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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 45 -
nombreux sont les « kabo » et les crevettes qu'elle rapporte aux indi-
gènes. Elle n'a qu'un avantage, celui de leur donner très peu de peine.
3° Les poisons et stupéfiants ne sont pas employés dans les fleuves
et les ri vières.
4° Les engins employés dans la pêche en eau douce sont : le « tan-
drohotsy » et le le vovo ».
a) Le « tandrohotsy » est une sorte de carrelet à ouverture ronde,
suspendu à une longue perche et qui sert principalement à la pêche des
crevettes et des écrevisses : le filet est fait en fibres de « hafotsy ».
b) Le « vovo » est une nasse à double entrée entièrement construite
en lamelles de bambou ou de rafia, de forme conique et atteignant
parfois 1 mètre de long. La plus petite ouverture est fermée lorsque le
« vovo » est dans l'eau et n'est ouverte que quand la nasse est ramenée.
Le « vovo » est posé le soir, appâté de viande faisandée ou de poisson
pourri et retiré de l'eau le lendemain matin. L'anguille « amalo », le
« kabo », les crevettes et les petits poissons de rivière sont pêchés avec
cet engin.
D). — Pêches sous-marines. — 1° La pêche des mollusques à nacre,
des coraux et des éponges n'est pas pratiquée par des plongeurs : — les
indigènes attendent que la mer se soit retirée pour recueillir les coquilla-
ges et les madrépores sur les rochers. Ils ne plongent que pour la pêche
des poissons qui sont harponnés sous l'eau avec le « bolotsoke » ou le
« manambahike ». Mais cette façon de pêcher n'est pas très prisée des
Vezo, qui sont d'ailleurs d'assez médiocres plongeurs. La plongée dure à
peine une minute.
2° Aucun scaphandrier n'a jamais pêché dans les eaux de la province.
E). — Bateaux de pêche. — Le seul bateau employé pour la pêche est
la pirogue à balancier « laka». Construite en bois spongieux « farafatse »
l'em barcation est munie d'un balancier « fanary » en bois sec et léger,
« hazomalanga » (faux camphrier). Longue de 5 à 8 mètres, la pirogue,
de forme effilée, peut porter de 700 à 800 kilogrammes en sus de ses
rameurs. La rame dont se servent les Vezo est le « fivehy (en bois de
« manary ») (palissandre), sorte de longue pagaie maniée verticalement.
Ils utilisent aussi, lorsque le vent est bon, une grande voile carrée « lain-
• daka » en grossse toile ou en rabane soutenue par deux longues perches
« tehy », mais leurs bateaux ne possèdent ni mât ni gouvernail. Ces
indigènes n'ont jamais beaucoup d'eau potable dans leur pirogue, car ils
pêchent presque toujours en vue des côtes : ils emportent quelquefois
avec eux un « angolo » plein d'eau. L' « angolo » est un vase cylindrique
creusé dans un tronc d'arbre et à ouverture étroite, d'une contenance de
15 à 20 litres.
F). — Matières employées pour la construction des engins. -
L' « hafotsy » fournit ses fibres pour la confection des lignes et des filets.
Le bambou et le rafia, leurs lamelles pour les nasses.
nombreux sont les « kabo » et les crevettes qu'elle rapporte aux indi-
gènes. Elle n'a qu'un avantage, celui de leur donner très peu de peine.
3° Les poisons et stupéfiants ne sont pas employés dans les fleuves
et les ri vières.
4° Les engins employés dans la pêche en eau douce sont : le « tan-
drohotsy » et le le vovo ».
a) Le « tandrohotsy » est une sorte de carrelet à ouverture ronde,
suspendu à une longue perche et qui sert principalement à la pêche des
crevettes et des écrevisses : le filet est fait en fibres de « hafotsy ».
b) Le « vovo » est une nasse à double entrée entièrement construite
en lamelles de bambou ou de rafia, de forme conique et atteignant
parfois 1 mètre de long. La plus petite ouverture est fermée lorsque le
« vovo » est dans l'eau et n'est ouverte que quand la nasse est ramenée.
Le « vovo » est posé le soir, appâté de viande faisandée ou de poisson
pourri et retiré de l'eau le lendemain matin. L'anguille « amalo », le
« kabo », les crevettes et les petits poissons de rivière sont pêchés avec
cet engin.
D). — Pêches sous-marines. — 1° La pêche des mollusques à nacre,
des coraux et des éponges n'est pas pratiquée par des plongeurs : — les
indigènes attendent que la mer se soit retirée pour recueillir les coquilla-
ges et les madrépores sur les rochers. Ils ne plongent que pour la pêche
des poissons qui sont harponnés sous l'eau avec le « bolotsoke » ou le
« manambahike ». Mais cette façon de pêcher n'est pas très prisée des
Vezo, qui sont d'ailleurs d'assez médiocres plongeurs. La plongée dure à
peine une minute.
2° Aucun scaphandrier n'a jamais pêché dans les eaux de la province.
E). — Bateaux de pêche. — Le seul bateau employé pour la pêche est
la pirogue à balancier « laka». Construite en bois spongieux « farafatse »
l'em barcation est munie d'un balancier « fanary » en bois sec et léger,
« hazomalanga » (faux camphrier). Longue de 5 à 8 mètres, la pirogue,
de forme effilée, peut porter de 700 à 800 kilogrammes en sus de ses
rameurs. La rame dont se servent les Vezo est le « fivehy (en bois de
« manary ») (palissandre), sorte de longue pagaie maniée verticalement.
Ils utilisent aussi, lorsque le vent est bon, une grande voile carrée « lain-
• daka » en grossse toile ou en rabane soutenue par deux longues perches
« tehy », mais leurs bateaux ne possèdent ni mât ni gouvernail. Ces
indigènes n'ont jamais beaucoup d'eau potable dans leur pirogue, car ils
pêchent presque toujours en vue des côtes : ils emportent quelquefois
avec eux un « angolo » plein d'eau. L' « angolo » est un vase cylindrique
creusé dans un tronc d'arbre et à ouverture étroite, d'une contenance de
15 à 20 litres.
F). — Matières employées pour la construction des engins. -
L' « hafotsy » fournit ses fibres pour la confection des lignes et des filets.
Le bambou et le rafia, leurs lamelles pour les nasses.
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