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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 53 —
Avoine
Des essais de culture d'avoine ont été tentés par M. Georger, il y a quelques
années ; il a même pu distribuer des semences aux indigènes.
Actuellement, cette culture semble abandonnée et je n'ai trouvé aucun
indigène s'y livrant.
M. Marchand, d'Ambàtolampy, en a ensemencé quelques hectares cette
année.
NICOLAS,
Contremaitre d'Agriculture.
Les Cyperus tuberosus dans les terrains aurifères
de Madagascar
Dans toutes les rivières des terrains primitifs du centre de Madagascar, divers
Cyperus forment, sur les rochers, un épais gazon, dont les rhizomes et les racines
s'enchevêtrent en un lacis tellement serré et tenace, qu'ils résistent aux courants
les plus violents de la saison pluvieuse.
Ces Cyperus appartiennent à plusieurs espèces :
Le plus commun cependant est une herbe de 30 à 40 centimètres de hauteur,
dont la tige triangulaire est légèrement renflée à la base. -
Les feuilles, souvent au nombre de six, ont à peu près la même longueur
que cette tige ; quelques-unes sont un peu plus courtes; d'autres, au contraire,
dépassent légèrement le sommet de l'inflorescence. Les limbes ont, au maximum,
2 millimètres de largeur.
A la base de l'inflorescence sont trois (rarement quatre) bractées très iné-
gales et très étroites. La plus courte a de 1 cm. 5 à 2 centimètres de longueur,
quand la plus longue en a 15 à 17.
Les épillets sont disposés en ombelles de corymbes, à rayons inégaux ; le
plus long de ces rayons a 2 centimètres à 2 cm. 5. Chaque axe porte de quatre
à douze épillets très étroits (1 centimètre de longueur, à peu près, sur 1 milli-
mètre de largeur), composés de dix à vingt fleurs, avec des glumes tachées de
rouge sur le dos.
Les rhizomes, très ténus (1 à 2 millimètres de diamètre), ont, surtout
à l'état frais, une odeur balsamique.
Par tous ces caractères, il semble bien que l'espèce soit le Cyperus tube-
rosus Rott., forme tenuiflorus Roxb. et c'est, en effet, la détermination que
confirme la comparaison de nos échantillons avec les spécimens de l'herbier de
Kew.
Il y a seulement à relever comme particularité la très grande étroitesse des
feuilles dans la forme que nous avons étudiée. Mais nous ne croyons pas que ce
soit un caractère suffisant pour justifier la création d'une espèce spéciale.
Si l'on se reporte à la synonymie actuellement admise, dans ce genre où
les noms spécifiques ont été si souvent entremêlés, notre plante serait ainsi
également le Cyperus longus de Baker (qui n'est pas celui de Linné), le Cyperus
tenuiflorus du même auteur (qui n'est pas celui de Rottboel) et le Cyperus
pertenuis de Bojer.
Sous ces divers noms, le Cyperus tuberosus (qui est très ubiquiste, puisqu'il
fait partie aussi des flores de l'Afrique occidentale, de l'Inde et de l'Australie) a
déjà été signalé à Madagascar.
Avoine
Des essais de culture d'avoine ont été tentés par M. Georger, il y a quelques
années ; il a même pu distribuer des semences aux indigènes.
Actuellement, cette culture semble abandonnée et je n'ai trouvé aucun
indigène s'y livrant.
M. Marchand, d'Ambàtolampy, en a ensemencé quelques hectares cette
année.
NICOLAS,
Contremaitre d'Agriculture.
Les Cyperus tuberosus dans les terrains aurifères
de Madagascar
Dans toutes les rivières des terrains primitifs du centre de Madagascar, divers
Cyperus forment, sur les rochers, un épais gazon, dont les rhizomes et les racines
s'enchevêtrent en un lacis tellement serré et tenace, qu'ils résistent aux courants
les plus violents de la saison pluvieuse.
Ces Cyperus appartiennent à plusieurs espèces :
Le plus commun cependant est une herbe de 30 à 40 centimètres de hauteur,
dont la tige triangulaire est légèrement renflée à la base. -
Les feuilles, souvent au nombre de six, ont à peu près la même longueur
que cette tige ; quelques-unes sont un peu plus courtes; d'autres, au contraire,
dépassent légèrement le sommet de l'inflorescence. Les limbes ont, au maximum,
2 millimètres de largeur.
A la base de l'inflorescence sont trois (rarement quatre) bractées très iné-
gales et très étroites. La plus courte a de 1 cm. 5 à 2 centimètres de longueur,
quand la plus longue en a 15 à 17.
Les épillets sont disposés en ombelles de corymbes, à rayons inégaux ; le
plus long de ces rayons a 2 centimètres à 2 cm. 5. Chaque axe porte de quatre
à douze épillets très étroits (1 centimètre de longueur, à peu près, sur 1 milli-
mètre de largeur), composés de dix à vingt fleurs, avec des glumes tachées de
rouge sur le dos.
Les rhizomes, très ténus (1 à 2 millimètres de diamètre), ont, surtout
à l'état frais, une odeur balsamique.
Par tous ces caractères, il semble bien que l'espèce soit le Cyperus tube-
rosus Rott., forme tenuiflorus Roxb. et c'est, en effet, la détermination que
confirme la comparaison de nos échantillons avec les spécimens de l'herbier de
Kew.
Il y a seulement à relever comme particularité la très grande étroitesse des
feuilles dans la forme que nous avons étudiée. Mais nous ne croyons pas que ce
soit un caractère suffisant pour justifier la création d'une espèce spéciale.
Si l'on se reporte à la synonymie actuellement admise, dans ce genre où
les noms spécifiques ont été si souvent entremêlés, notre plante serait ainsi
également le Cyperus longus de Baker (qui n'est pas celui de Linné), le Cyperus
tenuiflorus du même auteur (qui n'est pas celui de Rottboel) et le Cyperus
pertenuis de Bojer.
Sous ces divers noms, le Cyperus tuberosus (qui est très ubiquiste, puisqu'il
fait partie aussi des flores de l'Afrique occidentale, de l'Inde et de l'Australie) a
déjà été signalé à Madagascar.
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