vanilline; ces droits
sont réclamés par tous les intéressés et nous croyons savoir que les Gouverneurs
de toutes les colonies productrices de vanille en sont partisans.
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