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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 82
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 51 —
II. — NOTES ET RENSEIGNEMENTS
A). — Madagascar, France et Colonies
La culture des céréales dans la province du Vakinankaratra
Blé
La culture du blé n'a pris une certaine extension que dans le district de
Betafo ; par contre, aux environs d'Antsirabe, on n'en cultive que fort peu.
Dans la région de Betafo, nombreux sont, aujourd'hui, les indigènes qui
s'adonnent à la culture de cette céréale ; le village de Marintampona, situé sur
la route d'Antsirabe à Betafo, à 3 kilomètres environ de cette dernière localité,
en est, certainement, le principal centre.
Les terrains destinés à la culture du blé sont généralement ceux occupés
précédemment par le maïs. Les indigènes donnent un profond labour au sol et
l'amendent quelquefois par des apports de fumier. Les semailles ont lieu dans
la période comprise entre le 15 mars et le 15 mai. Cette époque paraît être celle
qui convient le mieux aux semis. Ensemencé plus tôt, le blé atteint son entier
développement dans une période trop froide pour espérer une bonne maturité;
semé plus tard, les épis ne sont pas encore formés quand apparaissent les jour-
nées chaudes et la paille continue à se développer au détriment des épis qui se
forment à peine.
Le semis est ordinairement fait en poquets, rarement à la volée. Dans le
premier cas, les indigènes se servent d'un bâton pour établir leurs poquets et
placent dans chacun de ceux-ci douze à quinze grains environ. Les poquets
sont irrégulièrement espacés, à des distances variant entre 0 m. 20 et 0 m. 35. Les
indigènes, qui ne cultivent que de petites surfaces, font ordinairement des
poquets dans lesquels ils mettent une ou plusieurs poignées de fumier bien
décomposé, qu'ils mélangent d'un peu de terre et procèdent ensuite au semis.
Le semis à la volée, très peu employé, est généralement fait beaucoup trop serré.
Il n'est guère possible de déterminer exactement les variétés cultivées
actuellement. En effet, dès le début, les diverses variétés introduites ont été mé-
langées les unes aux autres, de sorte qu'on ne peut guère se prononcer sur
celles qu'il conviendrait de cultiver, de préférence aux autres. Toutefois, d'après
les renseignements que j'ai pu recueillir, il serait préférable de n'avoir recours
qu'aux blés d'automne. Il est à noter enfin que les grains déposés dans chaque
poquet sont trop nombreux, et que, par suite, les plantules auxquelles ils don-
nent naissance se gênent mutuellement dans leur développement, les plants
les plus vigoureux étouffant ceux qui présentent une moindre résistance.
La maturité a lieu de fin août à fin octobre. Elle est assez irrégulière; cela
tient, uniquement, au mélange des variétés et à la préparation du terrain, qui
II. — NOTES ET RENSEIGNEMENTS
A). — Madagascar, France et Colonies
La culture des céréales dans la province du Vakinankaratra
Blé
La culture du blé n'a pris une certaine extension que dans le district de
Betafo ; par contre, aux environs d'Antsirabe, on n'en cultive que fort peu.
Dans la région de Betafo, nombreux sont, aujourd'hui, les indigènes qui
s'adonnent à la culture de cette céréale ; le village de Marintampona, situé sur
la route d'Antsirabe à Betafo, à 3 kilomètres environ de cette dernière localité,
en est, certainement, le principal centre.
Les terrains destinés à la culture du blé sont généralement ceux occupés
précédemment par le maïs. Les indigènes donnent un profond labour au sol et
l'amendent quelquefois par des apports de fumier. Les semailles ont lieu dans
la période comprise entre le 15 mars et le 15 mai. Cette époque paraît être celle
qui convient le mieux aux semis. Ensemencé plus tôt, le blé atteint son entier
développement dans une période trop froide pour espérer une bonne maturité;
semé plus tard, les épis ne sont pas encore formés quand apparaissent les jour-
nées chaudes et la paille continue à se développer au détriment des épis qui se
forment à peine.
Le semis est ordinairement fait en poquets, rarement à la volée. Dans le
premier cas, les indigènes se servent d'un bâton pour établir leurs poquets et
placent dans chacun de ceux-ci douze à quinze grains environ. Les poquets
sont irrégulièrement espacés, à des distances variant entre 0 m. 20 et 0 m. 35. Les
indigènes, qui ne cultivent que de petites surfaces, font ordinairement des
poquets dans lesquels ils mettent une ou plusieurs poignées de fumier bien
décomposé, qu'ils mélangent d'un peu de terre et procèdent ensuite au semis.
Le semis à la volée, très peu employé, est généralement fait beaucoup trop serré.
Il n'est guère possible de déterminer exactement les variétés cultivées
actuellement. En effet, dès le début, les diverses variétés introduites ont été mé-
langées les unes aux autres, de sorte qu'on ne peut guère se prononcer sur
celles qu'il conviendrait de cultiver, de préférence aux autres. Toutefois, d'après
les renseignements que j'ai pu recueillir, il serait préférable de n'avoir recours
qu'aux blés d'automne. Il est à noter enfin que les grains déposés dans chaque
poquet sont trop nombreux, et que, par suite, les plantules auxquelles ils don-
nent naissance se gênent mutuellement dans leur développement, les plants
les plus vigoureux étouffant ceux qui présentent une moindre résistance.
La maturité a lieu de fin août à fin octobre. Elle est assez irrégulière; cela
tient, uniquement, au mélange des variétés et à la préparation du terrain, qui
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